Page 14 - La Gatineau 25 septembre 2014
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14 25 septembre 2014 La Gatineau FAMILIPRIX
Les travaux avancent à grands pas
MANIWAKI - Une imposante structure a pris place boulevard Desjardins. Il s’agit de l’ossature de ce qui deviendra la nou- velle pharmacie Familiprix, propriété de Gina St-Jacques.
Les travaux, qui ont commencé après
les vacances de la construction, vont bon train. La pharmacie devrait quitter à la fin de l’année le 165 de la rue des Oblats et se rendre au 179 du boulevard Desjardins, près du poste de la Sûreté du Québec. Le nouveau bâtiment accueillera Familiprix et la clinique médicale.
PROTECTION DE LA JEUNESSE
Les DPJ tirent la sonnette d’alarme
LA GATINEAU - Des coupures alors que les besoins augmentent. C’est ce que les Directeurs de la protection de la jeu- nesse (DPJ) dénoncent. D’un côté, les DPJ de la province ont présenté cette semaine un bilan annuel qui fait état d’une augmen- tation de 17,3 % des signalements d’enfants en difficulté depuis 2010, dont 3 % en 2013-2014. De l’autre, les DPJ du Québec et les syndicats évaluent les compressions budgétaires du gouvernement Couillard à 20 millions de dollars. Selon eux, les
enfants vont en faire les frais.
Le nombre de signalements d’enfants en difficulté a atteint près de 83 000 l’an der- nier dans la province, soit l’équivalent de 227 signalements par jour. 45,3 % des signalements faits à la DPJ l’an dernier étaient pour des abus physiques (22,7 %) et de la négligence (22,6 %). Suivent ensuite, les mauvais traitements psychologiques (13,8 %), le risque sérieux de négligence (13,2 %) et les troubles de comportement sérieux (10,2 %).
En Outaouais
Les Centres jeunesse de l’Outaouais devront couper 1,6 million de dollars d’ici 2017. Or, ici aussi les besoins augmentent, avec une hausse substantielle de 17 % des signalements dans la région.
En 2013-2014, 4 993 signalements ont été traités, une moyenne de 14 par jour. De ce nombre, 43 % ont été retenus pour une évaluation. La négligence et le risque de négligence (42 %) ainsi que les abus
physiques (27 %) arrivent en tête de la liste des problématiques. Suivent ensuite les mauvais traitements psychologiques, les abus sexuels, les troubles de comportement sérieux et l’abandon. Dans la majorité des cas, les enfants concernés sont âgés de 12 ans et moins.
La ministre responsable de l’Outaouais, Stéphanie Vallée, se veut rassurante et croit que les gens dans le besoin n’écoperont pas des mesures d’austérité des libéraux.


































































































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