Page 11 - La Gatineau 30 octobre 2014
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La Gatineau 30 octobre 2014 11 Un paradis pour les peintres
VERNISSAGE
FRANÇOIS ROBERT
frobert@lagatineau.com
LAC SAINTE-MARIE - La municipa- lité de Lac-Sainte-Marie est un véritable paradis pour les peintres, a expliqué Louise Robert, en marge du vernissage des œuvres de trois créatrices de l’endroit le 26 octobre au restaurant Lacalong.
«On a la pente de ski, le lac et cette nature sauvage qui est merveilleuse», s’est exclamée Louise Robert qui s’est installée à Lac Sainte-Marie avec son conjoint il y a trois ans pour y vivre une retraite heureuse où la peinture occupe une place centrale.
Ses œuvres continueront d’être en rota- tion sur les murs de la salle à manger pour un certain temps, tout comme celles de ses complices Louise Thérien-Hummell et Pauline Sauvé.
Pour les trois femmes, les paysages locaux sont une source importante d’inspi- ration. «La retraite ici me donne aussi le loisir de penser, relaxer, mon imagination fonctionne beaucoup plus qu’elle fonction- nait avant, indique en riant Mme Robert. Je peins presque tous les jours depuis que je suis ici. J’ai peint de l’âge de 11 ans à 18 ans et pris ensuite une longue pause jusqu’à la retraite. C’était un vieux rêve d’y revenir après ma carrière. J’ai pris quelques cours à l’école des beaux-arts d’Ottawa il y a deux ou trois ans et je vole maintenant de mes propres ailes.»
Son médium de prédilection est l’huile appliquée tantôt avec le pinceau, tantôt à la spatule. «Je suis très visuelle, lorsque je vois quelque chose que j’adore, j’ai tendance à le prendre en photo et construire ensuite une histoire autour de l’objet», raconte Mme Robert.
La conseillère municipale de Lac-Sainte- Marie, Pauline Sauvé, a pour sa part com- mencé à peindre il y a un peu plus de trois ans. Elle apprécie beaucoup quand plusieurs peintres sont rassemblés dans un même lieu pour travailler. Mme Sauvé participe à de telles rencontres avec un groupe à Gatineau et un autre à Lac-Sainte-Marie. «La muni- cipalité nous prête le centre communautaire lorsqu’on veut aller peindre», précise-t-elle.
Pauline Sauvé prend à cœur son rôle d’ambassadrice de la culture au sein du conseil. «On ne peut pas envisager l’art comme une dépense, on devrait plutôt le voir comme un investissement parce que ça développe les gens et apporte des retombées économiques. Par exemple, aujourd’hui plusieurs personnes qui ont mangé au res- taurant étaient d’abord venues pour le vernissage.»
Du côté de Louise Thérien-Hummell, le processus créateur débute généralement avec de l’acrylique qui se transforme ensuite en technique mixte. «J’ai inclus du mortier avec du plâtre, explique-t-elle. J’ai fait des feuilles avec de vraies feuilles d’automne qui ont été plâtrées. J’ajoute parfois du sable, de la colle, etc. J’ai besoin de toucher et sentir de la profondeur.»
Elle se tourne de plus en plus vers l’abstrait. «Pour moi le défi est plus grand avec l’abstrait. Je peux dessiner n’importe quoi mais l’abstrait est un grand défi. C’est d’abord de l’émotion dont j’ai besoin, j’aime essayer, explorer», indique celle que certaines connaissent aussi sous
▲ Louise Robert près d’une de ses toiles aux marcheuses voilées.
▲ Louise Thérien-Hummell adore peindre et transmettre sa passion aux jeunes.
▲ Pauline Sauvé qui est aussi conseillère municipale croit que tous les politiciens auraient avantage à faire une place importante à l’art dans leur vie.
l’appellation Luthé.
Mme Thérien-Hummell est aussi très
impliquée dans la vie culturelle de sa municipalité. Elle a commencé il y a quelques années à donner des cours d’aquarelles à un groupe d’enfants de l’école. Elle s’occupe également du Salon
de Noël et du GAD (Golf art and diner), exposition et tournoi de golf. Elle fait partie du groupe d’artistes qui se regroupent environ une fois par semaine pour peindre au centre communautaire. Bref, des artistes dont nous continuerons de suivre les projets!


































































































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