Page 19 - La Gatineau 19 février 2015

SERVICES D’HÉBERGEMENT DU PAVILLON DU PARC Fermeture d’une résidence
La Gatineau 19 février 2015 19 RAC de Maniwaki, rien n’est précisé pour le
moment. «Nous avons expliqué aux employés que nous sommes dans l’élaboration de scé- narios avec les parties concernées, commente Martin St-Amour. Le syndicat a été rencon- tré et sera consulté. Le but est de réduire l’im- pact sur les salariés.»
À noter que le Pavillon du parc dessert une clientèle de 72 personnes dans la Vallée-de- la-Gatineau, dont une cinquantaine en héber- gement. Le nombre de RAC en Outaouais passera de 12 à 10.
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - À compter du 18 avril, la résidence à assistance continue (RAC) du Pavillon du parc sera fermée. Les quatre personnes qui y sont logées seront réorientées vers d’autres types d’hébergement. Une mesure qui n’a rien à voir avec d’éventuelles coupures ou une fusion, contrairement à ce que pourrait laisser penser le contexte actuel. Il s’agit d’une réorganisation des services résidentiels, qui est en marche depuis 2006.
Le Pavillon du parc est un centre de réa- daptation en déficience intellectuelle et en trouble du spectre de l’autisme. Sa mission est d’offrir des services dans tout l’Outaouais. Il y a donc des points de services dans la majo- rité des régions qui la composent, dont à Maniwaki.
Ici, il y a un bureau administratif, rue King, qui regroupe des services professionnels tels que des psychoéducatrices, des travail- leuses sociales, des agents socioprofessionnels, etc, qui interviennent dans la Vallée-de-la- Gatineau. Le Pavillon du parc propose aussi des services régionalisés tels que des ortho- phonistes, des spécialistes en communication non orale, des psychologues, etc, qui eux sont postés à Hull et interviennent dans tout l’Outaouais.
Le Pavillon du parc propose aussi des ser- vices d’hébergement, notamment par le biais de sa RAC située rue Henri-Bourassa. «Elle accueille des personnes qui ont une déficience intellectuelle, explique Martin St-Amour, coordonnateur en réadaptation pour les terri- toires de la Vallée-de-la-Gatineau, Pontiac et des Collines. Actuellement, quatre personnes y sont hébergées.»
Une RAC nécessite du personnel du Pavillon du parc 24h sur 24. Il existe deux autres types d’hébergement, moins spéciali- sés, pour lesquels l’institution fait appel à des contractuels : les ressources intermédiaires et les ressources de type familiale, qui elles continueront d’exister.
Outre la RAC de Maniwaki, celle de Fort- Coulonge fermera aussi ses portes à partir du 18 avril. Le but est de réorienter la clientèle vers des services d’hébergement mieux adap- tés à leurs besoins. «Comme service de réa- daptation, on doit faire des évaluations annuelles, avec la participation des parents, dont il ressort le profil des clients, explique Martin St-Amour. Comme on l’a expliqué aux familles, pour les quatre personnes concernées dans Vallée-de-la-Gatineau, nous
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allons nous assurer de les orienter vers le bon niveau de service.»
Il sera donc décidé avec les familles où ces quatre personnes iront par la suite. Deux, ori- ginaires de la région, resteront ici. Pour les deux autres, le Pavillon du parc verra avec leurs familles si elles restent ici ou si elles sont rapatriées près de leurs proches.
Martin St-Amour précise que l’argent ainsi économisé «sera réinvesti complètement pour offrir plus de services, notamment pour les
personnes qui sont sur liste d’attente pour un hébergement. Certaines attendent depuis des mois voire des années. Donc en mettant les personnes au bon endroit, cela permet de rehausser les services». Du personnel sera par ailleurs ajouté à la RAC de Shawville.
Si dans les années à venir, une clientèle ayant besoin d’une RAC réapparait dans la Vallée-de-la-Gatineau, le Pavillon du parc fera une réévaluation des besoins.
Pour ce qui concerne le personnel de la
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▲ Martin St-Amour est coordonnateur en réadaptation pour les territoires de la Vallée-de-la- Gatineau, Pontiac et des Collines. Il nous explique en quoi consiste la réorganisation des services résidentiels du Pavillon du parc.
Ce projet appuie les productions ayant pour thème Passion et dépendance. Nous acceptons des projets de jeunes (jusqu’à 24 ans) provenant de la région de Gatineau Sud (principalement des municipalités de Low, Danford, Denholm, Kazabazua, Lac-Sainte-Marie). Toute personne aimerait poursuivre une passion ou une activité mais des dépendances peuvent bloquer cette passion. Comment surmonter une dépendance et agir? Votre projet peut mettre l’accent sur une dépendance dans votre communauté (drogues, jeu en ligne, etc.) qui affecte tous ses membres, jeunes, adultes ou personnes âgées. Vous pouvez utiliser différents formats (vidéo, radio, installation, théâtre ou performance). Vous devrez réaliser votre production avec une équipe de votre choix et la présenter dans votre communauté (à votre école, au centre communautaire ou autres). Cette subvention comprend le soutien d’un(e) directeur(trice) artistique et un budget si nécessaire. Les participants(es) pourront aussi bénéficier d’une aide financière pour acquérir des actifs pour leur emploi qu’ils identifieront avec Geneviève Kirk, notre intervenante jeunesse. Date limite : le 20 Mars, 2015 - Nous acceptons les demandes dès maintenant pour que les projets acceptés puissent commencer le plus tôt possible.
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