Page 9 - La Gatineau 3 avril 2014
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La Gatineau 3 avril 2014 9 Une formation pour plus de militantes
CALACS
MANIWAKI - «Il faut en parler au maximum afin que le message se trans- mette.» Cathy Marinier et Maude Bélair, intervenantes au Calacs de Maniwaki, ont animé deux jours de formation mili- tante. Une formation féministe organisée chaque année dans tous les Calacs afin d’inciter plus de femmes à s’impliquer.
«Une formation militante s’adresse aux femmes voulant en savoir plus sur la pro- blématique des agressions sexuelles, à celles qui veulent s’engager et devenir bénévoles, à celles qui veulent des outils d’intervention afin de savoir quoi faire pour aider une victime», explique Cathy Marinier.
Ainsi, les participantes ont pu mieux connaitre les services et actions du centre d’aide, enrichir leurs connaissances sur les agressions sexuelles (conséquences,
▲ Une partie des participantes à la formation avec, de gauche à droite, Maude Bélair, intervenante au Calacs, Sylvie Cromp, Véronik Cadieux-Robillard, Cathy Marinier, intervenante au Calacs, Marielle C. Fortin.
intervention, système judiciaire, etc), sur les droits des femmes, sur le féminisme, en apprendre plus sur les réalités autoch- tones de la région, etc.
Concernant le féminisme, il s’agit de «le démystifier, explique Cathy Marinier. Nous avons vu les différents courants, ce qu’est le féminisme en 2014. Nous avons parlé des inégalités entre hommes et femmes, de la marchandisation du corps des femmes. Nous parlons aussi beaucoup de féminisme égalitaire, comment les hommes qui s’engagent dans le fémi- nisme voient cela, comment certains d’entre eux se sentent opprimés par le système patriarcale. Il faut inclure les hommes dans la lutte en 2014».
Cette formation est aussi l’occasion pour le Calacs de recruter des bénévoles: «Le Calacs a besoin de personnes qui s’im- pliquent, poursuit Cathy Marinier. Si on veut changer les lois, les conditions de vie, il faut s’engager. Nos bénévoles nous aident dans nos mobilisations et nos activités.»
Celles-ci visent notamment à faire de la sensibilisation auprès des jeunes, fortement influencés par le phénomène d’hypersexua- lisation. Selon Cathy Marinier, «aujourd’hui on a pas de grandes avancées, on essaye sur- tout de conserver les acquis. Beaucoup de travail doit être fait auprès des jeunes qui pensent que l’égalité est atteinte. Il faut leur faire prendre conscience que personne ne donnera l’égalité, il faut s’engager dans les luttes pour y arriver. Nous voulons dévelop- per leur esprit critique».
Le Calacs de Maniwaki offre des services d’aide individuelle auprès des victimes âgées de 12 ans et plus ainsi qu’à leurs proches, de façon confidentielle et sans jugement. Il assure aussi un rôle de sensibilisation par des ateliers sur des thèmes comme les drogues du viol, le féminisme, les mythes et préjugés face aux agressions sexuelles, etc.
Contact : 819-441-2111.
Sylvie Dejouy
MALADIE D’ALZHEIMER
Conférence le 10 avril
MANIWAKI - Dans le cadre de sa politique Municipalité amie des aînés (MADA), mise en place pour les aînés de la communauté, le comité MADA organise une rencontre d’information sur la maladie d’Alzheimer.
Cette activité aura lieu le 10 avril pro- chain, à la salle du Club de l’Âge d’Or de Maniwaki, à compter de 10 heures.
La rencontre sera animée par la confé- rencière-formatrice Mélanie Marcotte, conseillère auprès des familles de la Société d’Alzheimer de l’Outaouais Québécois.
Charlotte Thibault, conseillère quar- tier numéro 5 et responsable des ques- tions familiales et des aînés, vous attend en grand nombre.
SOCIÉTÉ CANADIENNE DU CANCER
Une petite fleur
pour une grande cause
LA GATINEAU - Avril est le Mois de la jonquille. Dans le cadre de cette campagne annuelle, la Société canadienne du cancer (SCC) vendra jusqu’au 6 avril une petite fleur pour une grande cause : la jonquille, symbole de vie et d’espoir.
Au Québec, près de deux millions de fleurs fraîches seront mises en vente par 20 000 béné- voles dans 1 800 points de vente dans les centres commerciaux, les institutions bancaires, les marchés d’alimentation, les édifices à bureaux, les pharmacies et même les entreprises.
«Ma mère est décédée d’un cancer du pou- mon il y a trois ans, mon beau-frère André d’un cancer colorectal à 32 ans et Martin, un ami proche, est mort d’un cancer du cerveau, déclare l’animatrice Josée Boudreault, porte-parole du Mois de la jonquille de la SCC pour une première année. C’est malheu- reusement une maladie très présente dans nos vies, peut-être même trop. Je souhaite pouvoir changer les choses. Pour sauver plus de vies, il faut commencer par s’impliquer et c’est ce que je veux faire.»
En avril, la SCC vous invite à poser un
geste de solidarité tout simple : acheter des fleurs fraîches au coût de 3 pour 5 $/10 pour 10 $ ; acheter une jonquille virtuelle de la SCC sur le site Internet cancer.ca/jonquilles ; se procurer une épinglette jonquille dans un des bureaux régionaux de la SCC ; prendre part à la conversation sur Twitter (#MaJonquille) ; communiquer avec le Service d’information sur le cancer au 1 888 939-3333 pour connaître les activités du Mois de la jonquille ou pour toute autre question sur le cancer.
«Les gens touchés par le cancer veulent de l’espoir et souhaitent se sentir soutenus, ajoute Mme Boudreault. La jonquille est un symbole de solidarité humaine. Il faut sentir la lumière et il n’y a pas plus lumineux que la jonquille : une petite fleur pour une grande cause, ven- due par la SCC dans le but de faire une diffé- rence. J’encourage tous les Québécois à ache- ter des fleurs, du 3 au 6 avril prochain.»
L’argent recueilli pendant le Mois de la jonquille sauve des vies : aujourd’hui, 63% des personnes qui se sont faites dire «vous avez le cancer» sont en vie cinq ans après. Pour cer- tains cancers, la survie est encore plus specta- culaire, notamment pour le cancer infantile (82%), le cancer du sein (88%), le cancer de la prostate (96%) et le cancer du testicule (97%). Dans les années 1940, le taux de survie était d’environ 25%.
La SCC est l’organisme québécois qui investit le plus dans la lutte contre le cancer et qui a la possibilité de sauver encore plus de vies : en finançant des projets de recherche novateurs d’ici ; en misant davantage sur la prévention ; en fournissant chaque année de l’information, de l’aide et du soutien direct à des dizaines de milliers de Québécois.
Depuis 75 ans, le but de la Société cana- dienne du cancer n’a pas changé : «En faire plus pour que nous soyons davantage à ne pas avoir à faire face au cancer et plus nombreux à y survivre.»
Informations : visitez cancer.ca ou appelez notre Service d’information sur le cancer au 1 888 939-3333.
À VENDRE
COMMANDER 1000 XT 12 495$ 2012, BIEN EQUIPÉ
62, Route 105, Egan-Sud Maniwaki
449-1744


































































































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