Page 8 - La Gatineau 31 octobre 2013
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8 31 octobre 2013 La Gatineau
SEMAINE DE RÉDUCTION DES DÉCHETS
L’Écocentre s’implique et sensibilise
MANIWAKI - L’Écocentre de la Vallée- de-la-Gatineau a organisé des activités de collecte et de sensibilisation pour la Semaine québécoise de réduction des déchets du 19 au 27 octobre.
Jessica Mallette, chargée de projet au service d’hygiène en milieu environnement à la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau, s’est déplacée chez les gens et les orga- nismes en suivant l’approche 3R : Réduction, Réemploi et Recyclage. «Je recueillais des objets pour leur donner une nouvelle vie et je les remettais au Centre Jean Bosco. Je sensibilisais les gens à l’Écocentre. J’ai parlé aux citoyens. J’ai fait une caractérisation dans un organisme, j’ai regardé leurs déchets et il y a encore un tiers des déchets qui auraient pu être com- postés et un tiers recyclés.»
En 2012, la MRC de la Vallée-de-la- Gatineau est devenue membre de Tricentris, le centre de tri de Gatineau. C’est là que les matières recyclables de la
région sont triées, pour ensuite être expé- diées dans une usine de transformation. L’Écocentre de la Vallée-de-la-Gatineau est ouvert à tous, individus et entreprises, qui souhaitent y déposer plusieurs types de résidus et fonctionne sur le principe d’uti- lisateur/payeur. Certaines matières peuvent être déposées sans frais également.
«Les Québécois sont les plus gros pro- ducteurs de déchets au monde par per- sonne, soit 13 millions de tonnes, ce qui équivaut à environ 25 tonnes de déchets par minute. Beaucoup de ces déchets pour- raient être recyclés ou compostés», note Mme Mallette.
L’écocentre de Maniwaki est somme toute assez populaire. «La population est là, participe bien», affirme Mme Kimberley Mason, directrice du service d’hygiène en milieu environnement à la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau. On a d’ailleurs des projets d’expansion pour «redisposer et ajouter des enclos pour les
▲ Jessica Mallette, chargée de projet au service d’hygiène en milieu environnement à la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau.
DU NOUVEAU AU SALON JEANNE D’ARC
Une jeune coiffeuse passionnée
MANIWAKI - Mme Jeanne D’Arc Dault est coiffeuse depuis près de 50 ans. Elle a presque toujours travaillé seule, mais depuis quelques semaines, elle loue une chaise dans son salon à une nouvelle coiffeuse de la région, Anne Plouffe. «La première fois que je l’ai rencontrée, dit Jeanne D’Arc, j’ai su que ça cliquait bien entre nous. Elle est très bonne et je voulais lui donner sa chance.»
Anne Plouffe, originaire d’Egan-Sud, a toujours su qu’elle voulait devenir coiffeuse. Elle est allée suivre une formation à Mont- Laurier, pour revenir à Maniwaki où elle a travaillé pendant 9 mois, avant d’entreprendre des démarches pour devenir travailleuse autonome. C’est au Salon Jeanne D’Arc que ce rêve devient réalité. «Elle a la moitié du salon et moi l’autre moitié», souligne Jeanne D’Arc, qui dit ne pas prendre de nouvelle clientèle, mais ne pas arrêter non plus. «Les gens pourront
choisir s’ils veulent Anne ou moi. Elle connaît des techniques que je ne connais pas et je connais des choses que je peux lui montrer aussi.»
Anne Plouffe est une passionnée de coiffure. Elle rêve de participer à des événements comme des expositions, des salons de la coiffure où elle pourrait créer sur place devant public. «J’aime les couleurs, les styles, j’aime le punch, les effets spéciaux, créer du nouveau», dit-elle avec enthousiasme.
À la fin vingtaine, son objectif comme coiffeuse autonome en est un à long terme. «J’aime les gens, c’est ce que je veux vraiment et je suis encouragée. Je veux que les personnes aiment se voir après que je les ai coiffées, qu’elles s’aiment et qu’elles aient hâte d’aller chez la coiffeuse.»
Janique Robitaille
▲ Jeanne D’Arc Dault et Anne Plouffe, coiffeuses.
matières et agrandir pour entreposer et gérer plus de bois, parce que dès 2014, on n’aura pas le droit d’enfouir le bois.» En Outaouais, il y a seulement deux
écocentres, celui de Gatineau et celui de Maniwaki.
Janique Robitaille
SOUPER POUR LA PETITE ÉCOLE DE RANG
Une levée de fonds, deux causes
BOUCHETTE - Un souper spaghetti a été donné en vue d’amasser des fonds pour le projet de restauration et d’aménagement en musée de la petite école de rang de Bouchette.
On y a présenté un diaporama de photographies de l’école pour informer la population sur le projet et on y vendait des billets pour devenir l’ami de la petite école de Bouchette.
Cette levée de fonds servait par la même occasion de levée de fonds pour l’organisme L’Entraide de la Vallée, qui a préparé la sauce à spaghetti. «Les billets pour le souper étaient 10 dollars. 6 dollars vont au projet de l’école de rang et 4 dollars par billet vendu est remis à L’Entraide de la Vallée», explique Mme Françoise Major,
présidente du Comité de la petite école de rang de Bouchette.
L’événement avait lieu jeudi le 24 octobre à la salle Apollo de Maniwaki. «Le comité de la petite école de rang de Bouchette remercie les 68 personnes qui sont venues partager ce souper. Un gros merci aussi à nos commanditaires», conclut Mme Major.
Janique Robitaille
▶ Le Comité de la petite école de rang de Bouchette, Georgette Blais Grondin, Marc Saumure, Lucie Bruneau, Céline Saumure Gorman, Françoise Major, Claire Lapointe, Diana Paul Lefebvre, Cécile Lefebvre, Michelyne Belair, Lucille Labelle et Isabelle Saumure Morin, (Lise Pelletier Anvik, absente de la photo).


































































































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