Page 17 - La Gatineau 18 septembre 2014

Le droit de recevoir des soins et des services appropriés
Recevoir les soins que son état de santé requiert n’est pas un privilège. C’est un droit reconnu par la Loi sur les services de santé et les services sociaux1. L’usager a le droit de recevoir les soins et les services que sa condition exige, d’être informé des options de traitement possibles et des risques encourus, de manière personnalisée et sécuritaire.
L’usager, dans la mesure où il
est conscient, exerce ce droit en questionnant ou en demandant
des explications auprès des professionnels de l’établissement qui s’occupe de lui. Il doit collaborer avec eux en donnant toutes les informations nécessaires a n que ses besoins soient correctement évalués et qu’un plan de traitement ou de service soit élaboré.
Dans une situation d’urgence, ce droit s’exerce sans le consentement de l’usager lorsque celui-ci n’est
pas en mesure de le faire et que sa vie ou son intégrité est en danger. Toutefois, son consentement devient nécessaire dès qu’il est en mesure de le formuler.
Le droit de recevoir des soins et des services est limité compte tenu des ressources disponibles.
Gouvernement du Québec – Loi sur les services de santé et les services sociaux (art. 5 et 7), chapitre S-4.2.
Des exemples concrets
Le droit de recevoir des soins et des
services appropriés, selon sa situation et ses besoins :
Une femme toxicomane veut se libérer de sa dépendance et demande de l’aide au CLSC.
Un homme en arrêt cardio-vasculaire reçoit les mesures de réanimation à l’urgence dans un centre hospitalier.
Une femme fournit toutes les informations utiles au CSSS sur l’état de santé de sa mère âgée qui permettront d’évaluer son degré d’autonomie avec justesse.
Un garçon et sa mère demandent des précisions sur le plan d’intervention proposé par le centre jeunesse.
Une femme victime du cancer entreprend des traitements que sa condition nécessite et pour laquelle un plan de traitement a été mis en place.
Un homme dépressif consulte un médecin et lui fait part de ses idées suicidaires.
Une femme handicapée s’informe auprès du comité des usagers du centre de réadaptation en dé cience physique des procédures de plainte pour des services reçus qu’elle considère non adaptés à sa condition.
À propos de la Semaine des droits des usagers
La Semaine des droits des usagers du réseau de la santé et des services sociaux est organisée
par le Regroupement provincial des comités des usagers en collaboration avec les comités des usagers et les comités de résidents des établissements de santé et de services sociaux du Québec.
La Semaine des droits des usagers est un outil de promotion pour faire connaître les droits des usagers du réseau de la santé et des services sociaux. Elle a pour objectif de renseigner les usagers sur leurs droits et de mettre en valeur le travail réalisé dans les établissements de santé et des services sociaux
du Québec.
La Semaine des droits des usagers, qui se tient la dernière semaine
de septembre de chaque année, est un moment de convergence pour tous les acteurs qui ont à coeur l’amélioration de la qualité des services au Québec. C’est l’occasion de travailler ensemble à promouvoir les droits des usagers, à faire connaître le réseau de la
santé et des services sociaux ainsi que le travail des comités des usagers et de résidents, la voix citoyenne du réseau.
Un usager du réseau de la santé et des services sociaux, ce n’est pas qu’une personne malade. En effet, on nait usager et on meurt usager. Ce sont donc tous ceux et toutes celles qui, à un moment de leur vie, utilisent les services du réseau. C’est la femme enceinte, le bébé qui vient au monde, le jeune en centre jeunesse, la personne qui veut arrêter de fumer, la personne handicapée, le travailleur en arrêt de travail, la personne aux prises avec le cancer, la personne aînée qui vit chez elle et qui reçoit les services d’aide de son CLSC ou
Le RPCU est partenaire de Vigi Santé qui, à l’origine, organisait cette semaine à l’interne.
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de ses proches. En un mot, ce sont tous les Québécois et les Québécoises.