Page 2 - La Gatineau 24 octobre 2013
P. 2

2 24 octobre 2013 La Gatineau ÉLECTIONS À LA MAIRIE
Les candidats
rencontrent
les aînés
MANIWAKI - Robert Coulombe, Maurice Richard et Henri Côté, les trois candidats à la mairie de Maniwaki, ont rencontré les résidents de la Belle époque, lundi 21 octobre, à la demande des proprié- taires Sylvie Jolivette et Jessica Lafrenière. Une trentaine d’aînés sont venus écouter leurs promesses électorales.
Les candidats ont d’abord été invités à pré- senter leurs programmes, ce qu’ils sont prêts à faire, s’ils sont élus, pour les aînés mais aussi leurs enfants et petits-enfants.
Premier à prendre la parole, le maire sor- tant Robert Coulombe a tenu à préciser que, si on parle beaucoup d’exode des jeunes et de création d’emplois, malgré tout depuis qu’il est élu «50 millions de dollars ont été investis dans le milieu et le taux d’endette- ment a baissé». Il est convaincu que la confiance n’a pas disparu à Maniwaki. Par ailleurs, Robert Coulombe a tenu à préciser que «le conseil municipal travaille vers l’avenir et on fait fi des chicanes qui peuvent avoir eu lieu».
Concernant son programme, le maire sortant a parlé du projet de centre commer- cial à la sortie nord de Maniwaki, près de l’hôpital : «Cela fait un an que nous travail- lons sur ce projet. Il pourrait être accompa- gné d’un autre projet, résidentiel, derrière l’hôpital. On travaille aussi pour développer les activités sportives, comme par exemple la patinoire extérieure qui servira à l’année, et pour le maintien des équipements.»
Concernant la jeunesse, «les dirigeants de demain», Robert Coulombe souhaite mettre en place un comité de jeunes citoyens et collaborer avec la commission scolaire au niveau de l’éducation. Il promet aussi d’apporter des correctifs au service d’urbanisme et de changer certains réglements.
Robert Coulombe a parlé de fusions de services entre municipalités voisines : «Il faut travailler avec les municipalités voisines et voir ce qu’on pourrait partager.» Enfin, il a évoqué la politique Municipalité amie des aînés, élaborée dernièrement : «Elle a été
JOANE POULIN
Rencontre avec
la candidate
GRACEFIELD - L’AFEAS de Gracefield organise un souper- conférence, pour les femmes, avec la candidate au poste de la maire, Joane Poulin, ce jeudi 24 octobre à 17h30 Place Vimy.
Bienvenue à toutes les femmes intéressées à mieux la connaitre, à connaitre ses objectifs et les raisons qui la motivent à poser sa candidature.
Info: Denise, présidente, 819-467-2169.
▶ De gauche à droite : Maurice Richard, Henri Côté, Robert Coulombe, Jessica Lafrenière, Sylvie Jolivette.
faite avec vous et pour vous afin de donner une saine qualité de vie aux gens de Maniwaki, dans l’ensemble de la ville. C’est une politique adoptée pour vos besoins.»
Maurice Richard lui a succédé. Regroupement des services, zonage, éduca- tion, taxation, ont été évoqués. «Souvent les politiciens oublient le côté humain, a-t-il ensuite déclaré. J’appelle ça l’implication sociale. J’ai envie de m’impliquer, je suis un gars de terrain, je fais le tour de la ville, je parle aux gens et ça fait 50 ans que je fais ça. Nous avons une belle ville avec beaucoup de fleurs, mais j’ai rencontré des gens qui ont besoin de plus que des fleurs. Les jeunes ont besoin d’écoute. Des aînés ne se sentent pas en sécurité dans certains quartiers.»
S’il est élu, Maurice Richard promet d’être «à l’écoute des démunis. Travailler pour garder nos jeunes et moins jeunes ici. Je vais voir au développement de la région, encourager les jeunes à s’impliquer sociale- ment, être à l’écoute des jeunes familles et améliorer la qualité de vie des personnes handicapées.»
Enfin, Henri Côté a présenté son plan TIR : transparence, intégrité, revitalisation. Un plan en trois axes : développement éco- nomique, bien être et développement de la collectivité, redonner à Maniwaki sont sta- tut de pôle économique de la région (lire La Gatineau du jeudi 17 octobre).
Zones inondables
Durant la période de questions, plusieurs sujets ont été abordés : sécurité pour traver- ser, éloignement des enfants et petits-en- fants qui ont quitté la région, bâtiments en mauvais état dans la ville.
Mme Nault a aussi lancé le débat sur le problème des zones inondables. Propriétaire de lots dans Maniwaki, elle affirme être incapable de les vendre. «Il faut changer ces réglements, les adapter à notre ville, selon Maurice Richard. Travailler pour favoriser le développement industriel, commercial et résidentiel. C’est une de mes priorités.»
Robert Coulombe a expliqué que 20% du territoire de Maniwaki est classé zone inondable. «Le classement des zones inon- dables n’est pas une réglementation muni- cipale, a ajouté le maire. C’est le gouverne- ment québécois, par le biais du ministère des Ressources naturelles, qui a évalué tout le territoire du Québec. Pour les zones 0-20 ans, il est impossible de faire quoique ce soit. Nous sommes actuellement en appel d’offres pour refaire avec des firmes d’ex- perts une évaluation des zones inondables mais ça coûte beaucoup d’argent.»
Pour Henri Côté, c’est du côté du minis- tère des Ressources naturelles qu’il faut se tourner. Il se prononce aussi pour «une révi- sion du taux de taxation des terrains concer- nés. Il faudrait aussi leur trouver d’autres vocations et voir quelles structures on pour- rait mettre en place pour limiter les risques d’inondation.»
Sylvie Dejouy


































































































   1   2   3   4   5