Page 4 - La Gatineau 7 août 2014
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La Gatineau
4 7 août 2014
COMPRESSIONS BUDGÉTAIRES IMPORTANTES EN SANTÉ
Le CSSS VG n’est pas épargné
MANIWAKI - Suite aux coupures budgé- taires annoncées par le ministre de la Santé en juin dernier, qui pourrait entrainer des compressions de 600 millions de dollars d’ici quatre ans et une réduction de 10% des dépenses bureaucratiques, les CSSS de l’Ou- taouais ne sont évidemment pas épargnés.
Le CSSS de Gatineau a fait une sortie médiatique dans les derniers jours, afin de faire connaître leur réalité à la population. Des coupures de postes sont à prévoir, des services centralisés dans l’un ou l’autre des trois hôpitaux de Gatineau, voire même des ailes d’hôpitaux fermées, en plus de pertes de lits significatives.
Le CSSS de la Vallée-de-la-Gatineau subit aussi des compressions importantes et Mme Sylvie Martin, directrice générale de l’établissement, partage les mêmes préoccu- pations que le CSSSG et l’ensemble du
▲ Ce serait ce type de vers qui ferait en sorte que les mouffettes creusent.
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Québec. Au 31 mars 2014, le CSSSVG a terminé l’année avec un déficit de 830 307$ et a dû mettre en place un plan de redresse- ment de ce montant, en conformité avec la loi sur l’équilibre budgétaire. Par ailleurs, avec les nouvelles compressions annoncées en juin, ce sont des compressions supplé- mentaires de 446 100$ qui se sont ajoutées, pour un total d’environ 1,3 millions de dol- lars à absorber au courant de l’année 2014-2015.
« Nous avons ciblé différentes mesures de redressement, dont spécifiquement : dimi- nuer le temps supplémentaire, le recours à la main d’œuvre indépendante provenant des agences privées et la diminution des dépenses de l’assurance salaire dû aux congés en maladie. Ces trois cibles sont inévitable- ment reliées, tout en étant aussi difficiles à contrôler, considérant la pénurie des res-
sources» ; expose Mme Sylvie Martin.
Deux autres mauvaises surprises atten- daient le CSSSVG en juin, soit un taux d’in- dexation plus bas de 165 000$ et une réduc- tion de 123 000$ du coût du système spécifique, volet médicaments et fournitures médicales, par rapport au montant reçu l’an- née précédente.
« Il nous faut des façons de faire diffé- rentes. Le CSSSVG poursuit ses analyses d’amélioration de la performance avec les établissements comparables. Nous devons aussi trouver des alternatives qui tiennent compte de notre haut pourcentage de clien- tèle vieillissante. C’est pourquoi nous avons proposé un projet d’unité de transition de 12 lits supplémentaires avec un financement récurrent de 800 000$ par année, ce qui nous apporterait un équilibre réaliste», sou- tient Mme Martin. Le respect du budget
équilibré 2014-2015, adopté par le CA en juillet dernier, risque d’être rapidement compromis, puisqu’il ne tient pas compte du débordement actuel. Le CSSSVG est financé pour 40 lits à l’hôpital, alors qu’il en opère souvent davantage, avec une moyenne de 15 personnes en attente d’hébergement, occupant un lit de courte durée.
En tout, c’est 1,76 millions de dollars de compressions accumulées depuis 2010-2011, incluant les mesures de la Loi 100. Le CSSS de la Vallée-de-la-Gatineau fonctionne avec un budget annuel de près de 39 millions de dollars. Devant faire face aux compressions annoncées pour les trois prochaines années, plusieurs rencontres sont prévues à l’au- tomne prochain pour discuter des orienta- tions à retenir, tout en prévoyant le plan stratégique 2015-2020.
Kathia Trottier
TERRAIN DE BALLE
Les mouffettes détruisent tout !
BLUE SEA - On connaissait déjà les mouffettes comme étant des petites bêtes à éviter, mais l’histoire qu’a vécu M. Raymond Tremblay en surprendra plus d’un. Les habitués du terrain de «balle» de Blue Sea devront probablement accrocher leur «mitte» pour le reste de l’été.
Le terrain de baseball qui appartient à Chantal Tremblay et Lucian Ferry (der- rière la Salle Raymond et Gisèle Tremblay), fille et gendre de Raymond Tremblay, est complètement détruit. On parle d’un ter- rain de 300 pieds carrés, jadis couvert de gazon vert, «entretenu à chaque semaine», selon M. Tremblay. Ce qu’il en reste ? De la tourbe arrachée, beaucoup de terre, l’obligation d’annuler des tournois déjà pla- nifiés et un gros problème pour les proprié- taires du terrain.
Ce problème cause des ennuis à la famille Tremblay, puisque cet espace est aménagé depuis 1985 et est un vrai lieu de rassemblement non seulement pour des tournois de baseball familiaux, mais aussi pour les résidents de Blue Sea qui l’utilisent fréquemment. C’est seulement depuis le 24 juillet que Raymond Tremblay avait remar- qué le grabuge. L’homme de 78 ans a informé quelques personnes, pour finale- ment apprendre que c’était probablement les gros vers blancs dans le terrain qui atti- raient les mouffettes : «Je suis venu à quelques reprises durant la nuit, sans ma voiture, pour ne pas leur faire peur. J’ai vu 3 mouffettes à 4 heures du matin. Là, je suis convaincu que ça vient d’elles», a men- tionné l’homme, très étonné de la situa- tion. «Je veux juste prévenir les gens, leur dire qu’il y a ça dans la région, parce que ça peut être pire dans l’espace de peu de temps».
Paraît-il que Raymond Johnson, résident de Blue Sea, vit une situation similaire. «Peux-tu croire que ces petites bêtes ont fait ça en moins d’une semaine ?». M. Tremblay a eu les conseils d’une agronome, Janique Courchesne, et souhaite consulter plus de professionnels pour en apprendre plus sur le sujet. Selon les gens à qui il a parlé, il s’agirait de dommages qui risquent de coûter quelques 20 000$, selon la gran- deur du terrain et le travail qu’il y a à faire.
▲ La surface du terrain de Chantal et Lucian, détruite en une semaine.
▶ M. Tremblay a remarqué un nombre de vers blancs impressionnants, alors qu’il cherchait la source du problème.
▲ Michel Gauthier (résident de Blue Sea) et Raymond Tremblay sont surpris de cette situation exceptionnelle.
Néanmoins, Raymond Tremblay ne recule devant rien. Ce terrain est trop important pour lui et sa famille pour le laisser aller. Il allait se présenter au Conseil de Ville le 4
août dernier, afin de voir ce qu’il y aurait à faire avec les élus, aux niveaux de l’exter- mination et des réparations du terrain.
Émélie Cadieux


































































































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