Page 4 - La Gatineau 30 avril 2015
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4 30 avril 2015 LaGatineau
SUPPRESSION DES FORUMS JEUNESSE
Fin de la Table jeunesse VG
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
LA GATINEAU - Fini les forums jeunesse régionaux. Ce sont les dernières victimes des coupures gouvernementales pour atteindre l’équilibre budgétaire. Après 15 ans d’existence, le gouvernement a décidé de transférer leurs sommes et leurs responsabilités aux carrefours jeunesse emploi (CJE). Une annonce faite sans consultation ni avertissement.
Dans la région, cela a pour conséquence la fin de la Table jeunesse Vallée-de-la- Gatineau donc la suppression d’un poste, celui d’Annie-Claude Beaumont. Un 5 à 7 sera d’ailleurs organisé, lundi 4 mai Chez Martineau, pour échanger sur les bons coups de la TJVG.
Les forums jeunesse mettront fin à leurs activités le 30 juin. D’ici là, ils devront collaborer avec le Secrétariat à la jeunesse (SAJ) pour faciliter le transfert.
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Les 14 millions $ de crédits jeunesse, qui avaient été confiés aux 19 forums jeunesse lors du dernier budget, leur ont donc été retirés. À compter du 1er avril 2016, le SAJ financera à hauteur de 20 millions $ le «créneau carrefour jeunesse» des 110 CJE.
Dans le communiqué diffusé par Québec, il est expliqué que les sommes confiées aux CJE permettront notamment de financer des projets en persévérance scolaire, en entrepreneuriat, favorisant la participation citoyenne et l’engagement des jeunes dans le développement de leurs communautés.
La Fédération québécoise des municipalités (FQM) s’inquiète de ce qu’il adviendra de la mission et des mandats qui étaient assumés par les forums jeunesse. Selon son président, Richard Lehoux, les forums jeunesse livraient «des actions concrètes afin de favoriser la représentation des jeunes en région et d’assurer la concertation entre les représentants des jeunes et les partenaires locaux et régionaux». Pour la présidente de la Table de concertation des forums jeunesse régionaux du Québec, Élise- Arianne Cabirol, avec l’abolition des forums jeunesse, c’est la voix des jeunes en région qui s’éteint. Selon elle, le gouvernement n’a fait que déshabiller un réseau pour en habiller un autre.
Carrefour jeunesse emploi
Concrètement, du côté du Carrefour jeunesse emploi Vallée-de-la-Gatineau, on ne sait pas pour le moment comment va se dérouler l’intégration de ces services. La directrice, Sophie Beaudoin, avoue avoir peu d’informations, comme en
Courrier du lecteur
novembre lorsque les changements concernant les CJE avaient été annoncés. Elle précise par ailleurs que les forums jeunesse et les CJE n’ont pas la même mission : ces derniers sont dans la prestation de services aux jeunes, pas dans l’attribution de projets.
De leur côté, depuis le 1er avril, les CJE doivent gérer de nombreux changements. Certes, ceux de l’Outaouais peuvent se réjouir d’une augmentation de leur enveloppe de base de 4,28%, alors que certaines régions ont été coupées de 10%. Le budget du CJE Vallée-de-la-Gatineau, qui profite du volume de Gatineau, a augmenté de 12 000$. Mais le financement de la mission de base du carrefour est terminé. «Maintenant, il s’agit d’achats de services au Centre local d’emploi de Maniwaki», explique Sophie Beaudoin. Donc les 306 000 $ de budget du CJEVG s’en vont désormais en achat de services.
Par ailleurs, Québec demande maintenant de servir prioritairement les jeunes prestataires de l’aide sociale et de l’assurance-emploi. Ceux-ci devront constituer 60% de la clientèle des CJE. «Nous avons eu une bonne collaboration du CLE, commente Sophie Beaudoin. C’est la façon dont ça s’est fait qui est le pire. On a reçu une lettre pour dire qu’on devait rapidement réagir pour signifier notre partenariat avec le ministère de l’Emploi, sans savoir quels seraient les modes de financement. Notre demande de moratoire a été refusée. Le 29 janvier, une lettre du CLE de Maniwaki nous disait qu’on s’en allait vers l’achat de services. Notre réponse devait arriver avant le 6 février. L’entente a ensuite été
développée. Tout ça s’est fait à vitesse grand V, sans savoir quels seraient les impacts.»
En conséquence de ces changements, le CJE a dû refuser des jeunes qui ne cadrent pas avec les critères administratifs des Centres locaux d’emploi. Par exemple, quatre personnes qui suivent le DEP de préposées aux bénéficiaires ont dû être refusées. Même chose pour les étudiants qui sont à l’école à temps plein, comme par exemple un jeune de 17 ans qui voulait apprendre à faire son CV et des techniques de recherche d’emploi. Le CJE leur remet donc une feuille, disant qu’ils ne peuvent plus recevoir les services du carrefour, à signer et remettre à la députée et ministre Stéphanie Vallée.
En attendant, le CJEVG doit travailler à atteindre les objectifs fixés par le gouvernement, sous peine de perdre son financement. Pour Sophie Beaudoin, il s’agit d’objectifs difficilement atteignables. Selon le nombre de clients que le CJEVG aura reçu, on saura dans 15 mois ce qu’il adviendra de lui, en fonction de l’enveloppe qui lui sera alors attribué.
Les programmes du CJEVG comme Avenue internationale, la friperie, la coop jeunesse de services, sont en danger. Complicité emploi recevait 20 000$ de la Table jeunesse, qui s’est retirée en avril. Le programme a été coupé de 47 000$. Une solution a cependant été trouvée pour combler cette perte, mais seulement pour un an.
Au final, les CJE ont le sentiment que leur mission est mise à mal. Au CJEVG, on va travailler durant les 15 prochains mois à garder le carrefour en vie.
Merci pour la rampe de mise à l’eau au Trente-et-un-milles
Monsieur le maire,
je voudrais vous féliciter, vous et notre conseil, pour la brillante initiative de construire une rampe de mise à l’eau au lac Trente-et-un-milles.
Voyez-vous, j’ai habité plus de trente ans à Val-des-Monts, près du lac McGrégor, utilisant quotidiennement le débarcadère pour me promener sur ce magnifique plan d’eau. Puis un jour Marc Carrière, l’actuel député de Chapleau, qui était maire à l’époque, et le conseil municipal, ont commencé lentement à privatiser le lac en limitant l’accès.
Lorsque nous nous sommes cassé le nez devant une barrière, nous avons décidé de déménager. Notre dévolu est tombé sur Déléage parce que tout autour il y a beaucoup de mises à l’eau.
Alors qu’à beaucoup d’endroits au Québec les associations de lacs essayent de recréer des clubs privés en utilisant des arguments fallacieux (érosion, bruit, espèces envahissantes...), je suis fier que mon conseil municipal ait un esprit communautaire et tente de nous redonner un peu de notre territoire. Alors que Marc Carrière a fait preuve d’un esprit sectaire, vous faites preuve
d’une humanité qui redonne espoir en nos élus. Que vivent les gouvernements de proximité!
Je sais que vous aurez beaucoup de critiques, mais oubliez ces esprits tristounets. Allez de l’avant sans hésitation. Il est étonnant d’entendre les gens s’accaparer des plans d’eau publics en parlant de «mon lac». Il faudra d’ores et déjà, en parlant du Trente- et-un-milles, dire notre lac.
Merci à vous et en notre conseil.
Jacques Lamarche, fier contribuable de Déléage
Bravo pour «Les drôleries de Bella, la pie bavarde»
Dans le cadre du Festival des Arts de la Scène Val-Gatinois, j’ai assisté le 21 mars à la pièce de théâtre intitulée «Les drôleries de Bella, la pie bavarde», écrite par Lorraine M. Jeansonne, produite par Jean- François Chabot, président du Théâtre TAIME de Maniwaki, et mise en scène par Manon Mercier.
Je regrette de ne pas avoir eu d’enfants avec moi. C’est une charmante fable «aviaire» qui permet d’évoquer plusieurs
principes de vie importants dès l’enfance, entre autres la possibilité de choisir son propre avenir surtout en tant que femme, la persévérance à l’étude et pouvoir confronter les intimidations menaçantes. La reconnaissance des bienfaits du soutien familial et amical est très bien énoncée.
Les costumes créés par Louise Forest- Villeneuve sont beaux, colorés et identifient bien les personnages.
Les acteurs de tous âges sont à la hauteur
pour leur première présentation. Je leur souhaite de continuer à voler, siffler et piailler, car ce théâtre familial mérite d’être produit souvent, dans les écoles, les sites communautaires (nos villages le méritent) et autres salles.
Merci à tout ce beau monde généreux de leur temps et de leurs talents.
Marie-Thérèse Kazeef


































































































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