Page 9 - La Gatineau 8 janvier 2015
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La Gatineau 8 janvier 2015 9 santé L’élu municipal : un acteur clé !
CHRONIQUE DANS LA FOULÉE DU PACTE FISCAL
«Le rôle de l’élu local doit être valorisé
et mieux compris» - Michel Merleau, préfet de la MRC
La santé après
LA GATINEAU - En ce début d’année 2015 qui s’annonce pleine de nouveaux défis et suite à l’annonce du nouveau Pacte fiscal transitoire, le préfet de la MRC Michel Merleau apporte sa réflexion sur le rôle des élus municipaux.
Le préfet explique que ces derniers, au niveau local comme au niveau régional, «ont été sous les feux de la rampe au cours de la dernière année comme rarement au cours de la dernière décennie. En fait, ils sont devenus des vedettes de l’actualité et se sont fait entendre sur plusieurs tribunes avec autant de régularité et de fermeté qu’au temps des fusions municipales au début des années 2 000 qu’avait initiées la courageuse ministre des Affaires municipales de l’époque, Louise Harel, et qu’a fait avorter en partie le gouvernement de Jean Charest, après l’élection de 2003.
Cette fois-ci, c’est au ministre des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire, un autre courageux, Pierre Moreau, que revient le mérite d’avoir brassé la cage des élus municipaux et d’avoir questionné des structures comme les Conférences régionales des élus (CRÉ) et les CLD (Centres locaux de développement), des structures imposées il y a plusieurs années et financées en grande partie par le gouvernement du Québec.
Avec le nouveau Pacte fiscal transitoire conclu avec les municipalités et qui a fait couler tant d’encre au cours des deux derniers mois, le gouvernement du Québec redéfinit les règles du jeu en matière de gouvernance régionale et de financement d’organismes qui en découlent.
L’État providence a désormais d’autres priorités et les règles du jeu sont en train de changer, ici comme ailleurs, en raison de phénomènes aussi incontrôlables que le vieillissement de la population, la mondialisation des marchés et des emplois et le rayonnement des médias sociaux. Est-ce que nos structures et nos processus opérationnels, à tous les niveaux de
le temps des fêtes
Le temps des fêtes représente pour plusieurs un temps d’arrêt dans l’année pour se retrouver en famille et partager de bons moments. Par contre, il n’est pas rare que ces bons moments soient ternis par le partage de microbes indésirables qui profitent de notre fatigue passagère pour élire domicile dans notre organisme. Ainsi, le début de l’année est souvent associé à un grand nombre d’infections telles que le rhume, la grippe et la gastroentérite. Si vous faites partie des malchanceux qui sont malades au retour des fêtes, voici quelques conseils pour vous aider à vous remettre sur pied.
Rhume et grippe
Se transmettant notamment par contact direct avec une personne infectée, le rhume et la grippe sont des infections très communes par temps de réjouissances. Alors que le rhume est relativement bénin (mal de gorge, écoulement nasal, toux), la grippe peut vous contraindre à demeurer au lit pendant plusieurs jours en raison de la gravité de ses symptômes (fièvre, malaise généralisé, fatigue intense). L’Organisation mondiale de la santé estime que 10 % à 25 % d’entre nous seront affectés par la grippe cette année. Si vous faites partie des statistiques, sachez que le repos et une bonne hydratation sont les remèdes de choix pour guérir rapidement.
Gastroentérite
Occasionnant des nausées, des vomissements et des diarrhées, la gastroentérite est une infection bénigne, mais redoutée par plusieurs. On l’attrape suite à un contact direct avec une personne ou un objet contaminés. Si vous en êtes atteints, assurez-vous de demeurer à la maison et de limiter vos contacts avec les autres afin de freiner la propagation du virus. En effet, vous serez contagieux à partir du moment où les symptômes apparaissent, et ce jusqu’à 48 heures après leur disparition. Assurez-vous également de bien vous hydrater et de vous reposer.
Mais que vous ayez ou non le rhume, la grippe ou la gastroentérite, le mois de janvier devrait être synonyme de retour à la normale afin que votre système immunitaire puisse se défendre efficacement contre les microbes.
Et quels sont vos alliés pour y arriver? Des nuits complètes de sommeil, une alimentation équilibrée
et la pratique régulière d’activité physique. Et n’oubliez pas de vous laver les mains régulièrement!
Cette chronique est une gracieuseté de
MARTIN ROY
Pharmacien
50, rue Principale Sud, Maniwaki,
819 449-1360
gouvernements, sont encore adéquats pour répondre aux besoins d’une société en constante évolution ? Pourrait-on faire autrement et mieux ? A-t-on vraiment le choix ?
Dans la foulée des changements socioéconomiques qui modifient nos comportements comme citoyens et comme élus, l’association «International Economic Development Council - IEDC» (www. IEDConline.org) a intensifié les recherches en matière d’innovation et de meilleures pratiques à travers le monde. En association avec la «NLC - National League of Cities» (www.nlc.org), elle a publié pour le bénéfice de ses membres un document fort pertinent intitulé «The role of local elected officials in economic development» ou «Le rôle des élus locaux en matière de développement économique».
Pour bon nombre d’élus locaux (maires, conseillers et pourquoi par commissaires d’école), le développement économique de leur milieu respectif ne les concerne pas ou
très peu. Or, la réalité est toute autrement. Les élus locaux ont un rôle de premier plan à jouer pour assurer le mieux-être de leurs commettants, tant en matière d’emplois, d’éducation, de santé et de services de proximité en général, en plus des routes, des loisirs, de l’aqueduc et des égouts.
Le rôle de l’élu local doit être valorisé et mieux compris. Il comporte des responsabilités que certains ne voient pas et que d’autres ne veulent pas voir en raison d’agenda personnel comme la seule réduction des taxes foncières.
La seule vraie façon de maintenir les taxes foncières à un niveau acceptable est de favoriser la création de richesses, des richesses (emplois) à partager dans une perspective de développement durable (profitabilité, équité et durabilité). Est-ce que tous les élus en sont vraiment conscients et sont-ils prêts à assumer de nouvelles responsabilités en matière de gouvernance et de développement économique local et régional ?»
Dix recommandations adressées aux élus locaux
LA GATINEAU - Le document de la «NLC - National League of Cities» (lire ci-contre) met en lumière dix préoccupations sur lesquelles devraient s’attarder les élus locaux concernant le développement économique.
1- Les forces et les faiblesses des communautés. Une meilleure connaissance du profile économique de leur communauté permettra aux élus d’avoir une vision réaliste et de se doter d’une stratégie concordante de développement économique. Qu’est-ce qui la distingue et y-a-t-il des obstacles particuliers à son développement ?
2- Le positionnement de sa communauté dans la région. Est-ce que la municipalité ou la ville est auto-suffisante et devrait-elle partager un plus grand nombre de services avec ses voisines. Y-aurait-il lieu de fusionner des services ou du moins de partager ? Ou de fusionner tout court ?
3- La vision de développement de la communauté. Est-ce que l’ensemble de la communauté partage une vision commune de son développement ? A-t-elle déjà fait un exercice collectif de vision ? Les élus locaux peuvent jouer un rôle clé pour bâtir
des consensus en matière de développement économique local.
4- Une stratégie clairement définie pour atteindre les objectifs de la vision. Est-ce que le plan d’actions annuel du conseil des élus contient les orientations et les ressources matérielles, humaines et financières pour atteindre les objectifs de la vision ?
5- Un arrimage entre les objectifs de développement et l’ensemble des services municipaux. Est-ce que la vision de développement socioéconomique de la communauté est partagée par l’ensemble des services municipaux ? Est-ce que la main gauche sait ce que fait la main droite ? Est-ce que l’aménagement du territoire (zonage, lotissement, etc.) tient compte des objectifs de développement ?
6- L’environnement règlementaire.
Est-ce que les processus internes d’analyses et d’approbation de projets sont efficaces, rapides et transparents pour encourager le développement et non le décourager, tout en respectant les principes d’un développement durable (respect de l’environnement et équité sociale entre autres) ?
7- Une meilleure connaissance des partenaires. Est-ce que les élus locaux connaissent un peu ou bien leurs partenaires potentiels pour des projets de développement ? Qui doit-on inviter à la table pour que les projets aboutissent : MRC, Hydro, UPA, Invest-Québec, SCHL, SADC, CJE, Bell, Vidéotron, etc. ?
8- Une meilleure connaissance des entrepreneurs locaux. Est-ce que des entreprises locales sont en péril, est-ce que d’autres ont des projets d’expansion ? Encore fait-il leur parler de temps à autre et servir d’intermédiaires au besoin.
9- Un message clair et positif de la communauté. Est-ce que le message des élus est suffisamment clair, convainquant et fidèle à la vision collective pour encourager les entreprises à rester et pour faciliter le recrutement de nouveaux investisseurs ?
10- Une meilleure connaissance des agents de développement sur le territoire. Est-cequelesélusconnaissentlesagentset commissaires au développement qui desservent leur communauté et sont-ils connus de ces personnes-clés ?


































































































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