Page 13 - La Gatineau 24 juillet 2014
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«Gens de la Vallée-de-la-Gatineau»
Mireille Cournoyer, une passionnée passionnante
LA GATINEAU - Nouvelle chronique dans votre journal La Gatineau. Nous allons vous parler de personnes de la Vallée-de-la-Gatineau, vous raconter l’histoire de ceux et celles qui s’im- pliquent dans la communauté, qu’ils soient des Val-Gatinois(e) de souche ou de cœur. Première de notre série, Mireille Cournoyer.
Quand on m’a demandé d’écrire le por- trait d’une personne s’impliquant dans la région, le nom de Mireille Cournoyer m’est vite venu en tête. Cette jeune femme au regard perçant et à la joie de vivre contagieuse se démarque par son implication dans la région, bien qu’elle ne soit pas originaire d’ici. Membre du Club Richelieu la Québécoise, elle s’implique également dans plusieurs événements ponctuels.
Mireille travaille aussi dans un domaine qui démontre bien sa passion pour aider les autres puisqu’elle occupe un emploi au Pavillon du Parc, un établissement du réseau de la santé et des services sociaux, qui a pour but d’offrir des services spécia- lisés d’adaptation et de réadaptation aux personnes présentant une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l ’a u t i s m e .
Amoureuse de la région
Originaire de Sorel (Montérégie), Mireille s’est établie à Maniwaki il y a une dizaine d’années. C’est pendant ses études à l’Université de Sherbrooke, alors
qu’elle travaillait au Camp Gatineau dans le cadre d’un emploi d’été, qu’elle déve- loppa son intérêt pour la région. Elle y aime «les gens, le retrait des grands centres ainsi que le train de vie, un peu plus lent qu’en ville».
Après l’obtention de son diplôme, en apprenant qu’un poste s’était ouvert au Pavillon du Parc à Maniwaki, elle n’hé- sita pas à postuler et obtint l’emploi de psychéducatrice DI/TED (déficience intellectuelle/trouble envahissant du développement) qu’elle occupe encore aujourd’hui. Mireille ne regrette pas son choix de s’installer dans ce qu’elle consi- dère maintenant comme sa «région d’adoption».
Une rencontre intéressante
C’est en prenant des cours de danse à l’école Dimension Danse que Mireille rencontra les personnes qui lui firent découvrir le Club Richelieu La Québécoise. Interpellée par la mission du club, qui fait la promotion de la franco- phonie, et surtout par le fait qu’il s’inves- tisse pour la jeunesse, elle devint membre et s’impliqua, par leur biais, dans l’orga- nisation de la Pakwaun, festival qu’elle affectionne particulièrement. Mireille s’implique aussi, par l’entremise de son emploi, auprès des Ateliers Boirec ainsi qu’au Centre Saint-Eugène.
Passionnée d’aventure
Sportive avec un goût poussé pour les
voyages et l’aventure, Mireille est allée au Maroc en octobre 2013 afin de participer à la 13e édition du Trophée Roses des Sables, un rallye exclusivement réservé aux femmes qui a pour but d’amasser des dons pour aider les enfants défavorisés.
Elle a aussi participé au Relais pour la vie, une marche de nuit qui sert à amasser des fonds afin d’aider la recherche contre le cancer, et s’est impliquée pendant 3 ans dans le football scolaire, à la Cité étu- diante de la Haute-Gatineau, où elle sui- vait les athlètes sur la route.
Sa perception
Mireille a une façon bien à elle de perce- voir ce qu’est l’implication. Selon elle, il ne s’agit pas seulement d’organiser des événements qui interpelleront les gens mais aussi de veiller à ce qu’ils soient un succès. Afin d’assurer ce succès, il faut que les gens participent et c’est pourquoi, selon Mireille, «s’impliquer, c’est aussi participer à ce que les autres organisent».
Cette pensée, elle l’apporte en songeant au Festival d’été de Maniwaki, à la Pakwaun ainsi qu’aux diverses activités organisées par les multiples organismes de la région. Bref, selon sa définition, n’importe qui peut facilement apporter sa contribution dans la région, que ce soit en tant qu’organisateur ou en tant que participant.
Finalement, ce qui m’a le plus frappée
▲ Mireille Cournoyer est une jeune femme très impliquée dans sa région d’adoption. Membre du Club Richelieu la Québécoise, elle participe notamment à l’organisation de la Pakwaun.
durant mon entrevue avec Mireille, c’est à quel point ses yeux pétillent lorsqu’elle parle des réalisations auxquelles elle par- ticipe dans la région. Cela démontre toute la passion qu’elle met dans ses projets, le sentiment d’accomplissement qui en découle et à quel point elle est heureuse de pouvoir s’impliquer dans sa région d’adoption.
Sylvie Murray
La Gatineau 24 juillet 2014 13


































































































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