Page 4 - La Gatineau 22 janvier 2015
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4 22 janvier 2015 LaGatineau
SITES DE LA POINTE-DES-PÈRES ET DU FER-À-CHEVAL
Seulement deux projets déposés
FRANÇOIS ROBERT
frobert@lagatineau.com
MANIWAKI -Le directeur général de Maniwaki, Daniel Mayrand, a confirmé que seulement deux propositions avaient été reçues à la date limite du 14 janvier par des promoteurs-exploitants d’activités récréotouristiques pour les sites de la Pointe-des-Pères et du Fer-à-Cheval.
On se rappellera qu’en octobre dernier la municipalité avait invité les promoteurs à soumettre des propositions pour prendre en charge la gestion du territoire et la gestion des activités. Le tout devait être accompagné d’un plan d’affaires incluant une démonstration de rentabilité sur un horizon de 3 à 5 ans. Le maire Robert Coulombe avait alors précisé souhaiter redynamiser ce secteur, créer des emplois et ajouter des attraits touristiques à Maniwaki.
Une première proposition a été déposée
Courrier du lecteur
par la Coopérative golf Maniwaki et l’autre par la Fondation Le Terrier.
Les deux projets seront maintenant analysés par le comité d’évaluation qui devrait faire rapport au conseil municipal lors de la séance du 16 février et dire s’ils ont obtenu la note de passage minimale afin d’être retenus pour la prochaine étape.
Joint au téléphone, le maire de Maniwaki, Robert Coulombe, s’est dit surpris et déçu que seulement deux projets aient été déposés malgré le long délai laissé entre l’annonce et la date limite.
Christiane Langevin de la Coopérative golf de Maniwaki a indiqué au Journal La Gatineau que son groupe avait convenu d’attendre de voir si le projet était retenu pour l’étape suivante avant de préciser plus le cocktail d’activités proposé par la coopérative outre le golf.
Dans le cas de la Fondation Le Terrier, l’offre est un peu différente. «Nous avons déposé une lettre d’intérêt pour travailler avec un promoteur ou la ville, mais elle a
été ouverte comme les autres soumissions parce que c’était dans l’enveloppe de soumissions, a spécifié la directrice de la Fondation Le Terrier, Caroline Marinier. On ne voulait pas nécessairement faire toute la gestion, mais on offrait notre expertise pour tout ce qui est programmation et animation du site. Nous sommes prêts à travailler avec un promoteur qui pourrait nous déléguer cette partie-là ou avec la ville s’il n’y avait pas de promoteur prêt à s’assoir avec nous.»
L’offre de la Fondation Le Terrier ne comportait pas de plan d’affaires détaillé avec une démonstration de rentabilité sur un horizon de 3 à 5 ans. «Nous avons proposé quelques activités avec une liste d’idées que nous avions, a indiqué Mme Marinier. Nous proposions un centre de plein air urbain avec aussi une patinoire circulaire, de l’animation au niveau du parc, de la raquette et aussi de la location de vélos et de bateaux. Bref, un centre de plein air tel que l’on retrouve dans les grandes villes comme Gatineau. Par
exemple, si on va au lac Beauchamp, on peut patiner, emprunter des tubes pour glisser. Nous avions pensé aussi à des ateliers de canot, de kayak, c’était des choses comme cela que l’on proposait.»
La particularité de l’offre de la Fondation Le Terrier est directement liée à sa situation. «Nous sommes un organisme communautaire en pleine restructuration et nous ne sommes pas prêts en ce moment à faire une offre de service complète, a souligné Mme Marinier. Nous n’avons pas les ressources humaines et financières pour le faire. Donc nous proposons de travailler avec la ville ou un autre promoteur. Nous n’avons pas les reins assez solides pour soutenir ça pendant quelques années en attendant que ça devienne rentable c’est pourquoi ça prendrait un investissement d’un promoteur ou de la municipalité pour que l’on s’implique.»
pouvons-nous nous inquiéter, nous, les 20 000 résidents de la Vallée-de-la-Gatineau ?
Beaucoup de questions qui demeurent sans réponses. Joignez-vous à nous pour continuer à s’informer, interroger, questionner et chercher comment ces mesures d’austérité influenceront notre région, et tenter ainsi de faire évoluer les choses différemment.
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La coalition citoyenne s’interroge sur ce que qu’il adviendra de notre Centre de santé et de services sociaux de la Vallée-de-la- Gatineau (CSSSVG) avec les compressions que le gouvernement lui impose.
Que deviendront l’hôpital, les trois CLSC et les deux CHSLD ? Comment fonctionnera la nouvelle direction ? Combien de postes seront aboli s? Questionné à cet effet, par les membres de la coalition, le président du conseil d’administration dit posséder peu d’information en dehors de l’abolition du conseil d’administration et du poste de directrice générale.
Abolir localement le conseil d’administration peut sembler un geste anodin. Toutefois ceci pose de grandes préoccupations : qui sera le levier pour mousser et préparer les projets requis chez nous dans la Vallée-de-la-Gatineau ? Qu’arrivera-t-il avec les services offerts ici ? Saviez-vous que les services d’hémodialyse, d’oncologie et d’ophtalmologie sont des initiatives locales du CSSSVG ? Des initiatives qui rapprochent les soins de santé des patients. Conservera-t-on ces services
demandés par la population et acquis par de nombreux efforts et tractations ?
«Pour les deux (2) prochaines années, les compressions dépasseront 1,5 million de dollars et nécessiteront l ’ élaboration d ’un scénario difficile... Bien que la commande ministérielle précise que les compressions ne doivent pas toucher aux services, il semble néanmoins de plus en plus impossible de rencontrer les cibles du gouvernement sans toucher à ces mêmes services», soutient le conseil d’administration du CSSSVG. Si le CA est inquiet,
Bravo Josée Rochon
Félicitations à Josée Rochon pour son ini- tiative d’avoir lancé une pétition pour la construction d’un nouveau Foyer Père Guinard. Nous l’appuyons et la remercions pour tous ses efforts. Bravo Josée!
Carmen Patry, présidente des bénévoles de l’hôpital de Maniwaki, Foyer Père Guinard et Foyer de Gracefield.


































































































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