Page 10 - La Gatineau 19 septembre 2013
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10 19 septembre 2013 La Gatineau CAMP LE TERRIER
C’est reparti sur de bonnes bases
LA GATINEAU - Les efforts ont payé. Caroline Marinier, directrice, fait un bilan très positif de la saison. «Le camp est reparti sur de bonnes bases», assure-t-elle.
Des changements ont été mis en place pour restructurer le camp, le développer et assurer sa pérennité. Cela a passé d’abord par une journée de réflexion sur l’avenir du camp, organisée en janvier dernier. Caroline Marinier s’est basée sur les idées qui sont ressorties durant cette journée afin de préparer un plan stratégique.
De plus, l’accent a été mis sur la publicité, avec en particulier l’accueil d’enfants en sortie scolaire. «Nous avons reçu deux écoles, deux classes du Christ- Roi et tout l’Académie Sacré-Cœur, explique Caroline Marinier. Les enfants ont visité le camp, vu notre matériel, etc. En rentrant à la maison, beaucoup ont demandé à leurs parents de les inscrire.»
Ainsi, du 30 juin au 9 août, 122 enfants, âgés de 6 à 12 ans, ont été accueillis, contre 97 l’an passé, soit une augmentation de 30%. Au total, cela fait 130 participants, car certains enfants sont revenus deux fois. Ils étaient accueillis du dimanche soir au vendredi après-midi, avec des activités tous les jours : kayak, théâtre, balades en forêt, jardinage grâce à l’achat de bac de chez Boirec, etc.
«Cette année nous avons eu plus de dons de particuliers, municipalités, entreprises, précise Caroline Marinier. Cela a permis à 55 enfants de bénéficier gratuitement du camp, soit 45% de notre clientèle.» Un partenariat avec les Centres de jeunesse permet d’offrir du répit à des familles d’accueil. De plus, une aide du ministère de l’Education, du Loisir et du Sport, réduit les frais d’inscription pour les
CHASSE-GALERIE
▲ Cette année, le Camp Le Terrier a connu une augmentation de 30% du nombre d’enfants accueillis par rapport à l’an passé.
familles à faibles revenus.
Nouveautés
Deux nouveaux services ont vu le jour cette année. Le programme d’assistant- moniteur, pour les 13-16 ans, a accueilli dix jeunes. Ils ont suivi deux semaines de formation à l’animation et fait une semaine de stage sur le camp sous la supervision des animateurs chargés de les évaluer. A la clef: un certificat.
Le séjour de deux semaines d’expédition en forêt, pour les 12-17 ans, a attiré 11 jeunes. Au programme : canot, camping, cours de GPS, d’interprétation de la nature, etc.
Par ailleurs, le camp a fait l’acquisition de 15 000 $ d’équipements, grâce à une aide de la Caisse populaire Desjardins de la Haute- Gatineau. A cela s’ajoute un bon ratio entre le nombre d’animateurs et d’enfants.
Le ski nautique en revanche n’a pas
marché. «Mais ça ne veut pas dire qu’on n’essayera pas de nouveau la semaine prochaine, précise Caroline Marinier. Le mauvais temps ne nous a pas aidés. C’est une formule qui mérite d’être revue.»
Certification
Le camp a demandé la visite de l’Association des camps du Québec, afin d’être certifié. C’est désormais chose faite. A partir de l’année prochaine, Le Terrier pourra apposer le logo de l’association. Cette certification offre plus de visibilité et permet de bénéficier de services comme des formations pour les animateurs, des programmes d’aide, etc.
«Un travail colossal a été fait, assure Caroline Marinier. Il fallait répondre à 60 normes. Tout a été vérifié, de la formation des animateurs aux menus en passant par la cuisine, le système d’incendie, etc. L’évaluateur a dit que c’est beau de voir un organisme avec
peu de moyens réaliser autant.»
Assurer l’avenir
Le Camp Le Terrier existe depuis 1974. Il est la propriété du Club optimiste, qui le loue à la Fondation Le Terrier, composée de membres du Club optimiste et de partenaires.
Maintenant que la machine est relancée, il faut voir plus loin afin de lui assurer une stabilité financière sur du long terme. «Nous avons encore la subvention du Pacte rural cette année, pour mon salaire, explique Caroline Marinier. Au niveau de la programmation et de notre crédibilité, c’est reparti. Nous avons déjà des demandes pour cet hiver. Mais il faut trouver une solution financière sur du long terme.»
Contact : 819-441-0373, campleterrier.com ou la page Facebook du Camp Le Terrier.
Sylvie Dejouy
Une sculpture au Centre d’interprétation
MANIWAKI - Une belle sculpture en fer forgé est exposée au Centre d’interprétation de l’historique de la protection de la forêt contre le feu. Une œuvre de Donald Doiron sur le thème de la chasse-galerie.
Il s’agit en fait d’une maquette. La vraie sculpture, douze fois plus grosse, n’est encore qu’à l’état de projet. «Nous avons acheté la maquette grâce à une aide de la Ville de Maniwaki», précise Louis-André Hubert, président du conseil d’administration du Centre d’interprétation.
La chasse-galerie est une légende d’Honoré Beaugrand (1848-1906) écrite en 1900. Elle raconte l’histoire de bûcherons qui, à la veille du jour de l’An, sont coincés dans les chantiers des Ross, le long de la rivière Gatineau. S’ennuyant, ils font un pacte avec le diable afin de faire voler un canot pour qu’ils puissent rendre visite à leurs femmes. Ils devront cependant éviter de blasphémer durant la traversée, ne pas heurter les clochers des églises avec le canot et être de retour avant six heures le lendemain matin. Sinon, ils perdront leurs âmes.
Alors que nombreux sont ceux qui s’attribuent la légende de la chasse-galerie, Louis-André Hubert l’affirme haut et
fort, les racines de cette histoire sont dans la Vallée-de-la-Gatineau. «Quand le Rabaska prend son envol, il longe la rivière Gatineau, commente Louis-André Hubert. C’est important qu’on s’approprie cette légende et qu’on la mette en valeur. C’est dans ce contexte que Donald Doiron a adhéré au projet.»
Expo photos
Toujours sur le thème des travailleurs forestiers, le Centre d’interprétation organise une exposition de 40 photos issues des archives de la CIP inc. Elles retracent l’histoire de l’entreprise de 1930 à 1990.
«Cette exposition fait suite à notre projet de mise en valeur des archives de la CIP Inc, explique le directeur du centre François Ledoux. Elle est organisée en collaboration avec le Château Logue hôtel.»
Gratuite, l’exposition sera visible jusqu’à Noël. Tout le monde est invité au lancement officiel, jeudi 26 septembre, à l’occasion d’un 5 à 7 avec vin et fromage dans la verrière du Château Logue.
Par ailleurs, un concours «On compte les billots» est organisé. Il s’agit de compter les billots de bois dans une grande photo. Les participants ont jusqu’à Noël pour compter. Des prix seront offerts
▲ Louis-André Hubert, président du conseil d’administration du Centre d’interprétation de la protection de la forêt contre le feu, et François Ledoux, directeur, présentent la sculpture de Donald Doiron sur le thème de la chasse-galerie.
par tirage au sort.
A noter que le Centre d’interprétation de la protection de la forêt contre le feu est subventionné par le ministère de la
Culture et des Communications ainsi que la Ville de Maniwaki.
Sylvie Dejouy


































































































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