Page 11 - La Gatineau 8 janvier 2015

La Gatineau 8 janvier 2015 11 Ils veillent sur les oiseaux de la région
CLUB DES ORNITHOLOGUES
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
LA GATINEAU - Danielle Lépine, membre bénévole impliquée dans le Club des ornithologues de l’Outaouais depuis environ 15 ans, est une amoureuse des oiseaux. Elle aime les observer «dans la nature, dans le calme. C’est méditatif». Comme cette passionnée, tout le monde peut intégrer le club afin de faire le recensement des oiseaux de la région.
Le Club des ornithologues de l’Outaouais couvre tout l’Outaouais ainsi qu’une partie des Hautes-Laurentides et du Parc de la
«Bien souvent on part en groupe, explique Danielle Lépine. Les plus expérimentés connaissent les différentes espèces, indiquent ce qu’il faut regarder.
À la longue on reconnaît les chants des oiseaux, on sait par exemple que c’est une sitelle à poitrine rousse.» De l’avis de Danielle Lépine, les amatrices font plus cela pour observer la beauté des oiseaux, les amateurs pour compiler des statistiques.
Ainsi, grâce à des bénévoles comme ceux du Club des ornithologues, on s’aperçoit de l’évolution des peuplements d’oiseaux, indice majeur de l’évolution de la nature. Par exemple, si on trouve beaucoup de moineaux domestiques à Gatineau, ils sont moins nombreux dans la Vallée-de-la-Gatineau.
dans le cadre du grand Recensement des oiseaux de Noël (RON). Une vieille tradition qui consiste à compter tous les oiseaux en un endroit donné. En 1900, l’ornithologue américain Frank Chapman a demandé aux observateurs d’oiseaux dans toute l’Amérique du Nord de dénombrer les oiseaux dans leur voisinage le jour de Noël et de lui communiquer leurs résultats. C’est ainsi que le RON, qui portait alors le nom de « Christmas Bird Census », a vu le jour. Le RON a lieu dans plus de 2 000 agglomérations au Canada, aux États-Unis, en Amérique latine et dans les Caraïbes. Les résultats ont permis de constituer une immense base de données sur la répartition et le nombre d’oiseaux présents en hiver.
Comme l’explique Danielle Lépine, d’un point de vue scientifique ce recensement permet de faire un suivi «des populations d’oiseaux et de leurs aires de distribution, des fluctuations des populations d’oiseaux, des
conséquences dans une certaine mesure des changements climatiques». Ce recensement a aussi une vocation sociale et de sensibilisation.
Ainsi, grâce au dernier recensement dans le secteur de Bouchette, on sait qu’il y a notamment des pics mineurs, des buses à queue rousse, des pygargues à têtes blanches ou encore des junco ardoisés. Tous les résultats de tous les RON sont envoyés à la Société nationale Audubon, une organisation environnementale américaine.
L’année prochaine, Danielle Lépine espère que plus de gens de la région participeront à ce recensement. Elle suggère même d’organiser un autre RON pour la ville de Maniwaki.
Contact : Danielle Lépine (819-663-9176 danoiseau@gmail.com); info@coo.qc.ca; le site Internet www.coo.qc.ca ou encore la page Facebook «Club des ornithologues de l’Outaouais».
RVER
Financière
Sun Life
QUE SIGNIFIE LE RVER POUR VOUS, POUR VOTRE ENTREPRISE ET
POUR VOS EMPLOYÉS ?
Depuis le 1er juillet dernier, date d’entrée en vi- gueur du Régime volontaire d’épargne-retraite (RVER), le quotidien de plus de 90 000 PME a changé. En effet, vu le manque d’épargne de millions de Québécois, le gouvernement du Qué bec a choisi d’agir et de mettre sur pied le RVER. Le dernier Indice du report de la retraite de la Financière Sun Life nous apprenait d’ailleurs que 30 % des Québécois ignorent d’où proviendra leur revenu à la retraite. Il y a lieu de se poser quelques questions...Votre entreprise est-t-elle touchée ? Quel en sera l’impact pour votre PME ? Com- ment vos employés accueilleront-ils ce nouvel outil d’épargne-retraite ? Est-ce vraiment compli- qué? Toutes ces questions sont légitimes, et nous avons justement quelques réponses pour vous.
Un régime collectif où l’employeur a le choix de cotiser ou non
En effet, la loi n’oblige pas les entreprises à cotiser au RVER de leurs employés. Si vous, en tant qu’emplo- yeur, décidez de le faire, ce sera sur une base vo- lontaire et cela pourra même différer selon les catégories d’employés. Mais il est important de comprendre toute la valeur des cotisations pa- tronales. En effet, dans un monde toujours plus compétitif où le talent est plus précieux que jamais, elles sont un atout clé et peuvent agir comme un outil de recrutement et de rétention du personnel. Dans le cas du RVER, puisque vos cotisations en tant qu’employeur sont immobil- isées, l’entreprise s’assure qu’elles seront utilisées à bon escient. À vous de vous poser la ques- tion : le fait de cotiser au régime de l’employé peut-il vous permettre de vous démarquer de vos concurrents dans votre secteur d’activité ?
Simple comme bonjour ?
Presque. Le RVER est conçu pour qu’une fois votre fournisseur (l’administrateur) de régime sélection- né, de votre entreprise et de vos employés au régime se fasse en ligne, et ce, rapidement. Vos employés ont par la suite 60 jours pour se désin- scrire, s’ils le souhaitent. Il vous suffit de retenir les cotisations salariales sur la paie de vos employés et de les transmettre au fournisseur du RVER. Et d’informer le fournisseur à la suite du départ ou
de l’arrivée d’un nouveau talent chez vous. On estime que le temps à investir pour mettre en place le régime est minime. En cours de route, si vous avez des questions, votre administrateur est là pour y répondre. « Chez nous, nous avons choisi de mettre en place le Centre d’affaires PME Financière Sun Life, où des conseillers seront disponibles pour répondre à vos appels et vous aider si vous rencontrez une difficulté ou avez un choix à faire et qu’un doute survient. Notre site Web totalement consacré au RVER (sunlife.ca/RVER) fournit également toute l’in- formation à jour. Pour expliquer le produit et autres notions financières à vos employés, des présentations sur votre lieu de travail sont également offertes. Bref, tout est mis en place pour vous simplifier la vie et vous offrir le meil- leur service possible» précise Jean-François Pelletier, vice-président régional, régimes col- lectifs de retraite à la Financière Sun Life.
Un CELI, un REER ou un RVER ?
Il existe des alternatives intéressantes au RVER qui permettront à votre entreprise d’être en conformité avec la loi et qui pourraient être plus avantageuses pour vous ou pour vos employés. C’est pourquoi nous préconisons l’approche avec un conseiller, qui vous donnera l’heure juste sur le produit le plus adapté. En effet, il existe plu- sieurs différences entre ces régimes, que ce soit sur le plan des frais qui diffèrent ou des options offertes. Ainsi, le REER collectif est administré d’une manière différente du RVER, et le CELI peut être généralement plus avantageux pour certains bas salariés qui auraient, par exemple, droit au supplément de revenu garanti. Informez-vous et posez des questions, cela en vaut la peine !
Les professionnels du milieu sont précisément là pour vous aider et vous offrir les meilleurs out- ils et les ressources appropriées au taux le plus juste possible pour que vous répondiez aux exi- gences de la loi et surtout, pour que vous offriez à vos employés une expérience d’épargne des plus intéressantes.
Source : Ipsos, sondage Financière Sun Life sur le RVER effectué auprès d’employés de PME du Québec, août 2012
Nous pouvons vous aider à comprendre tous les aspects du RVER.
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Tél. : 819-441-3000
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Conseiller en sécurité financière et conseiller en assurances et rentes collectives, Services d’assurances André & Claude Benoit inc., cabinet de services financiers, distributeur autorisé par la Sun Life du Canada, compagnie d’assurance-vie, et cabinet partenaire de DistributionFinancièreSunLife(Canada)inc.†, -*Représentantenépargnecollective,PlacementsFinancièreSunLife(Canada)inc.†,
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La Sun Life du Canada, compagnie d’assurance-vie est membre du groupe Financière Sun Life. © Sun Life du Canada, compagnie d’assurance-vie, 2014.
sunlife.ca/RVER
▲ Danielle Lépine est membre bénévole impliquée dans le Club des ornithologues de l’Outaouais depuis environ 15 ans. Le but de celui-ci est d’observer l’évolution des peuplements d’oiseaux dans la région.
Vérendrye. Il compte environ 325 membres, la majorité à Gatineau. «Son but est d’observer les oiseaux toute l’année et les changements climatiques, les changements dans la nature, explique Danielle Lépine. Si une sorte d’arbre, un insecte disparaît, un oiseau disparaît aussi.»
Les bénévoles font de l’observation en forêt, près des cours d’eau et, moins agréable, près des traitements d’eaux usées où on retrouve beaucoup d’oiseaux. Une paire de jumelles suffit. À Gatineau, le club peut prêter des jumelles et télescopes le temps d’une sortie.
Les hirondelles disparaissent à cause des pesticides qui les privent de nourriture. Danielle Lépine explique aussi que la pie grièche migratrice a disparu à cause de la disparition des aubépines : des arbres avec de grandes épines qui lui servaient en quelque sorte de garde-manger car elle pouvait y empaler ses souris.
Recensement de Noël
Dernièrement, le Club des ornithologues de l’Outaouais a procédé au recensement des oiseaux de Bouchette, du lever au coucher du soleil. Une activité pratiquée une fois par an
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