Page 4 - La Gatineau 24 juillet 2014

4 24 juillet 2014 La Gatineau
FORÊTS PRIVÉES
Plus d’un million investi, 560 200$ de coupures
LA GATINEAU - La ministre et députée Stéphanie Vallée a annoncé au nom du ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, Laurent Lessard, un investissement de 1 121 000 dollars en 2014-2015 pour la forêt privée de l’Outaouais, dans le cadre du Programme d’aide à la mise en valeur des forêts privées.
«Le secteur forestier contribue au déve- loppement économique de l’ensemble de nos régions, commente-t-elle. Les proprié- taires de lots privés, par leur engagement et leur dynamisme, créent de la richesse dans nos communautés et jouent un rôle prépon- dérant dans la filière forestière régionale. Les montants que nous investissons dans les forêts privées québécoises serviront à promouvoir la mise en valeur de leurs res- sources en tenant compte des priorités
régionales et produiront des bénéfices pour la collectivité. C’est pourquoi nous réitérons notre confiance dans les propriétaires de boisés privés.»
Le Programme d’aide à la mise en valeur des forêts privées, qui est doté d’une enve- loppe de 28,5 millions de dollars pour 2014-2015, offre un soutien financier et technique aux producteurs forestiers et per- met de mieux planifier les activités fores- tières dans les régions. Ce programme se traduit notamment par l’exécution de tra- vaux sylvicoles et la fourniture de plants pour le reboisement. Il est administré par les agences régionales de mise en valeur des forêts privées du Québec, qui orientent la gestion de leur propre territoire.
En revanche, les compressions annon- cées dans ce secteur sont confirmées. Dans
l’ensemble du Québec elles sont estimées à 5,7 millions de dollars. En Outaouais, ces coupures se font particulièrement sentir dans la Vallée-de-la-Gatineau et le Pontiac, où le manque à gagner est de 560 200$.
Laurent Lessard explique que le finan- cement accordé cette année est le même que celui d’il y a deux ans, avant le retrait d’une subvention fédérale de 5 millions de dollars, qui venait à échéance : «Considérant l’abolition en 2013 de la contribution du gouvernement fédéral liée à «l’Initiative de renforcement de l’activité des collectivités du Québec-Sylviculture», qui était dotée d’une enveloppe de près de 5 millions de dollars en forêt privée, le gouvernement du Québec a maintenu ses investissements au même niveau que par le passé. Dans le contexte budgétaire
actuel, c’est non négligeable. Nous avons la nette intention de continuer à travailler de concert avec les partenaires et les pro- priétaires dans l’intérêt des travailleurs et des communautés. Nous conservons comme objectif d’améliorer la productivité et la compétitivité de toute la forêt québé- coise, et ce, afin de stimuler le développe- ment économique de nos régions et d’ac- croître la compétitivité de notre industrie forestière. Avec cette annonce et la reprise des travaux de la Table des partenaires de la forêt privée que je présiderai, nous confirmons nos intentions et respectons nos engagements.»
Mais les propriétaires de forêts privées de l’Outaouais comprennent mal ces coupures alors que les budgets des forêts publiques augmentent de 23% au Québec.
FONDATION LE TERRIER
Plus d’enfants inscrits et stabilité financière
LA GATINEAU - Le 17 juin dernier avait lieu l’assemblée générale annuelle de la Fondation le Terrier, qui visait à présenter le rapport d’activités pour l’année 2013 et résumer l’ensemble des actions posées en début 2014.
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Caroline Marinier, la directrice générale, se réjouit d’une augmentation de 40% du nombre d’enfants inscrits pour l’été 2013 au Camp le Terrier. Cette hausse est assurément due au fait qu’un maximum de familles vivant dans des situations précaires ont un accès gratuit au camp. Ces familles ont été référées à la Fondation par des intervenants sociaux travail- lant notamment dans les écoles, permettant aux enfants moins nantis de fréquenter un endroit plaisant.
50% des enfants quant à eux doivent payer pour fréquenter le camp, ce qui a per- mis à la Fondation le Terrier d’avoir en 2013 des états financiers stables. La structure financière, depuis peu, est faite par un comptable. Ce sont des bonnes nouvelles, car ainsi la Fondation ne vit plus seulement des dons.
L’objectif serait donc que dans trois ans, le nombre d’enfants soit assez grand pour que la Fondation puisse s’auto-suffire, ce
qui voudrait dire que les dons iraient plus dans l’investissement pour des nouvelles infrastructures. Pour ça, il faut un équilibre financier, ce qui est tout nouveau pour cette fondation, selon Caroline Marinier.
Nouvelles réalisations
Nouveautés cette année : le «projet d’hi- ver», en mars, a permis au Camp d’accueillir 250 jeunes ; les «classes nature» et les «classes scolaires» ont permis au Camp d’accueillir 800 élèves en juin ; l’adoption du projet «Bouffée d’oxygène», qui met en valeur la persévérance scolaire dans les écoles secondaires par des animateurs spé- cialisés. D’ailleurs, la Fondation le Terrier est devenue, depuis 2013, un organisme qui diversifie ses services. Des projets ont donc lieu à l’extérieur du camp.
L’assemblée générale a réélu à l’unanimité les mêmes membres que l’an dernier, cinq d’entre eux provenant du Club optimiste de
Maniwaki : président, Denis Bonhomme ; vice président, Gaston Gagnon ; adminis- trateurs, Rock Bonhomme, Claude Miner ; secrétaire trésorier, Christian Major ; membre honoraire, Wilfrid Monette.
Deux membres agissent dans la Fondation à titre de membres-partenaires : Denis Brazeau, représentant de la Ville de Déléage ; Dr Jean-Pierre Courteau, qui œuvre également comme porte-parole et qui travaille beaucoup pour la santé des jeunes en Outaouais.
La Fondation le Terrier prouve, en vou- lant améliorer ses structures physiques et économiques, qu’elle est là pour rester et qu’elle est nécessaire dans le développement personnel et social des jeunes.
Émélie Cadieux
CARREFOUR JEUNESSE EMPLOI
Un organisme essentiel dans la région
MANIWAKI - Avec tous les projets, pro- grammes, investissements et participation à divers projets, on peut se demander ce que ferait la Vallée-de-la-Gatineau sans un organisme comme le Carrefour jeunesse emploi. Avec une équipe de 12 personnes dynamiques et un conseil d’administration impliquant 11 personnes, sans compter les équipes des différents programmes qu’offre le CJE, l’assemblée générale annuelle du 18 juin dernier a résumé une année bien rem- plie et qui ouvre la porte sur une année 2014-2015 d’autant plus chargée.
Les services de base du CJE sont notam- ment l’aide a l’emploi (l’équipe du CJE a remarqué une augmentation des clients anglophones) ; la salle multimédia ; le babillard (dans les régions de Grand- Remous, Montcerf-Lytton, Gracefield, Kazabazua, Low et Lac-Ste-Marie) ; le Carrefour mobile (pour les jeunes sans moyen de transport) ; le local Carrefour, à la CEHG, ouvert depuis 2012.
Ces services sont évidemment la raison pour laquelle le Carrefour existe, c’est-à-dire aider les jeunes adultes à la recherche d’em- ploi à accéder plus facilement à des possibi- lités pour le futur. À cela se sont ajoutés dans les dernières années beaucoup de pro- jets et de services divers comme : le projet Idéo 16/17, qui vise à aider les jeunes de 16 et 17 ans qui vivent des difficultés écono- miques, sociales, familiales ou scolaires, et de répondre à leurs besoins spécifiques ; le défi d’entreprenariat jeunesse, grâce auquel 1 631 jeunes ont été sensibilisés ; la friperie «Koudon!» à la CEHG ; la coopérative jeu- nesse de services, pour une 8e année, avec 15 jeunes coopérants pour l’année dernière ; Place aux jeunes Vallée-de-la-Gatineau, qui aide la migration et le maintien en région des jeunes de 18 à 35 ans ; les séjours explo- ratoires, qui ont reçu 14 jeunes pour l’année 2013-2014 ; le programme Complicité emploi, qui a pour objectif de créer des mesures facilitant l’accueil des nouveaux arrivants dans leur travail.
Il y a aussi la Table jeunesse Vallée-de- la-Gatineau, qui a pour but de promouvoir et supporter les intérêts des jeunes de 12 à 35 ans, de renforcer leur sentiment d’ap- partenance envers la région : 476 jeunes ont été sensibilisés durant l’année 2013- 2014. L’équipe qui travaille pour la Table jeunesse s’est également impliquée dans plusieurs activités, comme le Festival de musique locale de la Haute-Gatineau (Igloofest), à l’hiver dernier.
La collaboration avec la Caisse popu- laire Desjardins de la Haute-Gatineau, avec le programme «Mes finances, mon choix», vise à développer l’autonomie financière des jeunes à travers divers ateliers.
Avec plus de 100 partenaires, le Carrefour jeunesse emploi est impliqué dans une tonne de projets. Vivement une année 2014-2015 toute aussi remplie.
Émélie Cadieux