Page 13 - La Gatineau 5 février 2015
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En 1981, elle était nommée Fleur des neiges. Cette année, c’est à titre de prési- dente d’honneur que Sylvie Martin, direc- trice du Centre de santé et de services sociaux de la Vallée-de-la-Gatineau, est
venue à la Pakwaun. Nous l’avons rencon- trée dimanche à l’occasion du déjeuner de crêpes qui se tenait au Château Logue.
Comment s’est passé votre nomination comme présidente d’honneur ?
C’est le Club Richelieu la Québécoise qui m’a approchée. Ça a été une surprise. C’était vraiment un honneur pour moi d’être présidente d’honneur car la Pakwaun a une signification spéciale. Je suis arrivée dans la région pour le travail en juin 1980. En 81, j’avais été sollicitée pour être candidate au Choix des fleurs, alors que je ne connaissais pas la Pakwaun et sans savoir dans quel bateau j’embar- quais. J’ai récolté le titre de Fleur des neiges, même si je n’étais pas de la région. C’est là que j’ai vraiment découvert à quel point la région est accueillante.
Quels souvenirs gardez-vous
de cette soirée?
En 81, il y avait 2 500 personnes dans l’aréna. J’avais 20 ans, je représentais la Fraternité des policiers. Cela m’a permis de rencontrer des gens que je n’aurais pas ren- contrés autrement en dehors de mon milieu de travail. J’ai créé des amitiés avec les autres candidates et je suis encore amie avec certaines d’entre elles. Nous étions six. Claire Lafond avait été nommée Fleur
printanière.
Qu’est ce que cela a impliqué d’être aujourd’hui présidente d’honneur ?
J’ai tenu à être présente à plusieurs acti- vités. La Mascarade, le Choix des fleurs, les activités dans la journée du samedi, le déjeuner de crêpes, le concours de tire de chevaux. J’ai trouvé qu’il y avait une belle participation. Beaucoup d’activités étaient axées sur la famille, pour les enfants. Certaines sont un rituel chaque année et toujours aussi populaires. Les gens tiennent à la Pakwaun, c’est une coupure dans la longue période de l’hiver. J’ai aussi trouvé intéressant que la compétition de tire à l’arc soit jumelée avec la Pakwaun car ça a attiré du monde de l’extérieur.
Qu’avez-vous pensé de la nouvelle version du Choix des fleurs ?
J’ai beaucoup aimé, c’était plus convivial et j’imagine moins stressant pour les Fleurs. La soirée était moins longue aussi. C’était une très belle soirée. Je lève mon chapeau à Jocelyn Carle et son équipe.
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Le mot de la présidente d’honneur
  Sylvie Martin, présidente d’honneur de la Pakwaun 2015, avec les Fleurs : Ariane Charbonneau, Kalie Galipeau, Francesca Brazeau, Meagan Nault et Cassandra Clément. Nous les avons rencontrées lors du déjeuner de crêpes organisé au Château Logue dimanche matin.
Course à pieds
   Un petit groupe d’amateurs d’exercice se sont retrouvés devant le Centre sportif Gino- Odjick samedi à 11h pour entreprendre une petite randonnée, à la course pour certains et à la marche pour d’autres.
Atelier d’art pour
les jeunes et moins jeunes
   Du matériel et de bons conseils étaient disponibles pour les artistes en herbe entre 10h et 11h samedi matin à l’intérieur de l’aréna afin qu’ils puissent laisser libre court à leur créativité. Une activité animée par l’artiste Sylvie Grégoire, de l’Association des amis du presbytère de Blue-Sea.
Un concert au Rabaska
   Après le Choix des fleurs, le public pouvait aller se dégourdir les jambes au Rabaska où le groupe «Leigh hands band» offrait un concert. Une soirée organisée par la propriétaire, Annie Brousseau, et son équipe. À noter que les surplus de cette soirée seront remis au Club Richelieu la Québécoise.
Compétition amicale de lancement de sacs de sable
Petits et grands ont pu rivaliser d’adresse à la compétition amicale de lancement de sacs de sable sur la glace du Centre Gino Odijick samedi après- midi. Le tout était chapeauté par la Ligue de sacs de sable «Les oiseaux du nord» qui joue régulièrement à la Légion royale canadienne de Maniwaki. «Nous avions des prix de présence et de petits cadeaux pour tous ceux qui ont parti- cipé, a indiqué la présidente, Gaétane Rivest. Nous n’avons pas eu tellement de participants, mais nous avons aussi amusé les enfants qui étaient heureux de jouer aux poches.»


































































































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