Page 12 - La Gatineau 22 janvier 2015
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12 22 janvier 2015 LaGatineau
POLITIQUE FAMILIALE
Prochaine étape : un plan d’actions
Lancer une pierre ne fait pas naître une montagne
Il y a une vague d’accusations d’agressions sexuelles ou de réprimandes reliées à des inconduites à caractère sexuel depuis les dernières années. Dominique Strauss- Kahn en France... Jian Ghomeshi à Toronto... les joueurs de hockey de l’Université d’Ottawa... les étudiants en médecine dentaire de l’Université Dalhousie en Nouvelle-Écosse.... Chaque fois, dans les médias, des analyses à n’en plus finir par des professionnels et sociologues et psychologues et féministes plus diplômés et engagés et indignés les uns que les autres viennent nous mettre en garde contre ce qu’ils quali- fient de «culture du viol». Culture du
quoi? Oui, oui, du viol. Rien de moins. Je résume l’idée ici, qui n’est pas com- pliquée du tout en fait: nos garçons seraient en train de grandir dans une société qui les inciterait subtilement et inconsciemment à commettre des agressions à caractère sexuel. À coup de vidéoclips vulgaires et misogynes, de non-supervision parentale et d’hypersexua- lité, ils seraient en train de devenir des violeurs en puissance. Pas tous, non, bien sûr. Mais certains... On valoriserait le mépris des femmes, les abus envers elles, les plaisirs vio- lents. D’où les récentes accusations
médiatisées.
Vraiment? Je ne sais pas pourquoi, mais
cette analyse hyper sociologique m’a irritée. Peut-être parce que je suis mère d’un jeune garçon... et d’une jeune fille.
Je trouve cette conclusion de la culture du viol simpliste, et triste... et plutôt fausse. C’est comme si, vu qu’on dénonce de plus en plus ouvertement le crime de conduire sa voiture sous l’influence de l’alcool, on était soudaine- ment dans une «culture de l’alcoolisme». N’est-ce pas plutôt le contraire? Ne sommes- nous pas dans une période de prise de conscience sociale face aux dangers de l’alcool au volant et de responsabilisation de chacun envers ce problème? Dans une ère de dénon- ciation tout à fait à l’opposée d’un culte de l’alcool?
Dans le même ordre d’idées, ne sommes- nous pas – enfin! – au début d’une époque de prise de conscience du fait que les crimes sexuels existent, dans toutes les couches de la société, que l’on soit riche, pauvre, connu, ido- lâtré, inconnu, le pape en personne, ou juste le voisin d’à côté; et à l’aube d’une ère de dénon- ciation à l’opposée complètement d’un culte de la violence sexuelle? Depuis quand parler d’un tabou dénote-t-il qu’il est en train de s’ampli- fier? Parler du suicide n’incite pas au suicide... et ne dénote pas non plus une «culture de la mort»... Tout comme une vague de dénon- ciations d’abus à caractère sexuel n’est cer- tainement pas non plus le reflet d’une culture du viol ambiante...
Je me trompe? Possible. Mais peut- être que les professionnels et sociolo- gues et psychologues et féministes devraient taire leurs analyses la pro- chaine fois qu’une présumée victime osera briser le silence et simple- ment... écouter.
Les propos et opinions dans cette chronique n’engagent que l’auteure et non la direction et le personnel du Journal La Gatineau.
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
LAC SAINTE-MARIE - Le travail d’élaboration d’une politique familiale est bien amorcé. Si tout va bien, elle pourrait être adoptée d’ici septembre 2015.
La première étape de cette démarche, destinée aussi bien aux résidents permanents qu’aux villégiateurs, a été de former un comité, présidé par la conseillère municipale responsable des questions familiales, Denise Soucy. On retrouve à ses côtés Susan Simpson, Organisation participation parents ; Cheryl Sage-Christensen, Volet Santé ; Nadine Carpentier, Commission scolaire des Hauts-Bois de la Gatineau ; Gilles Gauthier, Association des loisirs de Lac-Sainte-Marie ; Charlie-Ann Dubeau, citoyenne ; Mario Gagnon, villégiateur ; Nathalie Séguin, Contact femmes-enfants ; Andrée Bertrand, représentante administrative de la municipalité ; Sonia Dubeau, Regroupement d’aide aux familles et du Club d’âge d’or les Geais bleus ; Johanne Lafrenière, responsable des saines habitudes de vie pour le Centre de santé et services sociaux.
Le but de cette politique est de faire de Lac Sainte-Marie un endroit où il fait bon vivre dans une foule de domaines comme les loisirs, la culture, les infrastructures, l’administration, l’environnement, etc. «Il s’agit d’améliorer la qualité de vie des citoyens et de créer un sentiment d’appartenance à la communauté, explique Denise Soucy. Je veux
amener le conseil à penser et agir famille dans chacune de ses décisions.»
Les étapes
Un sondage a été fait auprès de la population afin de dresser le portrait de la municipalité et de mieux connaître les besoins de ceux et celles qui y vivent. Il comprenait 64 questions, parmi lesquelles par exemple est-ce que les villégiateurs comptent s’établir de façon permanente, est-ce que les citoyens ont une bonne connaissance des services, etc. «Nous avons envoyé le sondage électroniquement pour ceux qui avaient des adresses courriels, essentiellement les villégiateurs, explique Denise Soucy. Pour les résidents permanents, nous avons fait du porte à porte avec Cheryl Christenson pour s’assurer de leur participation et leur expliquer la politique. Cela a permis d’avoir 23% de retour ce qui est bon car on considère habituellement qu’un sondage est réussi lorsqu’il y a autour de 10% de retour. Ce sont beaucoup de données précieuses. Cette démarche est pour les gens donc il faut que ça vienne d’eux.»
En parallèle, un concours de dessin destiné aux enfants de l’école a été organisé, de même qu’un concours de photo pour l’ensemble des résidents et villégiateurs, sur le thème de la famille. Les dessins et photos retenus figureront dans le document de la politique.
Les données du sondage vont être analysées par un consultant qui devra ensuite rédiger la politique et le plan d’actions, en fonction des recommandations du comité et
des objectifs à réaliser au cours des trois prochaines années qui auront été priorisées. Ce plan sera ensuite présenté au conseil municipal pour son approbation et distribué à tous les citoyens après un lancement officiel. Puis un autre comité sera constitué pour assurer la mise en œuvre de la politique. À noter qu’une politique familiale municipale est un document évolutif.
Afin de réaliser cette politique familiale, Lac Sainte-Marie a obtenu une subvention de 10 000$ du ministère de la Famille. Un budget de 30 000$ (10 000$ pour l’élaboration de la politique et 20 000$ pour la mise en œuvre d’actions en 2015) a par ailleurs été prévu par la municipalité.
Jeunes en action
En parallèle de l’élaboration de sa politique familiale, la municipalité contribue financièrement au programme Jeunes en action, avec ses voisines de Denholm, Kazabua et Low. Il s’agit d’organiser pour les jeunes plus d’activités de plaisir, éducatives, afin de développer des compétences. Le programme est coordonné par Bonnie Vanasse, directrice de Kaz Média Art.
Ainsi, à Lac Sainte-Marie, une soirée pizza sera organisée le 26 janvier pour les jeunes de la municipalité, afin de faire le tour de ce qu’ils aimeraient dans leur village.
Jeunes en action vise ceux âgés jusqu’à 29 ans. Les plus vieux pourront bénéficier d’un suivi individuel, notamment pour leurs recherches d’emploi. Un comité jeunesse sera par ailleurs formé avec des représentants de chaque municipalité. À terme, il s’agit de permettre aux jeunes de prendre leur place dans leur municipalité.
MANI-JEUNES
Des patins
pour tous
MANIWAKI - Mani-Jeunes a reçu une aide d’un peu plus de 2 000$, de la part de la Fondation Bon Départ (Canadian Tire), pour faire l’achat de 20 paires de patins dans le cadre de son projet «Des patins pour tous». Le but est de prêter gratuitement des paires de patins à des adolescents qui désirent participer à des activités de patinage et qui n’ont pas l’équipement nécessaire.
«Ce nouveau projet de la maison de jeunes permet à des jeunes d’aller patiner, entre autre à l’activité de patinage libre organisée le vendredi soir par la Ville de Maniwaki au Centre sportif Gino Odjick, précise la directrice Helen Marga. Mani- Jeunes améliore encore une fois l’offre de ses services et facilite la prise en charge du jeune envers sa santé par l’activité physique. Ce programme de prêt de patins permet maintenant à tous ceux qui le désirent d’avoir la chance de se procurer gratuitement l’équipement nécessaire pour bouger avec ses amis dans le plaisir du patinage.»
Mani-Jeunes tient à remercier Diane Dupuis et Mario Delarosbil pour avoir aidé à réaliser ce beau projet. Pour plus d’informations sur le projet, vous pouvez contacter l’équipe de Mani-Jeunes au 819- 449-6609 et consulter quotidiennement sa page Facebook pour ses activités.
de la Gatineau.
Suite à l’allocution de madame Vallée, une courte période question pour les membres de la CCMVG sera proposée.
Tous les membres de la CCMVG et la communauté d’affaires y est invité!
Le coût du dîner et de la conférence
est de 20.00$ taxable par personne.
Madame Vallée fera une allocution destinée à informer les gens d’affaires de la Vallée de la Gatineau a n de bien les informer sur
les changements dans notre région et les inquiétudes soulevées par les membres de la Chambre de Commerce de Maniwaki et Vallée


































































































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