Page 12 - La Gatineau 21 août 2014
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12 21 août 2014 La Gatineau FESTIVAL COUNTRY
Moins de monde à cause de la pluie
▲ De gauche à droite, au second plan : Philipe St-Jacques, Conrad Hubert, Darkise Caron, Adrien Boucher, Claudette Potvin, Armand H u b e r t . A u p r e m i e r p l a n : G i s è l e L a r e n d , M a u r i c e e t C é c i l e L a b r è c h e q u i v i e n n e n t d e l ’ O n t a r i o .
Voxpop
En tant qu’artistes, que pensez-vous du festival ?
«C’est un très beau festival et quand il ne fait pas beau on apprécie notre belle salle. Les gens sont chaleureux. Je suis venue au monde à Bois Franc et je participe au festival depuis le début. Les organisateurs sont très accueillants.»
«C’est un des meilleurs, pas juste dans la région. On en fait plusieurs et c’est un de nos préférés. Avec la salle, on est proches des gens. Il y a de bons artistes, qu’on n’entend pas partout. L’organisation est bonne, on est chanceux d’avoir nos bénévoles, qui viennent d’un peu partout. Le son est très bon, avec Garry Davis.»
«Ce festival est super, excellent. Le fait qu’on soit à l’intérieur, surtout avec la pluie, on ne peut pas demander mieux. On fait plusieurs festivals. C’est notre première fois ici et on trouve ça vraiment très bien.»
«Nous sommes de La Pêche et on a une rési- dence secondaire à Aumond. C’est notre pre- mière visite ici. Les gens sont accueillants. On a reçu beaucoup d’amour du public. Les orga- nisateurs ont fait de la bonne publicité pour attirer les gens. Ça semble très bien organisé, avec des gens qui ont à cœur le country. La programmation est très belle, ils encouragent les artistes de la région.»
▲ Sylvie Carrière
▲ Darkise Caron
▲ Serge Béland
▲ Liette Faubert et Richard Groulx
Le nouveau roman de
BOIS FRANC - C’est sûr que le temps de la semaine dernière ne donnait pas envie de sortir. Il y a donc eu une baisse du nombre de visiteurs au Festival country de Bois-Franc, dont la 11e édition se tenait du 13 au 17 août à la salle Donat Hubert. Cela se voyait notamment par la baisse du nombre de véhicules sur le terrain de cam- ping. «Habituellement, on vise 2 000 per- sonnes, mais cette fois ce sera moins», note l’ancien maire Armand Hubert, à l’origine du festival, qui l’explique aussi par la morosité du contexte économique.
«Mais on a atteint quand même les objectifs car le festival est payé avant même de commencer», ajoute Armand Hubert. Et ce grâce aux subventions gou- vernementales et à l’aide des nombreux commanditaires. Les profits seront remis au comité des loisirs afin d’organiser des activités.
Une chance au moins que Bois Franc dispose d’une salle, ce qui permet de limi- ter la baisse de l’achalandage en cas de mauvais temps. Et les festivaliers présents en ont bien profité. Le jeudi, la soirée folklorique a attiré plus de 200 personnes. Le samedi était aussi un temps fort du festival.
Parmi les grands noms inscrits à la pro- grammation, il y avait notamment Denis
Côté, André Brazeau, la jeune artiste Vanessa Lavoie, Régis Gagné, Phil Denault, JC Harrison qui fait des spectacles de country jusqu’en Europe. Il y avait aussi des artistes de la région dont Sylvie Carrière, Darkise Caron, le groupe Kadance.
Côté spectateurs, «nous avons des festi- valiers du Québec, de l’Ontario, des Américains, précise Armand Hubert. La musique country attire de partout». Certains vont d’ailleurs de festival en festival avec leur roulote.
Ce festival ne pourrait pas marcher sans l’aide de la centaine de bénévoles. «Certains sont là depuis jeudi, note Armand Hubert. Il y en a qui viennent de l’extérieur de la région et restent pendant plusieurs jours.»
Alors que septembre approche, il va déjà falloir commencer à travailler sur la pro- chaine édition. Si Armand Hubert avoue que ce festival est, pour lui et sa conjointe, «notre bébé», il veut passer le flambeau. La mairesse Julie Jolivette avoue qu’elle ne pourra pas l’organiser seule mais elle tient fermement à ce qu’il y ait une douzième édi- tion : «Il faudra des bénévoles. J’espère que ceux qui sont déjà là et qui connaissent le rodage resteront. Il va falloir trouver la for- mule gagnante pour que le festival continue. Je souhaite aussi plus de spectacles, comme par exemple un volet équestre.»
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La jeune Zøgue observait avec fascination ses parents plonger les mains, pour une toilette rapide, dans cette dangereuse rivière. La Grande Rivière à damiers représentant un danger latent, toujours si prévisible dans son imprévisibilité: comme les vipères qui serpentaient entre les rochers, bien connues du Peuple des montagnes. Le Peuple des montagnes, un nom voué à l’oubli. Le petit groupe de quatre Zøgs tentait, tant bien que mal, de survivre dans ce massif montagneux où la nourriture était aussi rare sur le versant est que l’eau l’était sur le versant ouest. Ils étaient les derniers descendants de ce groupe qui avait eu l’idée ridicule d’apprivoiser ces montagnes. Plus ridicule encore était leur dépendance de cette maudite rivière pour leur survie. Pas étonnant que tous les autres membres du clan se soient réfugiés dans les villages au pied des montagnes depuis plusieurs années! Quand le radis ne pousse pas, change de potager, disait le dicton.
▲ De gauche à droite : Armand Hubert, Colette Potvin, Darkise Caron, Paul Viau.
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