Page 10 - La Gatineau 5 février 2015
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10 5 février 2015 LaGatineau
ÉCOLE ST. MICHAEL
Western Québec lancera une étude
Pensée
pour celui qui écoute 30 vies
Encore une fois ce printemps, on va aller au magasin à 1$ pour acheter du feutre qu’on va découper en carré et accrocher à nos t-shirts. Ça a l’air que c’est le bleu cette
année qui va être à la mode.
On va aller marcher, en grosse gang. On va crier des mots un peu grossiers du genre «T’as pas de couilles, Couillard», sur un air connu ludique comme la chanson thème de Caillou ou celle du Clan Panneton. Ça va même nous donner des petits frissons sur les bras quand on va entendre les aspirants Gabriel Nadeau-Dubois parler plus fort
que le reste du monde.
Tu vas te sentir cheap de rien dire, toi qui écoutes La Voix, quand tu entends chanter par ton ex-coach préféré :
«Si on soulevait la poussière,
Debout la face au vent,
Est-ce qu’on retrouverait tous nous repères ?»
Tu vas te boucher les oreilles, te fermer les yeux et te chanter à toi- même, sur le même air :
«Si je n’ai pas assez de lait,
Pour faire mon Kraft Dinner,
Est-ce que ça va goûter moins bon ?»
Je pense que tu fais bien de lire délibérément les nouvelles sur le site de TVA. Tu fais bien d’écouter Denis Lévesque avec un gros popcorn au beurre, parce que lui, lui y a tout compris. Il claque des doigts et la lumière s’éteint. La madame qu’il recevait en entrevue est contente d’avoir pu raconter son histoire. Ben oui, t’sais l’histoire de la madame qui a revu son ex-mari qui lui avait fait un «finger» dans un dépanneur quand elle s’achetait un 2 litres de liqueur en mars 1998...
À toi qui enfiles tes joggings et ton kangourou préférés, pour mieux te retaper toutes les saisons de 30 vies en rafale, pendant que dehors ça
cogne fort de temps en temps...
Je pense qu’il y aurait beaucoup de coups de pelle à donner pour que tu voies plus clair.
Je veux juste te dire une chose : arrête de te faire des idées. Virginie, ça reviendra pas. C’est fini ce temps-là.
LOW - La nouvelle a réjoui le Mouvement pour l’avenir de l’école secondaire St. Michael (MASM). Les commissaires de la Commission scolaire Western Québec (CSWQ ) ont décidé de préparer une étude sur les différentes options possibles pour l’avenir de l’école secondaire St. Michael. L’étude portera entre autres sur la possibilité d’agrandir l’école en ajoutant un gymnase et une bibliothèque, proposition déjà élaborée en 2007 ; un centre communautaire avec un gym et une bibliothèque, des services municipaux et autres services essentiels pour la population et les élèves ; ou la construction d’une nouvelle école.
Soulignant que ceci n’est qu’un premier pas, Nancy Hall, présidente du MASM, assure que «cette décision affirme l’appui certain des commissaires de la CSWQ à l’école et à la région. Nous sommes optimistes, car le dynamisme du nouveau conseil des commissaires, les relations plus étroites avec le gouvernement Libéral au pouvoir et l’appui des politiciens régionaux et locaux nous permettent d’aller de l’avant avec l’agrandissement de l’école ou avec un nouvel édifice desservant l’école et la communauté».
Nancy Hall a récemment participé à une rencontre avec Debbie Picard, nouvelle directrice de l’école secondaire St. Michael ; James Shea, nouveau président de la commission scolaire ; Pierre Dionne, commissaire du district scolaire ; Michel Merleau, préfet de la MRC de la Vallée-de-la
Bal à l’huile
Gatineau ; Morris O’Connor, maire de Low ; Lynn Visentin, coordonnatrice du Centre d’apprentissage communautaire et conseillère municipale de Low ; Pascal Proulx, directeur du Service des ressources matérielles à la CSWQ ; une représentante de la députée et ministre Stéphanie Vallée.
«Franchement, c’est la meilleure rencontre que nous ayons eue depuis que je me suis impliquée comme parent d’un élève à St. Michael, affirme Nancy Hall. Tout le monde veut aller de l’avant, tous voient la nécessité d’un gymnase et d’une bibliothèque pour l’école secondaire. Nous sommes finalement sur la même longueur d’onde et il semble que les commissaires de la CSWQ partagent cette vision d’une école pilote au centre de la Vallée-de-la-Gatineau.»
Nancy Hall ajoute que «nous avons parcouru un long chemin depuis deux ans lorsque nous faisions face à la possibilité d’une décision de la commission scolaire de fermer St. Michael. Nous sommes maintenant premiers au classement des écoles publiques de l’Outaouais (françaises et anglaises), établi sur la base du taux de graduation et des résultats aux examens du ministère de l’Éducation. Nous sommes un atout important dans la stratégie de la MRC pour le développement économique de Low, porte d’entrée de la Vallée-de-la Gatineau. La population anglophone augmente au nord de Wakefield et celle-ci demande des services de proximité, dont l’éducation en anglais
pour leurs enfants. Nous avons un gouvernement provincial qui nous appuie. Tous les astres sont alignés, c’est le temps d’aller de l’avant !»
James Shea a présenté la semaine dernière le rapport annuel de la CSWQ pour 2013- 2014. Concernant les orientations de la commission scolaire, il a rappelé notamment l’importance «d’améliorer les programmes dans les écoles anglaises et de maintenir les petites écoles anglophones. C’est un grand défi. Il faut supporter les élèves anglophones qui sont minoritaires au Québec. L’école appartient à la commission scolaire mais parfois on fait des ententes avec les communautés pour trouver des subventions en dehors du ministère de l’Éducation. L’an passé, la commission scolaire a décidé de ne pas fermer St. Michael mais n’a pas pris d’autre décision à propos de son futur. Désormais il y a une nouvelle directrice, il y a beaucoup d’enthousiasme.»
Le maire, Morris O’Connor, rappelle que St. Michael est une école régionale, accueillant plus de 90 élèves provenant de 10 municipalités. Si l’école devait fermer, il faudrait pour certains faire 2h de route aller et retour. St. Michael a par ailleurs l’avantage de proposer des programmes en plein air, du ski, du canoë, etc. Morris O’Connor rappelle que St. Michael a été menacée de fermeture à plusieurs reprises mais qu’à chaque fois la communauté s’est mobilisée pour s’y opposer.
Si le bal à l’huile a encore ses inconditionnels, les organisateurs ont tout de même reconnu que le nombre d’entrées était inférieur aux années précédentes.
Les portes ont ouvert à 19h00 mais ce n’est que vers 21h30 que le groupe de Réjean Desjardins a pris d’assaut la scène principale installée sur la glace du Centre sportif Gino Odjick. En atten- dant et durant les pauses, il y avait musique et animation avec Ann et Vicky. Desjardins, qui avait déjà chanté accompagné d’une forma- tion différente dans le cadre du bal à l’huile de la Pakwaun, a d’ailleurs fait allusion à l’âge d’or de cette portion de l’évènement en évoquant l’époque où 3 000 personnes s’entassaient devant la scène. Lui et ses musiciens n’ont toutefois pas ménagé les efforts pour mettre de l’ambiance. Ils ont notamment enchainé les versions de grands succès tels Cœur de
loup du Belge Philippe Lafontaine, Pretty Woman de Roy Orbison et La danse de la limonade popularisée par Garolou dès leur première partie de spec- tacle. La formation de Réjean Desjardins qui a comparé le bal à l’huile de la Pakwaun à un gros party de famille a été suivie sur scène par Les gars de bois.
Pendant ce temps, au deuxième étage de l’aréna, l’atmosphère était résolument country avec les deux membres restants de Ka-Danse accompagnés du groupe X-Ception. La chanteuse princi- pale de Ka-Danse a offert une version très sentie de la chanson officielle de la Pakwaun servie avec une sauce country, mais très rythmée. Cette dernière a d’ail- leurs souligné qu’elle et son mari se sentaient un peu comme à la maison à Maniwaki puisqu’ils possèdent un chalet à Aumond où ils viennent fréquemment.
Le siffleux est libéré !
Vendredi soir, la foule était ras- semblée sur le stationnement du Centre sportif Gino Odjick pour la traditionnelle libération du sif- fleux. La soirée a d’abord com- mencé par l’ouverture officielle et la distribution de caribou, à déguster autour de feux de joie. Une activité organisée par la Ville de Maniwaki.
Ensuite, toute l’équipe de la radio CHGA était réunie pour le jeu des clés. Depuis le retour des vacances de Noël, des clés avaient été tirées au sort en ondes parmi des auditeurs. Comme chaque année, il y a eu une bonne parti- cipation car à la clé de ces clés il y avait plusieurs prix.
Le soir de la libération du Bonhomme siffleux, les déten- teurs de clés ont été appelés à tour de rôle afin de tenter d’ouvrir l’un des deux cadenas de la cage enfer- mant le siffleux. Finalement, ce
sont les clés de Brigitte David et Suzanne Piché (représentée par Odile Lacroix) qui ont permis de le libérer. Elles ont gagné respec- tivement des bottes en loup marin de chez Sports Dault et frères et un bon d’achat de 150$ chez Ameublement Branchaud. Tous les autres participants ont reçu des prix grâce aux commanditaires.
Cette activité est une tradition organisée depuis une quinzaine d’années par CHGA avec BMR Martel et fils. Ce dernier fournit en particulier la cage et le camion pour la transporter. La radio tient d’ailleurs à remercier Luc Martel et son équipe.
Une fois le siffleux libéré, les pompiers de Maniwaki ont fait danser le public avec de la musique. De toute façon, pour tenir dehors il fallait mieux sauter et danser pour ne pas geler.
  Réjean Desjardins et ses musiciens ont fait un clin d’œil au lendemain de bal à l’huile avec La danse de la limonade popularisée par Garolou.
  Une partie de l’équipe de CHGA avec, de gauche à droite : Michel Riel, Kathie Wilson, Natacha Desjardins, Gaétan Bussières, Ann Éthier, Lise Paquette, Alex Meunier, Sébastien Plouffe, les mascottes Frimousse et le Bonhomme siffleux.


































































































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