Page 4 - La Gatineau 30 janvier 2014
P. 4

4 30 janvier 2014 La Gatineau DOMAINE BITOBI
Aucune aide un an après la tempête
GRAND-REMOUS - Il y a un an, nous les avions rencontrés pour faire le point sur les dégâts causés par la tempête de neige de décembre 2012. Aujourd’hui, Diane Lemelin et Alain Verpaelst, du Domaine Bitobi, déplorent n’avoir reçu aucune aide pour compenser les frais.
Le couple est originaire des Cantons de l’est. En novembre dernier, cela a fait deux ans qu’ils sont à la tête de la pourvoirie. Coup de cœur ou coup de tête, ils avaient tout laissé derrière eux pour s’installer ici. «J’étais designer d’intérieur et Alain paysagiste, explique Diane Lemelin. L’opportunité s’est présentée, en trois semaines on a décidé de quitter emplois, maison, amis, famille, pour devenir gestionnaires du domaine.»
Le Domaine Bitobi est la propriété de trois actionnaires suisses. Diane et Alain ont eu pour mandat de le remettre sur pied. Malheureusement, la tempête est passée par là, alors que c’était leur premier hiver en tant que relais motoneige. En effet, le couple venait d’ouvrir un sentier afin de rejoindre le sentier principal de motoneige.
«Il y avait un kilomètre et demi de sentier fermé à cause des arbres tombés, se souvient Alain. Nous avons travaillé fort pendant trois semaines, à trois, afin de sauver la saison.» Difficile d’évaluer la perte de clientèle, sans pouvoir comparer avec l’année précédente. Mais au total, la tempête leur a coûté quelques milliers de dollars.
Pourtant, malgré de nombreuses
La Gatineau
135-B, route 105, Maniwaki Maniwaki (Québec) J9E 3A9 Tél.: 819-449-1725
Téléc.: 819-449-5108
Réception : Jannick Larivière Publicité : publicite@lagatineau.com
Anick Malette, conseillère publicitaire
Rédaction : redaction@lagatineau.com Sylvie Dejouy, directrice de l’information Janique Robitaille, journaliste Infographie :
Martin Aubin, Stéfane Bogé, Jessica Robitaille Comptabilité, encartage, distribution :
Denise Lacourcière
Direction: direction@lagatineau.com André Benoît
Heures d’ouverture :
Du lundi au vendredi de 8h30 à 16h30. Heure de tombée : Le mardi à 12h.
Votre journal local est la propriété d’un groupe d’actionnaires de la région. Il est produit par une équipe de professionnels qui mettent tout en oeuvre pour vous servir adéquatement.
Conseil d’administration :
Pierre Piché, président, Maurice St-Amour, vice-président Denis Gendron, secrétaire-trésorier, André Benoît, Raynald Hamel, Yves Cousineau, André Lapointe
Publié le jeudi, et monté dans nos ateliers par Les Éditions La Gatineau Ltée, 135-B, route 105, Maniwaki
Imprimé à l’Imprimerie Qualimax
130, Adrien-Robert, Gatineau (Québec)
Courrier de deuxième classe, enregistrement n° 0535 Dépôt légal : Bibliothèque Nationale du Québec. Tirage : 11 300 copies.
Représentation nationale :
Montréal : 514-866-3131 Toronto : 416-362-4488
démarches, le couple n’a obtenu aucune aide du gouvernement. La raison : les propriétaires ne sont pas résidents du Canada. «Nous nous sommes impliqués dans SOS Vallée-de-la-Gatineau, raconte Diane. On a frappé à plusieurs portes. On a envoyé des lettres à tout le monde mais on a reçu que des refus, même si nous mêmes sommes Canadiens.»
Le couple déplore qu’on ne les ait pas aidés, à un moment où il leur a fallu investir beaucoup dans le domaine. En effet, celui-ci compte cinq chalets dont deux fonctionnels en hiver et un loft. Ils ont agrandi leur pavillon principal afin d’accueillir les motoneigistes qui viennent souper, coucher et déjeuner. Ils ont installé un jacousie et un sauna extérieurs. Et les projets ne manquent pas : le couple veut développer des forfaits plein air en famille ou en groupe, location de raquettes, sentiers de ski de fond, la glisse, les massages, faire un partenariat pour proposer des randonnées en traîneaux à chiens, développer la pêche blanche.
«Les gens cherchent de la nouveauté, assure Diane. Il faut donc investir pour répondre à la demande. On essaye de développer, d’avancer, même si c’est difficile de survivre dans le tourisme car on vit selon la température. Il faut trouver un paquet d’idées, pour offrir quelque chose de différent, par exemple en accueillant les motoneigistes dehors avec un feu et un vin chaud. Il faut aussi être capable d’investir
▲ Depuis un peu plus de deux ans, Diane Lemelin et Alain Verpaelst gèrent le Domaine Bitobi.
INTRODUCTIONS PAR EFFRACTION Quatre personnes arrêtées
soi-même sans compter sur le gouvernement.»
Comme certaines personnes l’ont mentionné après la tempête, Diane et Alain ont aussi le sentiment que la région est délaissée : «On a l’impression que le gouvernement ne fait pas grand chose pour les régions éloignées. On le voit bien si on compare à là d’où on vient.»
Malgré tout, le couple ne regrette pas de
s’être lancé dans cette aventure. Selon eux, la survie des entreprises touristiques passe par l’entraide : «Il faut s’envoyer des clients. On essaye aussi d’utiliser les produits de la région pour préparer nos repas.»
À noter que le Domaine Bitobi organise une journée porte-ouverte le 23 février, de 11h à 13h, réservée aux motoneigistes.
Sylvie Dejouy
accusations, dont introduction par effraction, tentative de vol, vol et recel. L’enquête se poursuit.
Toute personne ayant des informations sur des activités de nature criminelle ou des événements suspects peut les transmettre, en tout temps et de façon confidentielle, à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264.
LAC SAINTE-MARIE - Les policiers du poste de la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau de la Sûreté du Québec, en collaboration avec les policiers de la Sécurité publique de la MRC des Collines-de-l’Outaouais, ont procédé à l’arrestation de quatre personnes vers 6h30, le 25 janvier dernier.
Un homme et une femme de 29 ans et un autre homme de 35 ans, de Smiths Falls en
Ontario, ainsi qu’une femme de 20 ans, d’Ottawa, ont été interrogés puis libérés par promesse de comparaître. Ils auraient commis une série d’introductions par effraction et de vols dans le secteur de Lac Sainte-Marie.
Ils doivent revenir devant la justice le 16 avril prochain, au palais de justice de Gatineau, et pourraient faire face à plusieurs
INCENDIE
Une maison détruite par le feu
CAYAMANT - Un incendie s’est déclaré dans une résidence, au 32 chemin du Lac à l’arche. Les pompiers ont reçu l’appel vendredi, à 14h38.
«À l’arrivée, le feu sortait par les corniches, explique le directeur du service incendie de Cayamant, Danny Aubé. Nous avons défoncé une porte
Courrier du lecteur
pour entrer à l’intérieur. Le plancher était tout brûlé donc il n’était plus question de rentrer. Nous sommes restés défensifs à l’extérieur. Le toit et les murs menaçaient de s’effondrer. Le vent et le froid ne nous ont pas aidés. La maison est une perte totale.»
Il y avait sur place 10 pompiers de
Cayamant, 5 de Gracefield, 2 de Blue Sea. L’intervention a duré plusieurs heures. Les pompiers ont assuré une surveillance jusqu’à 3 heures du matin.
Heureusement, il n’y avait personne à l’intérieur, les occupants étaient partis le matin. Il n’y a pas eu de blessé.
Projet de loi sur les soins de fin de vie
Le projet de loi 52, s’il est adopté dans les prochains jours, prévoit l’obligation pour les établissements de santé de publiciser l’offre d’être euthanasiée à toute personne recevant un diagnostic de maladie grave et incurable (et non nécessairement terminale).
Or, les personnes qui sont actuellement en perte d’autonomie, les personnes âgées, malades mentalement ou physiquement, ou handicapées, sont terrorisées à l’idée des pressions sociales qu’elles subiront
lorsqu’elles refuseront d’être euthanasiées et exigeront d’être soignées sans se faire sentir comme un «fardeau indigne» d’avoir refusé de débarrasser le chemin.
Ces personnes font déjà l’objet de toutes sortes de maltraitances. La solution est-elle de les exterminer ? Est-ce vraiment la logique de mort dans laquelle le Québec veut s’enliser ? Quelle horreur. Réveillons- nous ! Il est minuit moins une et on ne pourra plus jamais revenir en arrière.
La Belgique, modèle du projet de loi 52, en est rendue à voter pour l’euthanasie des enfants. Espérons que nos députés auront la sagesse de voter contre le projet de loi 52, lequel prétend que l’euthanasie est un soin palliatif, alors que ces deux notions sont contraires et concurrentielles. Investissons dans les soins palliatifs proprement dit et la demande d’euthanasie s’évanouira.
Ward O’Connor, Montcerf-Lytton.


































































































   2   3   4   5   6