Page 17 - La Gatineau 4 décembre 2014
P. 17

La Gatineau 4 décembre 2014 17 Écoutée par trois personnes sur quatre
RADIO CHGA
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - CHGA a tenu la semaine dernière sa 34e assemblée générale annuelle. Selon un sondage commandé en janvier dernier à une firme, la radio est très bien implantée dans la région : elle est écoutée par plus de trois personnes sur quatre dans la Vallée-de-la- Gatineau, la moyenne d’écoute des auditeurs est de 27 heures par semaine, près d’un auditeur sur deux choisit CHGA en premier. «En bref, c’est 76% de la population qui écoute la radio CHGA», précise le président du conseil d’administration, Laurent Fortin.
Comme l’a souligné la directrice, Gisèle Danis, plusieurs bons coups ont marqué l’année. Parmi eux, de septembre 2013 à juin 2014, l’émission d’affaires publiques «Le spécial du jour», animée par Jean Lacaille, a permis de diffuser 120 émissions traitant de plus de 100 sujets à partir des 17 municipalités de la MRC.
Autre bon coup : le Radiothon, au centre des loisirs pour une deuxième année consécutive, qui a permis d’atteindre 6 504 membres.
En juin, à l’occasion du dîner de hot-dog annuel, un peu plus de 1 500 hot-dog ont été servis. Pour la première fois, la radio s’est associée à la chambre de commerce pour proposer en parallèle une vente de trottoir afin d’offrir une visibilité aux commerçants.
La campagne d’achat local sur le thème «Je protège mon emploi, j’achète chez moi» a été mise en place avec la complicité de commerçants durant la période estivale.
Pour l’année 2014-2015, la radio doit élaborer une planification stratégique pour les trois prochaines années. Dans ce but, Gisèle
Danis et l’ancienne directrice Lise Morissette ont fait une tournée des radios communautaires du Québec et Nouveau-Brunswick. «Ce voyage nous a fourni une banque d’idées et aussi la confirmation que nous avons de quoi être fiers de notre radio», conclut Gisèle Danis.
À noter que durant l’AGA, Alphée Moreau et Lyne Lefebvre ont été élus au sein du conseil d’administration.
▲ De gauche à droite : Michel Riel, journaliste ; Lyne Lefebvre, membre du conseil d’administration ; Mélanie Côté, adjointe administrative ; Alex Meunier, journaliste ; Laurent Fortin, président du conseil d’administration ; Natacha Desjardins, journaliste ; Sébastien Plouffe, animateur ; Gisèle Danis, directrice ; Anne Éthier Roy, réceptionniste ; Ann Éthier, animatrice ; Gaétan Bussières, animateur ; Alphée Moreau, membre du conseil d’administration ; Yves Galipeau, membre du conseil d’administration ; Sylvie Tremblay Henri, responsable de la publicité ; Kim Lacaille, productrice-rédactrice ; Lise Paquette, responsable de la publicité.
LOI SUR LA TRANSPARENCE FINANCIÈRE DES PREMIÈRES NATIONS
Soixante-et-une Premières Nations récalcitrantes
LA GATINEAU - 61 des 582 Premières Nations du Canada ont refusé de se soumettre à la «Loi sur la transparence financière des Premières Nations». Elle obligeait les communautés autochtones à rendre publics leurs états financiers et les salaires versés aux chefs et membres des conseils de bande, avant minuit mercredi 26 novembre, sans quoi elles s’exposent à des sanctions.
Selon «Affaires autochtones et développement du nord du Canada», une seule Première Nation au Québec a refusé de rendre public les documents exigés par la loi : les Algonquins de Lac Barrière.
Le ministre des Affaires autochtones menace de retenir une partie des fonds fédéraux des communautés qui ne se plient pas à la nouvelle loi, en assurant ne pas toucher à ceux qui concernent les services essentiels comme l’aide sociale ou l’éducation.
Certaines Premières Nations ont indiqué que la loi viole les droits des communautés en matière d’autogouvernance en vertu des traités. La nation crie de Onion Lake a
déposé une poursuite en Alberta contre cette loi.
Que dit la loi ?
En vertu de cette loi, les renseignements financiers de base des Premières Nations devaient être publiés dès juillet 2014 sur le site Web d’«Affaires autochtones et développement du nord du Canada». Les Premières Nations disposaient ensuite d’un délai de 120 jours après la fin de l’exercice.
La loi exige que «582 Premières Nations, c’est-à-dire celles définies comme une bande indienne au sens de la Loi sur les Indiens, publient leurs états financiers consolidés vérifiés ainsi qu’une annexe des rémunérations et des dépenses des chefs et des conseillers à l’intention de leurs membres et sur un site Web. La liste des documents financiers à publier comprend : états financiers consolidés vérifiés ; annexe des rémunérations et des dépenses ; rapport écrit du vérificateur quant aux états financiers consolidés ; rapport du vérificateur ou rapport de mission d’examen, selon le cas, pour l’annexe des rémunérations et des dépenses».


































































































   15   16   17   18   19