Page 16 - La Gatineau 22 janvier 2015
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16 22 janvier 2015 LaGatineau CONSEIL MUNICIPAL
Pas de hausse de salaire des élus
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
BLUE SEA - Contexte budgétaire oblige, les élus ont résolu de geler leurs salaires pour 2015. Ils veulent ainsi montrer aux citoyens qu’ils sont prêts eux aussi à faire des efforts.
En effet, au budget 2015, qui s’élève à 1 909 159$, le taux de taxe générale a augmenté de 2,08%, pour passer à 54 sous 28 du 100$ d’évaluation. «La quote-part de la MRC a augmenté, explique le maire Laurent Fortin. Elle est cette année de 13,2%, contre environ 3% l’an passé. Pour la TVQ nous sommes passés à 50% alors qu’il y avait déjà eu une baisse l’an passé. La quote-part de l’aéroport a augmenté de
4 500$.»
Dans ce contexte, plusieurs coupures ont été faites. «L’Association du Mont Morissette on leur donnera 4 500$ au lieu de 5 000$ d’habitude, donne pour exemple Laurent Fortin. L’Association des amis du presbytère on leur donnera 500$ en moins aussi.»
En revanche, la municipalité est obligée d’investir dans l’achat d’un camion 4 par 4 pour la voirie, avec pelle à neige, une sableuse à gravier et une boîte à gravier. Une résolution a été prise lors de la dernière réunion du conseil municipal afin d’aller en appel d’offres. «L’autre camion on l’a depuis 10 ans, explique le maire. On va le garder mais il y a trop de frais pour l’entretien.» Pour acheter le nouveau, le conseil a décidé de puiser 30 000$ dans le
surplus, afin de limiter l’augmentation des taxes.
Pêche blanche
Les élus ont convenu de la laisser ouverte cette année, malgré une demande de l’Association du bassin versant du lac Blue Sea pour que la pêche blanche soit fermée sur le lac Blue Sea cet hiver.
En raison du Plan de gestion du touladi, il sera interdit de pêcher sur la glace cet hiver sur tous les lacs à touladi. Ainsi, près de 80 lacs à touladi seront fermés en Outaouais. Seulement quatre font exception, dont trois dans la Vallée-de-la- Gatineau : le lac Blue Sea, le lac Achigan à Déléage et le lac Cayamant. Il sera possible d’y pêcher toutes les espèces, sauf le touladi. La crainte est donc de voir une forte affluence de pêcheurs sur le lac Blue Sea. L’association aurait aimé un moratoire, afin de laisser le temps au lac de se remettre en santé.
Le maire explique que «nous avons reçu la lettre de l’association cet automne. Une rencontre a été organisée. C’est le ministère qui a décidé de laisser notre lac ouvert et il revoit son livre aux deux ans. Nous avons donc installé des panneaux de sensibilisation aux quais publics de Messines et Blue Sea ainsi qu’une caméra au quai public de Blue Sea afin de faire des statistiques. On veut voir s’il y a vraiment trop d’affluence. L’ouverture l’hiver prochain dépendra du comportement des utilisateurs, s’il y a des abus, de la malpropreté. Cela dictera la décision des
conseils de Blue Sea et Messines».
Le conseil a pris cette décision afin de ne pas pénaliser les commerçants et les pêcheurs. «L’hiver, ça ne coûte rien de pêcher, explique Laurent Fortin. Bien des gens ne sont pas capables de se payer la pêche l’été. On veut protéger notre lac mais il faut aussi penser à l’économie de notre village.»
Concernant la demande d’établir une aire faunique, la municipalité a aussi décidé d’attendre de voir si l’ouverture de la pêche cet hiver aura des impacts.
Centre communautaire
Une rencontre sera organisée fin janvier entre les membres du conseil afin de prendre une décision. «On manque vraiment d’espace, explique Laurent Fortin. La cuisine n’est plus aux normes. Il faut décider ce qu’on veut exactement.»
Plan de communication
L’entente avec Marc Grégoire a été renouvelée pour 2015, au montant d’environ 9 000$. L’objectif est d’améliorer la communication entre la municipalité et les citoyens, de mieux informer ceux-ci sur les décisions du conseil.
Clinique santé
La municipalité a décidé d’octroyer une aide de 1 500$, pour cette année, à la clinique santé de Gracefield. Plusieurs citoyens de Blue Sea bénéficient des services de celle-ci.
RVER
Financière
Sun Life
1ère partie
Le 1er juillet dernier, la Loi sur le régime volontaire d’épargne-retraite (RVER) est entrée en vigueur. Les entreprises qui comptent cinq employés et plus visées par la loi devront mettre en place le RVER, ou tout autre outil d’épargne collectif à compter d’une date qui varie selon la taille de l’en- treprise. D’ailleurs, pour déterminer si vous devez offrir le RVER à vos employés, la Régie des rentes du Québec propose un petit test sur son site Web.
Le plus important sera de choisir le régime qui correspond le mieux à vos objectifs et à vos beso- ins, et surtout à ceux de vos employés. Pour vous aider à faire le bon choix, voici les principales car- actéristiques du RVER. Voyez comment il se com- pare au régime de retraite à cotisation déterminée traditionnel (CD), au régime de retraite simplifié (RRS) et au régime enregistré d’épargne-retraite collectif (REER collectif).
Le RVER, flexible et avantageux
Pour les employeurs, le RVER représente une solution simple et de faible coût, qui leur permet de respecter la loi tout en favorisant l’épargne de leurs employés. « C’est aussi un bon complé- ment aux produits disponibles, ajoute Stephen Edmonds, directeur, Développement des affaires, régimes collectifs de retraite à la Financière Sun Life. C’est un régime facile à mettre en place et qui offre plus de simplicité que les autres. »
Le RVER a été conçu pour offrir une option sim- ple et peu coûteuse aux employés. En effet, les fournisseurs de RVER ont l’obligation de mainte- nir les frais d’administration à un minimum, selon la loi. Ainsi, l’adhésion de tous les travailleurs ad- missibles est automatique (c’est-à-dire que vous devrez y inscrire tous vos employés visés par la loi). Plusieurs fournisseurs de RVER offriront même l’inscription en ligne, afin de réduire la gestion
administrative du régime. Les participants ont par contre la possibilité de se désinscrire dans les 60 jours qui suivent l’avis de l’administrateur : c’est pourquoi on parle d’un régime « volontaire». L’adhésion automatique (obligatoire) est aussi possible dans le cas du régime à cotisation déter- minée et du régime de retraite simplifié, mais elle n’est pas une option dans le cas du REER collectif.
À propos des cotisations
Dans le cas du RVER, le taux de cotisation du salaire brut par défaut devrait être de 2 % jusqu’au 31 décembre 2017. Par la suite, le taux de coti- sation des employés grimpera pour atteindre 4% au 1er janvier 2019. Cependant, l’employé peut modifier son taux de cotisation en tout temps, et même le ramener à zéro (pour faire une « pause » dans ses cotisations, par exemple).
Cela dit, la grande différence entre le RVER et les autres régimes de retraite porte sur les cotisations de l’employeur. Les employeurs se posent souvent la question: « dois-je cotiser au régime de mes employés ? » La réponse : l’entreprise n’est pas obligée de contribuer au RVER de ses employés, contrairement au CD traditionnel et au RRS. Si elle le fait, l’argent versé sera considéré comme un salaire aux yeux du fisc. De plus, les cotisa- tions de l’employeur au RVER seront exonérées d’impôt sur la masse salariale. À vous d’évaluer si une cotisation de votre part peut vous don- ner une valeur ajoutée en matière de rétention des employés, en vous donnant un avantage sur vos concurrents, par exemple. L’employé inscrit au RVER aura deux comptes chez le fournisseur choisi pour gérer le RVER : l’un sera immobilisé, et l’autre, non immobilisé. Si un employeur con- tribue au RVER de ses employés, ces contributions seront déposées dans le compte immobilisé, con- trairement aux cotisations de l’employé qui, elles, seront déposées dans le compte non immobilisé.
Demeurez à l’affût! Le 22 janvier, nous publierons la suite de cet article. Nous y aborderons no- tamment les choix de placements offerts aux par- ticipants, de même que des pistes pour aider les employeurs à faire le bon choix parmi les outils d’épargne collectifs possibles.
POUR LES EMPLOYEURS, LE RVER REPRÉSENTE UNE SOLUTION SIMPLE ET DE FAIBLE COÛT QUI PERMET DE RESPECTER LA LOI, TOUT EN FAVORISANT L’ÉPARGNE DE SES EMPLOYÉS.
Contactez-nous pour en savoir davantage ou pour obtenir de l’aide pour implanter le RVER dans votre entreprise. C’est gratuit!
Services d’assurances André et Claude Benoit inc. Claude Benoit*
Tél. : 819-441-3000
claude.benoit@sunlife.com
Conseiller en sécurité financière et conseiller en assurances et rentes collectives, Services d’assurances André & Claude Benoit inc., cabinet de services financiers, distributeur autorisé par la Sun Life du Canada, compagnie d’assurance-vie, et cabinet partenaire de Distribution Financière Sun Life (Canada) inc.†, - *Représentant en épargne collective, Placements Financière Sun Life (Canada) inc.†,
cabinet de courtage en épargne collective - †Filiales de la Sun Life du Canada, compagnie d’assurance-vie
La Sun Life du Canada, compagnie d’assurance-vie est membre du groupe Financière Sun Life.
© Sun Life du Canada, compagnie d’assurance-vie, 2015.
sunlife.ca/RVER
BILAN DE LA CROIX-ROUGE
Sept interventions dans la région
LA GATINEAU - En 2014, l’action de la Croix-Rouge en Outaouais a été déterminante pour 227 personnes, victimes de sinistres, dans le cadre de 51 différentes interventions. En 2013, elle était intervenue 53 fois et avait aidé 168 personnes. Dans la Vallée-de-la-Gatineau, l’organisme a aidé l’an passé 21 personnes à l’occasion de 7 interventions.
La Croix-Rouge offre du soutien humain et matériel à ceux qui ont tout perdu. Chaque jour au Québec, les équipes d’intervenants bénévoles sont mobilisées pour venir en aide à des sinistrés. La générosité récurrente des donateurs permet de combler leurs besoins essentiels d’hébergement, d’alimentation et d’habillement en plus d’offrir un soutien moral en ces moments difficiles. En Outaouais, 75 bénévoles se dévouent pour
venir en aide aux sinistrés.
La Croix-Rouge prépare également la population à faire face à des situations d’urgence grâce entre autres à ses cours de natation et de sécurité aquatique ainsi qu’à ses formations en secourisme. Par exemple, l’an dernier, 2 000 personnes ont reçu une formation de secourisme général, spécialisé ou avancé, et 713 jeunes sont devenus gardiens avertis ou jeunes secouristes.
Si la Croix-Rouge peut intervenir en tout lieu et en tout temps, dès les premiers instants d’un sinistre ou d’une catastrophe, c’est en grande partie grâce aux dons reçus tout au long de l’année. Des bénévoles de l’Outaouais organisent des collectes de fonds et la générosité des donateurs procure un soutien essentiel pour venir en aide aux gens d’ici.
▲ Dans la Vallée-de-la-Gatineau, l’organisme a aidé l’an passé 21 personnes à l’occasion de 7 interventions.


































































































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