Page 7 - La Gatineau 8 janvier 2015
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La Gatineau 8 janvier 2015 7 Sauvées grâce au bouton panique
COOPÉRATIVE DE SOLIDARITÉ
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
n’étais pas seule.»
Le bouton est relié à un boitier près du téléphone. Quand l’alerte est lancée, deux à trois répondants, dont le numéro a été préenregistré, sont appelés. Et si personne ne répond c’est la Sûreté du Québec qui est alertée.
«Normalement, la première personne enregistrée qui répond entre un code pour que les autres ne soient pas appelées, explique Andrée Lachapelle. Mais souvent dans la panique ils oublient.» Ainsi, en 20 minutes ce sont six personnes qui étaient rassemblées chez madame Morin : son voisin, les policiers, son fils et même l’ambulance. Finalement, cette dernière a pu retourner au chaud dans son lit, sans blessure. «Sans ce bouton panique, je serais restée au sol, je ne sais pas combien de temps, commente-t-elle. Je me sens en sécurité et je conseille à tout le monde d’en avoir un.»
À Gracefield cette fois, Marie-Lyse Mercier, 65 ans, vit également seule à son domicile. Elle a eu recours pour la première fois au bouton panique le lundi 29 décembre, alors qu’elle l’avait en sa possession depuis seulement le vendredi précédent. «Je suis tombée en me levant de mon lit, explique-t- elle. J’étais complètement à terre. J’ai fait une petite syncope, j’étais incapable de me relever.»
LA GATINEAU - Plus de peur que de mal mais c’est bien la preuve que le service d’appels offert par la Coopérative de solidarité d’aide domestique de la Vallée-de- la-Gatineau est efficace : deux femmes ont eu recours dernièrement au bouton panique qui leur a sauvé la vie.
La première, Mance Morin, âgée de 80 ans, vit seule dans sa résidence de Déléage. Cette personne âgée semi-autonome, qui se déplace avec une marchette, bénéficie des services de la coopérative, du CLSC et des infirmières, ce qui lui permet de continuer à vivre à son domicile. Bien entourée, elle porte cependant autour du cou, depuis 2013, un bouton panique qui lui permet de se sentir en sécurité 24h sur 24. «Madame Morin est une des premières personnes à en avoir bénéficié lorsque nous avons mis en place le service», explique la directrice de la coopérative, Andrée Lachapelle.
▲ Madame Mance Morin, l’une des deux personnes sauvées grâce au bouton panique, en compagnie d’Andrée Lachapelle, directrice de la Coopérative de solidarité d’aide domestique de la Vallée-de-la-Gatineau.
Dans la nuit du 2 au 3 janvier, à 2h30,
Mance Morin a eu à s’en servir pour la
première fois. «Je suis allée à la chambre de
bain et je suis tombée à cause de ma
marchette», raconte-t-elle. Celle-ci a roulé
plus loin. Impossible donc pour madame
Morin de se relever seule, à cause de ses
genoux qui la font souffrir. «J’étais à terre
sur de la céramique alors c’était froid,
explique-t-elle. Je me suis trainée jusqu’au madame Mercier n’a pas de famille à
l’aide en peu de temps. Ça m’a confirmé que je peux avoir de l’aide et du secours chez moi.»
En sécurité jours et nuits
La Coopérative de solidarité d’aide domestique de la Vallée-de-la-Gatineau propose le programme Pair : un service gratuit et personnalisé d’appels automatisés qui joint les aînés pour s’assurer de leur bon état de santé. Les abonnés, qui sont une cinquantaine, reçoivent ces appels à des heures prédéterminées, une ou plusieurs fois par jour. Si la personne ne répond pas, une alerte est lancée et une vérification enclenchée afin de s’assurer qu’elle n’est pas en détresse. L’agence offre aussi le rappel de
prise de médicaments, 7 jours sur 7 et 24 h sur 24. Actuellement, le programme Pair compte 40 abonnés dans la région.
Par ailleurs, le service d’appels automatisés étant offert du lundi au vendredi, aux heures d’ouverture de la coopérative, celle-ci propose en complément le bouton panique, afin que les personnes âgées se sentent aussi en sécurité les soirs, nuits et fins de semaines.
«Seulement deux des abonnés du programme PAIR ont refusé le bouton panique, précise Andrée Lachapelle. C’est un complément à celui-cPi,rgérastueint.tCaetlaiopenrmet d’avoir accès à une ressource en tout temps, 24h sur 24.»
La Gatineau
bois franc. J’ai alors pensé à appuyer sur le proximité. Le bouton panique est donc
bouton panique. Quand j’ai vu que la indispensable pour elle : «Je me sens en lumière s’allumait, je me suis dit que je sécurité. J’ai vu l’efficacité car j’ai reçu de
Après avoir appuyé sur le bouton panique, sa propriétaire et une connaissance sont arrivées. Installée depuis peu dans la région,
Pakwaun 1982
Source: J.R. Gauvreau
QUESTION
1. Quel est le nom de famille du participant au concours de la brouette? Indice: Monsieur Jacques ?
2. Inscrivez votre réponse sur le coupon ci-dessous.
3. Allez le déposer dans la boîte chez Les Sports Dault et frères situés au 83, boul. Desjardins à Maniwaki.
Il y aura une photo et une question différente par semaine. Le concours sera d’une durée de cinq (5) semaines débutant le 8 janvier et se terminant le 7 février 2015.
Le premier nom tiré ayant la bonne réponse lors de la pige du 9 février gagnera le chèque cadeau de 300$ offert et à dépenser chez Les Sports Dault et Frères.
Réponse:
Votre nom:
Numéro de téléphone: Municipalité:
Semaine 1
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