Page 4 - La Gatineau 14 mai 2015
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4 14 mai 2015 LaGatineau
CONTRAT DE RÉCURAGE DES ÉGOUTS
Coulombe réfute les allégations
FRANÇOIS ROBERT
frobert@lagatineau.com
MANIWAKI - Le contrat donné en avril par le conseil de Maniwaki à la firme Gascon service septique pour le récurage des égouts continue de soulever l’ire des employés muni- cipaux qui songent toujours à déposer un grief puisqu’ils considèrent qu’il empiète sur des tâches qui sont déjà accréditées par leur unité syndicale. Le maire de Maniwaki, Robert Coulombe, réfute toutefois l’essentiel des allégations faites par le syndicat dans une lettre transmise aux médias le 12 mai.
Le montant de 54 960$ avant taxes est le bon et la municipalité va récupérer les taxes payées pour ce contrat selon le maire Coulombe.
«Ça prend un équipement plus performant que l’équipement que nous avons, avait expli- qué le maire Coulombe à l’assemblée du 20 avril. Initialement, nous avons fait un appel de soumissions pour acheter un camion. Si vous vous rappelez bien, on parlait à ce
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moment-là de 450 000$. C’est là que nous avons discuté de la possibilité de donner le récurage à forfait.»
Mais cette explication n’a pas convaincu les syndiqués. «Les avantages d’investir dans l’achat d’un camion récureur neuf ou usagé sont énormes, selon le syndicat. Il y a aussi l’option de procéder à la réparation de celui que nous avons déjà et qui présentement est toujours fonctionnel et considéré tout de même en bon état, avec les réparations néces- saires et le maintien adéquat, le récureur ferait très bien l’affaire. Les besoins réels à Maniwaki pour ce genre d’équipement ne sont pas de 450,000$ tel qu’annoncé par monsieur le maire qui s’est basé sur un gros modèle «Ferrari» non nécessaire pour une petite ville comme la nôtre, mais plutôt aux alentours de 350,000$ qui correspond beau- coup mieux aux besoins de notre ville.»
«Même à 350 000$ c’est trop dispendieux, rétorque le maire, et je ne veux pas embar- quer dans ce dédale d’allégations là parce que dans le fond on pourrait dire que l’on pour- rait s’en acheter un à 250 000$ aussi. Nous,
avec l’équipement que l’on a, l’équipement moins dispendieux, ça prend deux employés pour l’opérer pendant trois mois. Et là, ça va être fait en trente jours.»
Le syndicat fait également valoir que l’achat d’un nouveau camion pourrait être amorti sur plusieurs années. «Le camion «récureur» que nous possédons actuellement a été utilisé pendant les 17 dernières années, écrivent les syndiqués. L’achat d’un nouveau camion, en amortissant les coûts sur une période de 17 à 20 ans, serait beaucoup plus avantageux à long terme !» Le maire n’est pas d’accord. «Il faut que tu comptes l’entretien et deux employés pendant trois mois affectés à cette tâche chaque année, plaide Robert Coulombe. Et nos employés vont pouvoir faire autre chose pendant ce temps-là.»
Pour les syndiqués, en accordant ce contrat à une firme de l’extérieur de la région, c’est l’équivalent de «donner nos emplois à l’exté- rieur». «C’est des tactiques syndicales, on ne supprime aucun emploi, il n’y a personne qui va perdre son emploi, ils vont faire autre chose», se défend le maire Coulombe.
▲ Le maire de Maniwaki, Robert Coulombe, défend le contrat donné.
Le syndicat fait également valoir qu’un camion de la municipalité serait disponible aussi lors de situations d’urgence et capable d’y répondre plus rapidement.
Bref, le maire défend le contrat donné et le syndicat risque de mettre sa menace de grief à exécution dans les prochains jours, une his- toire à suivre.
CHORALIES
Plus qu’une succession de chorales
FRANÇOIS ROBERT
frobert@lagatineau.com
BLUE SEA - Les Choralies de la Vallée-de- la-Gatineau représentent beaucoup plus qu’une occasion pour les groupes de chan- teurs de se succéder sur scène, c’est aussi une possibilité de se rencontrer, fraterniser et apprendre, a rappelé le directeur des Ménestrels, Benoit Allard, lors d’une de ses interventions entre deux chansons samedi soir à l’église de Blue Sea.
Benoit Allard, en plus de diriger sa forma- tion les Ménestrels pour quelques pièces a cappella qui ont été très appréciées des gens rassemblés dans l’église, a aussi proposé en après-midi samedi d’unir des gens de plu- sieurs chorales pour apprendre et livrer le soir une nouvelle pièce. «J’ai vu leurs visages pas- ser par à peu près toute la gamme des émo- tions: d’abord l’appréhension, puis je leur ai dit que c’était en espagnol, et là ce fut la ter- reur, et à la fin l’émotion que je voyais c’était plus la joie et le plaisir. La raison pour laquelle on pratique, c’est pour devenir meil- leurs et ils sont vraiment devenus meilleurs au cours de l’après-midi», a lancé Benoit Allard avant le début de la pièce Cantare.
Cette manifestation culturelle d’impor- tance regroupait une soixantaine de chan- teurs, jeunes et adultes, provenant de quatre
▲ Les enfants de la chorale du Rucher. groupes différents: les Ménestrels, dirigés par
Benoit Allard; les Voix du Lac, dirigées par Michel Houde; la chorale du Rucher, dirigée par Sébastien McNeil; la chorale Tirelou, dirigée par Lise Grondin.
Le maire de la municipalité hôte, Laurent Fortin, a tenu en début de soirée à remercier le principal organisateur, Michel Houde, et
l’ensemble des chanteurs avant de rappeler que cet évènement marquait le lancement des activités culturelles de l’été dans cette muni- cipalité si dynamique à ce chapitre grâce notamment à l’Association des amis du Presbytère de Blue Sea.
On se rappellera que Pierre Riel, mécène et philanthrope de la Vallée-de–la-Gatineau et président du complexe récréotouristique Majopial au lac des Trente-et-un-milles, avait accepté, pour une deuxième année, la présidence d’honneur de ce rendez-vous. L’animation de la soirée avait été confiée à Marc Grégoire.
Parmi les moments mémorables de la soi- rée, soulignons notamment l’interprétation de la chanson de Pauline Julien «L’âme à la tendresse» par les enfants de la chorale du Rucher et celle de «J’ai vu le loup, le renard, le lièvre» par Les Voix du lac.
Les profits de la soirée, environ 3000$, seront remis aux bonnes causes de la Fabrique St-Félix ainsi qu’à l’Association des amis du Presbytère de Blue Sea.
▲ La pièce Cantare présentée par un regroupement de chorales sous la direction de Benoit Allard.


































































































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