Page 7 - La Gatineau 27 février 2014

La Gatineau 27 février 2014 7 QUAND LA MUSIQUE PREND TOUT L’ESPACE
Quand la musique prend tout l’espace
Samedi soir dernier, 22h, dans un garage à Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau. Un jeune homme de 23 ans du nom de Martin Carle donnait un petit spectacle intime, surtout à des gens de son entourage mais égale- ment à des inconnus curieux. «Je fais ça pour me pratiquer, dit-il. Je vais faire l’igloofest samedi prochain et j’ai besoin de commentaires!»
Ce n’est pas tous les jours qu’on assiste à un évènement du genre. Dans ce garage-là, même en plein février, il ne fait pas froid. Non, parce que c’est là qu’il vit! Ce n’est pas les outils ou l’équipement de piscine qui prend tout l’espace dans ce garage. Ce sont des guitares, des djembés, des basses, une batterie, un piano. On remarque par la peinture sur les murs que c’est réellement l’environnement à Martin, un environne- ment unique et qui tourne autour de la musique. Des affiches de Bob Marley, de Lisa Leblanc, des tiroirs remplis de disques de tous genres ne mentent pas: c’est un mordu.
Le spectacle débute. On voit déjà par une pièce unique, composée entièrement par lui au piano qu’il est à l’aise, mais pas
parce qu’il est chez lui; juste parce qu’il joue de la musique. Les thèmes qu’il aborde sont toujours très clairs. On parle notam- ment d’amitié, d’amour (il dit qu’il fait des chansons d’amour «pour gars») et d’ori- gines (une chanson appelée «Mon trophée» dénonce les chasseurs qui chassent pour les mauvaises raisons). C’est parfois engagé, parfois grivois, à la limite du vulgaire intel- ligent: mais rien n’est gratuit. C’est tou- jours pensé dans un français franc. Côté musique, une chose est sûre: il n’a pas qu’un seul style.
Même s’il est entouré de ses amis proches, il ne prend rien pour acquis. Il enchaîne son mini-spectacle comme s’il était devant un public entièrement nou- veau. Martin branché à son ampli, les gens assis un peu partout devant lui: autour de la table de cuisine, sur les divans, sur le lit de Martin. Personne ici ne peut dire que c’est du déjà vu.
Les intéressés pourront retrouver Martin Carle dans le cadre de l’igloofest samedi prochain, dans la catégorie auteur-compositeur-interprète.
Émélie Cadieux
▲ Martin Carle, auteur-compositeur-interprète sera présent au Igloofest samedi prochain. L’IGLOOFEST
De tôt à tard pour tout
le monde
Samedi prochain, le 1er mars, aura lieu le festival de musique locale Igloofest. C’est au coin des rues Commerciale et Laurier à Maniwaki, dans le stationnement de l’hôtel Chez Martineau que se partageront la scène plusieurs artistes locaux. La journée débutera à midi avec des performances country jusqu’à 18h, pour enchaîner avec une soirée musicale variée. Sur place, il y
aura un bar de glace, une cantine et des feux de camp. Il est conseillé de s’habiller chaudement car les spectacles seront exclusivement à l’extérieur. Il est possible de se procurer des laissez-passer chez Fleurs et p’tits caprices, à l’hôtel Chez Martineau à Maniwaki et à la Boucherie Gauthier à Gracefield. Bon Igloofest aux «pas frileux»!