Page 8 - La Gatineau 9 avril 2015
P. 8

8 9 avril 2015 LaGatineau
FORUM SOCIO-ÉCONOMIQUE
Identifier des projets porteurs
FRANÇOIS ROBERT
frobert@lagatineau.com
LA GATINEAU - Des gens d’affaires de Gatineau sont venus rencontrer des décideurs locaux et des gens d’affaires de la Vallée-de-la-Gatineau le 2 avril au Château Logue de Maniwaki dans la foulée du récent Forum socio-économique afin de tenter d’identifier des projets porteurs pour l’Outaouais.
«Premièrement, c’est d’apprendre à se connaître, a noté le maire de Maniwaki, Robert Coulombe, à la sortie de la
rencontre. Le rapprochement, je sens qu’il va se faire. On s’est donné comme mandat de vraiment avoir des rencontres sur une base régulière. On est méconnus même des gens de notre région, alors des rencontres comme ça c’est positif. Actuellement, on a des projets sur la table que je ne veux pas dévoiler pour le moment, car ils restent à peaufiner, mais ça va être un genre de front commun à l’avantage du milieu urbain et du milieu rural.»
«C’était bien de voir les gens de la ville venir nous voir pour prendre le pouls des gens d’affaires et des organismes de la région, a noté le directeur général par
intérim de la Chambre de commerce de Maniwaki et Vallée-de-la-Gatineau (CCMVG), Martin-Philippe Lacroix. Le premier contact s’était fait un peu avant le Forum socio-économique et maintenant ils font le tour pour essayer de créer des points de bataille pour développer et ils veulent savoir ce qui intéresse les régions, voir vers quoi ont veut s’enligner, et ce qui est important selon nous pour que l’Outaouais devienne une région forte.»
Six projets précis ont été identifiés lors de la rencontre. «Il y a six belles réalisations possibles qui ont été amenées sur la table, a spécifié Martin-Philippe Lacroix. Par
exemple, nous avons parlé de la route Maniwaki-Témiscamingue et de l’éducation dans la région. Il n’y a pas de cours collégial complet à Maniwaki. Il faut se déplacer pour faire un programme complet. Nous pourrions éventuellement avoir une ou des spécialités qui ne viendraient pas en concurrence avec ce qui se donne à Gatineau.»
Le président de la chambre de commerce de Gatineau, Antoine Normand, veut tenter de voir comment les vœux pieux et généraux du Forum socio-économique peuvent maintenant se concrétiser. «La concrétisation c’est aussi de venir voir les gens dans tous les milieux, autant urbain que rural, pour savoir où ils veulent être en 2030 et ce que l’on peut faire pour s’y rendre ensemble. Il faut déterminer ces projets-là et comment on les pousse, comment on interpelle nos élus et décideurs pour que ça avance... C’était très préliminaire aujourd’hui, sans présentations formelles. On commence le processus et on devrait se revoir pour discuter de choses encore plus concrètes au cours de l’été ou au maximum en septembre avec les autres MRC de l’Outaouais.»
La route Maniwaki-Témiscamingue serait un projet très porteur selon Antoine Normand. «On a aussi beaucoup parlé des effets que les changements en matière de santé et d’éducation vont avoir. Comment est-ce que l’on peut, en tant que région, mettre assez de pression sur nos décideurs pour ramener certaines portions des centres de décisions et/ou des services de l’urbain vers le rural, un peu le modèle du gouvernement fédéral quand il envoie son service de paye à Miramichi. Alors par exemple comment le nouveau Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais (CISSSO) pourrait faire cela ou que la nouvelle commission scolaire fusionnée pourrait faire cela? On ne peut pas dévitaliser nos régions en enlevant les personnes qui ont les plus gros salaires en disant: «Ça n’existe plus et continuer de travailler.» Ça ne marche pas... C’est très préoccupant...
RÉSIDENCES DU PAVILLON DU PARC
Fermeture retardée
LA GATINEAU - Le 2 avril, une requête pour l’émission d’une ordonnance de sauvegarde a été déposée auprès de l’arbitre de grief Jean-Alain Corbeil, par le syndicat des employés du Pavillon du parc, affilié à la FSSS-CSN. L’objectif était d’obtenir l’annulation de la fermeture des résidences de Maniwaki et Fort-Coulonge.
Finalement, après le dépôt de cette requête, il a été convenu entre l’employeur et le syndicat de procéder sur le fond devant l’arbitre Jean-Alain Corbeil et retarder minimalement la fermeture des deux résidences au 27 juin 2015. En contrepartie, la requête a été retirée compte-tenu que l’arbitre se prononcera concernant les droits des employé(e)s avant la fermeture.
Ce prix annuel honore une personnalité de la région qui s’illustre dans son millieu par son action bénévole. Le bénévolat est une force du dévelopement d’une collectivité, c’est pourquoi votre caisse l’encourage.
Inscrivez-vous ou inscrivez le bénévole de votre choix !
Bénévoles admissibles
• Le personne mise en candidature doit être engagée dans des activités d’aide à la communauté ou à la société, et ce, en dehors de ses activités professionnelles.
Documents requis
• Formulaire d’inscription et règlements disponibles au siège social de la Caisse.
• Lettre de recommandation appuyant la candidature du bénévole provenant d’un membre de l’organisme pour lequel le bénévole œuvre.
Prix
• Une contribution  nancière de 500$ sera remise à l’organisme pour lequel œuvre le récipiendaire.
• Le récipiendaire 2015 sera dévoilé au cours de l’assemblée générale annuelle de la Caisse, soit le 27 avril 2015.
Date limite :
• Les candidatures doivent être remises à la Caisse avant le 10 avril 2015.
Mme Lise Ryan la récipiendaire du prix en 2014, en compagnie de M. Jocelyn Mantha, président et Mme Christiane Carle, directrice générale de la Caisse populaire Desjardins de la Haute-Gatineau.
Votre caisse a versé, en 2014, une somme de plus de 129 000$ à la communauté.
Voilà un avantage concret de notre distinction coopérative !


































































































   6   7   8   9   10