Page 20 - La Gatineau 5 juin 2014
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20 5 juin 2014 La Gatineau
PARC DES CHUTES DE DENHOLM
Quand l’art investit la forêt
Culture
Denis Marceau. Le comité veut maintenant poursuivre l’aménagement du sentier des arts, où trône désormais la sculpture de Donald Doiron. Bien placée au cœur de la nature, un banc en bois, réalisé par un arti- san qui fabrique des maisons en bois rond, invite à faire une halte pour admirer l’œuvre.
Par la suite, le comité rêve d’installer dans le parc d’autres œuvres d’art, pour continuer sa mise en valeur et son embellissement.
À noter que le comité a profité de cette journée pour nettoyer les sentiers avec des bénévoles. Une délégation de Youth Art Jeunesse de Low/Kazabazua était présente, pour décorer les infrastructures du parc et démontrer, par leurs créations artistiques, les possibilités de créer avec des matériaux recy- clés tels que des retailles de bois, des bouts de bois de grève, des roches, etc.
Outre Denis Marceau, le comité du Parc des chutes Denholm est composé d’ Elizabeth Morey ; Johanne Girard, tréso- rière ; Josée Lemieux, qui gère les artistes et les projets ; Jesse Schnobb ; Gisèle Vanasse. Afin de faire connaître le site, ils organisent trois activités par an : la randonnée en raquettes en février au profit de Suicide détour, le Jour de la terre en avril, une fête estivale. Des activités éducatives sont aussi organisées avec les enfants.
Informations : Denis Marceau, 819-457- 2113, parcdeschutesdedenholm@gmail.com
Sylvie Dejouy
DENHOLM - Elle trône désormais au cœur du Parc des chutes de Denholm. La sculpture de Donald Doiron, intitulée «For’et en santé», a été installée vendredi et inaugu- rée samedi. La communauté avait été conviée à ce rendez-vous culturel, artistique et environnemental.
L’été dernier, le comité du Parc des chutes de Denholm, qui vise à développer ce site, avait organisé le concours de sculptures «Art eau chutes». Quatre artistes y avaient parti- cipé en soumettant des maquettes d’œuvres susceptibles d’être reproduites en grandeur nature et installée dans le parc.
Le lauréat a été choisi par les juges Sylvie Grégoire, Noëlle Paquin et Pierre Schnubb. Le grand gagnant, Donald Doiron, de Messines, a reçu un chèque de 500$ pour ses magnifiques pièces faites d’alliage de fer et d’acier.
«Parmi les critères de sélection, il y avait l’originalité, que ce soit réalisable en grandeur nature, etc, explique le président du comité, Denis Marceau. Nous avions précisé que ça ne serait pas forcément la pièce présentée au concours qui serait reproduite en grandeur nature. Le jury a d’abord choisi l’artiste.»
Selon Sylvie Grégoire, Donald Doiron a été sélectionné car «il y a beaucoup de matu- rité dans son travail. Son œuvre est durable et on sent une sensibilité pour l’environnement. Son travail nous a impressionnés par son ori- ginalité, son style, sa forme, sa façon de tra- vailler ce matériau. Il arrive à donner à celui-ci
une forme sensuelle et organique».
Suite au concours, Donald Doiron avait pour mission de réali- ser une œuvre qui colle aux thèmes que le comité du parc sou- haite promouvoir : l’environnement, la santé mentale et physique.
L’artiste explique qu’il est venu plusieurs fois, seul, s’inspirer du site : «Quand je fais une pièce, je n’ai jamais rien de précis à expri- mer. J’ai réalisé une œuvre en lien avec la forêt».
Denis Marceau est
venu lui rendre visite
deux fois dans son atelier, durant la concep- tion. «L’œuvre est magnifique, les gens sont très impressionnés, les personnes du milieu artistique la trouvent très belle, assure ce dernier. Pour l’amener ici, on l’a installée sur une remorque, debout, et on est partis de chez Donald. On l’a paradée, on s’est arrêtés chez Richard Lamarche, qui avait obtenu le prix coup de cœur du concours. C’était un trajet incroyable.»
STÉPHANE GAGNON
La musique pour guérir le corps et l’esprit
▲ De gauche à droite : Denis Marceau, président du Comité du parc des chutes de Denholm, et l’artiste Donald Doiron.
Embellir le parc
Le concours «Art eau chute» participe à la volonté du comité d’embellir le parc, un endroit propice aux balades, à l’activité phy- sique, au rêve. L’idée est de marier art et nature, pour que artistes et citoyens profitent de ce site enchanteur, mais aussi sensibiliser les jeunes.
Tout avait commencé par l’installation du banc des amoureux, en bois, réalisé par
MANIWAKI - Stéphane Gagnon, origi- naire de Maniwaki, a encore du mal à réaliser ce qui lui arrive. Après avoir enregistré une
chanson, il a été choisi afin de l’interpréter en spectacle pour Opération enfant soleil.
Depuis l’enfance, Stéphane Gagnon baigne
dans la musique. «Mes parents jouaient de la musique et je joue de la guitare depuis 40 ans, explique-t-il. Après un accident de travail qui m’a rendu invalide, je me suis plongé dans ma passion.» Aujourd’hui, la musique lui sert de thérapie et adoucit son quotidien.
Alors que pendant longtemps il jouait juste comme ça, sans arriver à finir de composer une chanson, Stéphane Gagnon en a composé 14 cette année. «Et c’est pas fini», assure-t-il. Mélodie, guitare, solos, les voix. Stéphane Gagnon s’occupe de tout. Pour s’enregistrer, il se rend aux Studios Vesprée, de Luc Paradis.
Dernièrement, le chanteur a lancé «Pourquoi changer ?», qui sera diffusée pro- chainement sur les ondes des radios québé- coises. Une très belle balade porteuse d’un message d’espoir. Stéphane Gagnon y chante notamment que «ça ne sert à rien de vouloir changer, il faut s’accepter comme on est, la vie nous rend ce qu’on a semé». Il y appelle à mar- cher «droit, oui te verras, autour de toi tout changera. Il y a des fois c’est dur comme ça, tu dois quand même faire face à ça».
«Un matin je me suis levé et j’ai écrit cette chanson sans trop savoir pourquoi, explique Stéphane Gagnon. Ce sont des paroles autant pour les adultes que les enfants. J’ai voulu pas- ser un message qui peut s’adresser à tout le monde. Beaucoup de gens pleurent quand ils écoutent cette chanson.»
Mais le rêve de Stéphane Gagnon ne s’ar- rête pas là. Un jour, par un heureux hasard, il a rencontré Line Ménard, qui prépare les spectacles dans les écoles pour Opération enfant soleil. «J’étais dans une salle d’attente à l’hôpital, explique-t-il. Je racontais mon his- toire à quelqu’un quand Line Ménard m’a posé
Félicitations
Geneviève Langevin Carpentier
Félicitation pour l’obtention de ton doctorat en médecine vétérinaire. Nous avons été les témoins de ta réussite, nous sommes  ers de toi. Nous te souhaitons autant de succès dans ta résidence en pathologie.
Maman, Papa, Eric et Annick
Félicitations
Émilie Chamberlain
Toutes nos félicitations pour l’obtention de ton diplôme en médecine vétérinaire. Bon succès dans ton nouvel emploi à l’hôpital vétérinaire de Mont-Laurier.
Tes parents et toute la famille
▲ Stéphane Gagnon avec le CD qui contient l’enregistrement de sa chanson, «Pourquoi changer ?»
des questions. J’avais un CD de ma chanson dans la voiture. Elle m’a donné 10$ pour repartir avec.»
Quelques temps plus tard, elle l’a contacté pour lui proposer de participer à un spectacle dans une école d’Aylmer. «J’ai chanté ma chanson avec 16 enfants et deux professeurs, qui l’ont apprise pendant un mois, afin de clô- turer le spectacle, explique-t-il. C’était super beau, des parents en pleuraient. Habituellement, le spectacle se terminait sur la chanson de Marie-Mai. Désormais, c’est la mienne que les enfants chanteront. Ils doivent me rappeler pour un autre spectacle.»
Si tout va bien, Stéphane Gagnon espère sortir son album d’ici fin 2015. Il promet déjà une surprise pour son lancement.
Sylvie Dejouy


































































































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