Page 16 - La Gatineau 21 novembre 2013
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16 21 novembre 2013 La Gatineau VIACTIVE
Les retraités bougent
LA GATINEAU - Une dizaine de personnes ont participé à la formation d’animateurs et d’animatrices Viactive, au Centre des loisirs de de Maniwaki. Le programme Viactive est une initiative du programme Kino-Québec, soutenu par l’Agence de la santé et des services sociaux de l’Outaouais et coordonné par l’Académie des retraités de l’Outaouais. Ce programme est conçu pour sensibiliser et initier les personnes retraitées à la pratique régulière d’activités physiques.
«Le Centre de santé et des services sociaux de la Vallée-de-la-Gatineau et la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau trouvaient important d’aller de l’avant face à la réalité du vieillissement de la population, explique Maxim Raymond, coordonnatrice des loisirs à la MRC. Il est prouvé que la pratique régulière d’activités physiques atténue les effets du vieillissement.»
Joanne Lafrenière, organisatrice communautaire responsable des saines habitudes de vie pour le CSSSVG, est la répondante du programme Viactive pour le territoire. «La force de ce programme, c’est qu’il permet à nos gens d’un certain âge, non seulement de rester actifs physiquement mais également de se réseauter, de briser l’isolement tout en ayant du plaisir, explique- t-elle. Il est conçu pour être animé par les aînés pour les aînés et cette particularité permet, comme participant, de pouvoir s’identifier à l’animateur qui devient un modèle, une inspiration. Avec ou sans canne, assis ou debout, les routines sont accessibles et sécuritaires. Le programme Viactive et le Programme Intégré d’Équilibre Dynamique (PIED) sont deux excellentes façons de se maintenir en forme quand vieillir en santé est un enjeu de société. Vive les saines habitudes de vie!»
Les personnes qui ont suivi la formation sont maintenant certifiées animateurs ou animatrices Viactive. Elles sont prêtes à
▲ Les participants à la formation Viactive avec, de gauche à droite, à l’arrière : Cécile Labelle, Marie-Claude Cyr, Hélène Jolivette-Fournier, Joanne Lafrenière, Nicole Simoneau, Germande Séguin, Armandine Jetté et Roland Mercier. En avant : France Caouette, Johanne Champagne et Claire Bénard.
déployer le mouvement Viactive pour permettre aux retraités de la région d’être initiés et de pratiquer des activités physiques en toute sécurité.
Pour information, il suffira de consulter les médias locaux ou de contacter Joanne Lafrenière au 819-463-4809, poste 3333 ou par courriel à joanne.lafreniere@ssss.gouv. qc.ca ; Johanne Champagne, conseillère Viactive au 819420-0202 ou par courriel à aro2.viactive@videotron.ca
Les organisateurs tiennent à remercier la ville de Maniwaki ainsi que Johanne Champagne et France Caouette, de l’Académie des retraités de l’Outaouais, qui se sont déplacées pour offrir la formation.
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La première phase du deuil
Le déni, état de choc nécessaire
L’annonce du décès d’un proche provoque habituellement un intense état de choc. Les mots prononcés sont comme autant de coups brutaux sur Ia tête et enfoncent celui qui les reçoit dans un monde ou Ia réalité n’a plus d’emprise. Cet état, ou Ia douleur existe mais ne se rend pas encore au cerveau, permet à l’endeuillé de demeurer engourdi, protégé du chagrin, durant quelques secondes ou pendant plusieurs jours.
La douleur à affronter est tellement accablante que cette période de déni est souvent nécessaire à l’endeuillé. En effet, en protégeant son corps et son esprit d’une telle violence émotive, cet état permet à Ia personne touchée par Ia mort d’apprivoiser lentement I’idée de son deuil à venir.
Le déni et ses symptômes physiques
Ceux qui ont vécu l’annonce de Ia mort d’un proche se souviendront sans doute des mots prononcés et de cet état physique dans lequel ils ont été plongés. Le coeur se met à battre très vite, comme s’il prenait soudain toute Ia place disponible; parfois, un vent glacial s’engouffre dans tout le corps et y installe le froid. Les jambes deviennent en coton, refusant soudain de porter ce corps rendu si lourd.
Une baisse de tension artérielle peut également se produire, de même que des difficultés à respirer. L’impression que tout bouge au ralenti s’installe. Le temps passe sans trop que l’on s’en aperçoive, les minutes ressemblent à des heures, les heures aux journées. La notion du temps n’existe plus.
Si Ia période du déni se prolonge, il peut arriver que Ia personne en deuil perde l’appétit et rencontre des difficultés à s’endormir. La vie quotidienne et ses besoins vitaux sont pour l’instant dans un univers lointain. Respirer, manger, dormir, même bouger, sont des difficultés à surmonter, comme autant de batailles que l’on n’a pas encore Ia force de mener.
Pour sortir de l’engourdissement
II est parfois extrêmement difficile d’accepter de sortir de ce cocon protecteur qui protège de l’insupportable et retarde l’affrontement de Ia réalité.
C’est souvent l’enterrement qui déclenche l’entrée dans Ia deuxième phase du deuil. Cette seconde étape, si douloureuse mais tellement essentielle, ou les nuages protecteurs se dissipent pour laisser Ia place au véritable travail de deuil et à son cortège d’émotions.
Débute alors une période turbulente. L’endeuillé a maintenant un travail bien personnel à accomplir, un travail difficile, où il devra s’acharner et persister. Car ouvrir son cceur à Ia douleur est difficile et bouleversant : ce
plongeon est effrayant et entraînera l’endeuillé dans des espaces
intimes et sans doute inconnus de son être profond.
Au sortir de Ia période de déni, c’est une quête individuelle qui débute, un voyage long et éprouvant, certes, mais nécessaire à un retour à Ia vie, au mieux-être.
CHRONIQUE
SOUPER DE L’ÉCOLE LAVAL
Pour les enfants
SAINTE-THÉRÈSE-DE-LA- GATINEAU - Cent personnes ont assisté au souper bénéfice moules-frites du comité garderie de l’école Laval. Une activité qui a permis d’amasser 2 200$ qui iront aux activités scolaires et parascolaires.
Il s’agissait de la 4e édition du souper moules-frites, la 8e du souper bénéfice du comité garderie. Celui-ci se compose de parents d’élèves et reçoit l’appui de conseillers municipaux ainsi que du maire, dont le siège est désormais occupé par André Carle.
Chaque année, les bénéfices du souper sont remis à l’OPP. Habituellement, l’argent collecté revient à la garderie de l’école, qui
accueille une dizaine d’enfants, afin de combler le déficit enregistré tous les ans. Mais cette année, près de 6 000$ avaient été collectés à l’occasion de la Saint-Jean- Baptiste. C’est pourquoi les profits de la soirée moules-frites serviront à l’organisation d’activités pour les enfants.
L’école accueille 15 élèves. «Même s’ils ne sont pas nombreux, le coût du kilomètre n’est pas moins cher, explique Valérie Carle, enseignante au troisième cycle et membre de l’OPP. Et nous ne voulons pas que les enfants soient pénalisés. D’où ce souper bénéfice.»
Sylvie Dejouy
▲ Les organisateurs du souper bénéfice moules-frites qui a réuni 100 personnes (photo Natacha Desjardins).


































































































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