Page 4 - La Gatineau 21 novembre 2013
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4 21 novembre 2013 La Gatineau
LAITERIES DE L’OUTAOUAIS ET TROIS VALLÉES
«Les consommateurs choisiront»
LA GATINEAU - Les produits de la Laiterie de l’Outaouais sont maintenant disponibles dans la région. La compagnie a en effet étendu son territoire de livraison jusqu’en Haute-Gatineau. «Depuis quelques temps, il y avait une demande de marchands de la Vallée-de-la-Gatineau, explique Stéphane Jobin, directeur des ventes. Mais nous n’avions pas la logistique pour venir ici. L’opportunité s’est présentée avec Richard Raymond, qui s’assurera d’approvisionner différents détaillants de la Haute-Gatineau.»
Stéphane Jobin l’assure : «Depuis trois semaines, c’est une histoire à succès. Nous sommes bien accueillis. La réceptivité des marchands est au-delà de nos attentes. Nous avons une vingtaine de points de vente pour le moment mais nous espérons être dans tous ceux de la
Vallée-de-la-Gatineau.»
«Ce qui est d’autant plus remarquable, c’est que la Laiterie de l’Outaouais compte déjà comme fournisseurs des producteurs laitiers de la Haute-Gatineau ainsi que plusieurs membres de la Coopérative des consommateurs à Maniwaki, ajoute Georges Émond, PDG de la Laiterie de l’Outaouais. Puisque nous avons la volonté d’encourager les producteurs locaux, il nous a semblé naturel de développer un itinéraire de livraison dans cette partie de l’Outaouais qui représente une agglomération d’environ 8 000 habitants.»
Cinq nouveaux réservoirs seront installés à l’usine. Cet investissement de 375 000 $ permettra à la Laiterie de l’Outaouais d’augmenter sa capacité de production de 40 500 litres. Avec les travaux
d’agrandissement de l’entrepôt terminés cet automne, l’usine compte maintenant 16 500 pieds carrés.
Concurrence
Stéphane Jobin l’assure : «Toutes sortes de choses sont véhiculées mais on ne s’en vient pas ici contre les Trois Vallées ou pour tasser quelconque laiterie. On vient ici pour faire notre place. Ce n’est pas une offensive contre quelqu’un mais un développement du territoire, nous laissons les consommateurs décider.»
Du côté de la Laiterie des Trois Vallées, le discours officiel se veut aussi non offensif. «Nous n’entrons pas en guerre, la compétition est saine car on donne le choix aux consommateurs», commentaient Stéphane Morel, président du conseil d’administration, et Gilles Turgeon, directeur général, lors d’une conférence de presse le jour de l’annonce de la nouvelle. Ce qu’ils souhaitaient alors, «c’est de promouvoir la laiterie», rappelant notamment leur implication dans la Chambre de commerce Maniwaki Vallée- de-la-Gatineau, les commandites pour différents événements locaux et la vingtaine d’emplois créés.
La Laiterie des Trois Vallées au départ, c’était 85 producteurs dont 13 de la Haute- Gatineau. Aujourd’hui, elle compte 10 producteurs dans la Haute-Gatineau, dont 6 qui sont actionnaires. Ils sont 53 producteurs actionnaires sur l’ensemble de son territoire qui couvre la
Vallée-de-la-Gatineau, la Vallée-de-la- Rouge et la Vallée-de-la-Lièvre. «C’est le seul projet entre les trois vallées, assure Stéphane Morel. Nous avons réussi à contrer les barrières administratives.» Le résultat aujourd’hui : 3 millions de litres de lait par an, environ 60 000 litres par semaine.
Stéphane Morel et Gilles Turgeon reconnaissent «qu’il y aura une transition, avec un nouveau distributeur à Maniwaki, donc deux au total dans la région. Nous sommes ici pour rester. Si le chiffre d’affaire baisse, nous allons réagir et poser des actions afin d’aller chercher d’autres clients».
Si le ton se veut officiellement courtois entre les deux laiteries, Stéphane Morel reconnaît que ce sont notamment des employés de la Laiterie des Trois Vallées qui ont lancé la Laiterie de l’Outaouais : «Ils sont partis avec une expertise qu’on avait développé.» Par ailleurs, hasard ou coïncidence provoquée, lorsque nous avons rencontré les responsables de la Laiterie des Trois Vallées dans un restaurant de Maniwaki, des responsables de la concurrence étaient aussi là.
Quoiqu’il en soit, cette concurrence pourrait profiter à la région puisque les deux laiteries promettent de s’impliquer dans la communauté et de commanditer différents événements.
Sylvie Dejouy
CAISSE POPULAIRE
Un appui financier au FIL
MANIWAKI - La Maison de la culture Vallée-de-la-Gatineau a reçu une aide financière de la Caisse populaire Desjardins de la Haute-Gatineau. Les dirigeants ont convenu de verser 5 000 $ pour l’édition 2013 du Festival Images et Lieux, qui serviront entre autres à
encourager le cinéma jeunesse, ainsi qu’à la bourse jeune cinéaste remise lors du festival.
La Caisse est heureuse de participer financièrement à ce projet, soulignant que cela répond «à un besoin essentiel pour la culture dans la région».
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Courrier du lecteur
Renier ses origines ?
▲ Annie Montpetit et Anick Malette, notre nouvelle équipe de conseillères publicitaires.
Le ministre Drainville croit qu’il faut enle- ver le crucifix à l’Assemblée nationale sous prétexte que l’État est laïc et qu’il ne doit pas montrer de préférence religieuse. Si nous suivons cette logique, il faudrait aussi enlever les statues des religieux(ses) de la façade du parlement : Marie de
l’Incarnation, saint Jean de Brébeuf, etc. Il faudrait aussi changer le drapeau du Québec car la croix blanche sur le fond bleu représente la foi chrétienne québécoise. Tant qu’à y être, il faudrait bien enlever aussi les fleurs de Lys, qui représentent la royauté française. Ces symboles
représentent les origines des Québécois. Pourquoi vouloir les effacer ? Un peuple qui cache ou détruit ses symboles, je ne sais pas ce que c’est. Mais est-ce que c’est bien ?
Ward O’Connor, Montcerf-Lytton


































































































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