Page 4 - La Gatineau 24 octobre 2013

4 24 octobre 2013 La Gatineau
NOUVELLE SALLE DE SPECTACLES
La MCVG accorde sept contrats
MANIWAKI - La Maison de la culture de la Vallée-de-la-Gatineau (MCVG) a octroyé, au cours des dernières semaines, sept contrats dans le cadre du projet de transformation de l’Auditorium de la Cité étudiante en salle de spectacle professionnelle. Jusqu’à date, la MCVG a pris des engagements totalisant près de 240 000 $, y compris l’embauche du gestionnaire de projet.
Une conférence de presse était organisée mardi 22 octobre en présence des partenaires. «Le dossier avance rapidement depuis le début septembre, a souligné le président de la MCVG, Michel Gauthier. Plusieurs experts, dont ceux de la scénographie et de l’ingénierie, sont déjà passés sur place. D’ailleurs, des ingénieurs en structure et en mécanique sont présents aujourd’hui dans le cadre des mandats qui leur ont été octroyés.»
Tous ces mandats devraient permettre de compléter l’étude et l’analyse de la structure actuelle de l’édifice, ainsi que d’établir de façon plus précise les coûts du projet final. Ils permettent également de vérifier la présence ou non de contamination dans le sol ou la structure, la capacité et la disposition des sièges de la future salle ou encore les modifications à apporter pour l’acoustique.
«C’est ce qu’on appelle l’étude de faisabilité et c’est après le dépôt de ce
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▲ De gauche à droite : Marc Dumouchel, gestionnaire de projet ; Yves Auger, ingénieur en structures ; Michel Gauthier, président de la MCVG ; Robert Ledoux, architecte.
rapport que le ministère se penchera sur l’enveloppe budgétaire et l’approbation finale du projet», précise M. Gauthier. C’est également à ce moment-là que sera prise la décision sur la tenue d’un concours d’architecture ou le passage directement à un appel d’offres.
«Pour le moment, nous progressons au rythme prévu lors de la préparation des mandats, le printemps dernier, selon M. Gauthier. Ce qui signifie un échéancier où les travaux de construction pourraient débuter le printemps prochain, à tout le moins au début de l’été, et une livraison de l’édifice environ six mois plus tard. On se croise les doigts parce que bien des facteurs peuvent prolonger les délais. Mais je peux assurer que ça ne viendra pas de nos partenaires, à commencer par le ministère de la Culture dont l’intérêt
envers le projet est toujours aussi important et le soutien toujours aussi fervent.»
Selon le président de la MCVG ce projet est d’ailleurs un exemple de concertation du milieu et de pleine collaboration avec le ministère de la Culture et des Communications. «Peu de projets sont aussi solidement attachés», a-t-il expliqué, en rappelant entre autres le protocole à long terme signé avec la Commission scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais et la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau.
«La présidente de la Commission scolaire, Mme Diane Nault, a été associée de très près et avec un grand intérêt à cet exercice, ajoute Michel Gauthier. De même, le maire de Maniwaki, Robert Coulombe, et le
préfet de la MRC, Pierre Rondeau, ont appuyé fermement la signature du protocole et l’engagement à long terme de la MRC. Et la députée Stéphanie a été présente dans toutes les étapes, notamment lorsqu’est venu le moment de chiffrer le montant annoncé lors de l’accord de principe avec le ministère.» M. Gauthier estime important de souligner cette collaboration sans faille entre toutes les parties impliquées.
«Il s’agit d’un projet qui frisera les 7 millions $, l’un des plus importants dans la région au cours des dernières années, précise-t-il. Comme tout le monde, je trouve parfois que c’est long, mais c’est un processus pour lequel il faut être patient. Et rappelons-nous que l’attente n’est jamais longue... une fois qu’elle est terminée.»
ÉLECTIONS MUNICIPALES
Des pancartes détériorées
LA GATINEAU - À l’approche des élections, certaines tensions se font parfois sentir. Ça se traduit notamment par des pancartes électorales dégradées. Quelques candidats ont affirmé avoir été victimes de ce phénomène.
Henri Côté notamment, candidat à la mairie de Maniwaki, qui a installé des pancartes un peu partout dans la ville, assure que certaines d’entre elles ont été dégradées durant la fin de semaine du 19 et 20 octobre. Sa réponse : «On va en remettre d’autres et on va en remettre plus.»
À Denholm, Gaétan Guindon, lui aussi candidat à la mairie, s’est fait voler plusieurs pancartes, notamment une à l’intersection
des chemins Voyageur et Paugan, l’autre au croisement des chemins Poisson blanc et Voyageur. La Sûreté du Québec a été avisée.
Steve Stosik, à Aumond, n’est pas candidat aux élections municipales. Mais le propriétaire de la Carrière et sablière d’Aumond s’est aperçu samedi 19 octobre qu’une pancarte promotionnelle de son entreprise, chemin Daoust, avait été jetée à terre, donc du même coup détériorée, et remplacée par une pancarte électorale du maire sortant Denis Charron.
«Ça prenait une échelle pour faire ça, selon Steve Stosik. La pancarte a été placée exactement à l’emplacement où était la
mienne. La SQ m’a dit qu’il faut prendre les responsables sur le fait. Je n’ai pas envie d’embarquer dans des procédures.»
Le maire Denis Charon nie catégoriquement être à l’origine de ce remplacement de pancarte, précisant même ne pas avoir eu connaissance qu’une pancarte de l’entreprise de Steve Stosik se situait à cet endroit.
À la lumière de ces histoires, il est bon de rappeler que tout le monde, que l’on soit pour ou contre, a le droit de se présenter, c’est la démocratie. Ce seront aux citoyens de décider pour qui ils ont envie de voter.
Sylvie Dejouy