Page 7 - La Gatineau 14 mai 2015
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La Gatineau 14 mai 2015 7 Reprise du mouvement à la rentrée
DERNIÈRE MANIF DE LA COALITION CITOYENNE
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - «L’austérité qui affecte davantage les femmes». C’était le thème de la dernière manifestation de la saison organisée vendredi par la Coalition citoyenne anti- austérité de la Vallée-de-la-Gatineau. Pour l’occasion, une centaine de personnes sont venues manger des hot-dog devant le bureau de la députée et ministre Stéphanie Vallée.
Maude Bélair, intervenante au Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) était invitée à faire une intervention. «Alors que plusieurs tendaient à croire que le féminisme était déjà bien loin derrière nous, il n’a fallu qu’un gouvernement libéral austère pour nous rappeler que nos luttes n’étaient pas gagnées et qu’elles ne le seraient jamais complètement», a-t-elle déclaré d’entrée de jeu.
Maude Bélair a fait la liste de certaines mesures qui affectent les femmes : amputation de 460 000$ au sein du conseil du statut de la femme ; l’exclusion des sage-femmes au sein des conseils d’administration des centres de santé alors qu’elles y siégeaient depuis 1999 ; coupures dans une partie du programme «Chapeau les filles !» qui vise à intéresser les jeunes femmes aux métiers traditionnellement masculins ; les compressions dans les services publics et parapublics alors que les femmes représentent 75% dans les secteurs de la santé, l’éducation et l’administration publique ; les hausses dans les services de garde et CPE qui font craindre aux femmes un retour forcé à la
Économie et affaires
maison ; les coupures dans le milieu communautaire où les femmes sont davantage présentes.
Maude Bélair a souligné le refus de la ministre responsable de la Condition féminine, Stéphanie Vallée, «d’adopter une motion visant à soumettre la révision des programmes à une analyse différenciée selon les sexes, servant à mesurer l’impact potentiel des mesures d’austérité sur la condition des femmes».
Maude Bélair a aussi cité un article du journal Le Devoir laissant entendre que le ministre de la Santé tenterait de limiter le nombre d’avortements pratiqués par les médecins québécois. «Dans un document de travail ministériel, on apprend aussi que les avortements ne seront plus considérés comme des activités médicales prioritaires, ce qui entraînera la fermeture de cliniques et limitera l’accès aux soins.»
Bilan du mouvement
Beau temps mauvais temps, la Coalition
citoyenne anti-austérité de la Vallée-de-la-
Gatineau a organisé au total six manifestations.
Chaque fois nous les avons suivis, du
stationnement du Maxi au bureau de Stéphanie
Vallée qui ne les aura finalement jamais les impacts qu’auront les mesures rencontrés. Les membres de la coalition gouvernementales sur leur région.
la première fois. Des personnes qui craignent avaient aussi réservé des bus pour permettre Quelques regrets cependant : que très peu
Maude Lafrenière et Simon Godin, membres de la coalition. Elle est là pour défendre les citoyens.»
La coalition prendra donc une pause estivale. Mais elle reste active et la mobilisation reprendra en septembre. Elle continuera par ailleurs d’informer la population, via sa page Facebook. Les membres tiennent à remercier les policiers pour la belle collaboration et toutes les personnes qui se sont mobilisées.
La
Gatineau
Ép
aux gens de la région d’aller manifester à Gatineau le 1er mai. Ils ont également organisé deux assemblées publiques qui ont mobilisé beaucoup de monde.
Les manifestations ont réuni des gens de plusieurs secteurs, publics comme privés. Des gens engagés et d’autres qui manifestaient pour
d’élus aient rejoint le mouvement, qu’il n’y ait pas eu de plus en plus de monde à chaque manifestation et surtout que Stéphanie Vallée ne soit pas venue les rencontrer. «Il aurait fallu qu’elle vienne aux manifestations, qu’elle ait le courage d’affronter ses citoyens, commentent
▲ Les membres de la Coalition citoyenne anti-austérité de la Vallée-de-la-Gatineau vous donnent rendez-vous à la rentrée pour reprendre la mobilisation.
Merci !
Commission scolaire des Hauts-Bois-de- l’Outaouais
Madame Janique Labelle, éducatrice au service de garde en milieu scolaire,
de l’École Sacré-Cœur de Grand-Remous, et les acti-leaders de l’école désirent remercier tous ces commanditaires pour la journée Wixx du 18 avril 2015.
• Acier Rebut Ouellette
• Alliance autochtone Grand-Remous
• Annie Dumais
• Assurances Paquin
• Atelier mécanique D. Cloutier
• Camps Touristiques, La Pointe à David
• Casse-Croûte du Village
• Carrosserie Alain Lafontaine
• Carrosserie Richer
• CSHBO
• Dépanneur Relais des chutes
• Diane Pauzé, Cup Cake
• Domaine Bitobi
• Érablière B0-sirops
• Fanny Pelletier, Gâteau
• Garderie les Petits Tournesols
• Gilles Cyr Aluminium • Isabelle Boucher
• J.B. Lévesque
• Julie R. Blanchard
• Le Ciseau
• Linda Morin & Sylvain Gagnon
• Lisette Prévost
• Louisana-Pacific
• Maxi Maniwaki
• Ministère des Transports du Québec
• Municipalité Grand-Remous
• Nathalie Caron, coiffure • Pavillon Paul Caron
• Pompiers de Grand-Remous
• Promutuel Assurances Boréal
• Relais 117
• Restaurant
Le Pignon Vert
• Rock & Pauline Patry Transport
• S.A.Q. Maniwaki
• Sébastien Mc Neil, enseignant, photographe
• Sûreté du Québec
• Tim Horton Maniwaki
• Tont’Annie
• Transport Joey Langevin
• Transport Serge Beauchamps
• Parents / familles / amis des élèves de l’école Sacré-Cœur
de Grand-Remous
NOUVEAU COMMERCE
Le Lounge institut est ouvert
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - La clinique d’esthétique Saman, située en haut des Galeries de Maniwaki, a déménagé au 145 du boulevard Desjardins et changé de nom. Il s’agit désormais du Lounge institut. Un projet de Magali Trépanier et Anne Paul.
«J’avais ma clinique esthétique aux galeries depuis dix ans, explique cette dernière. Il y a deux ans, j’ai lancé un bar à ongles. Magali venait m’aider. Cette année on a décidé de s’associer et de déménager.» Les deux femmes ont à leurs côtés Amélie Rivet, massothérapeute, et Laurie
Marinier, esthéticienne.
Après d’importants travaux, l’intérieur de la bâtisse a été complètement changé, pour faire place à une très belle décoration moderne dans un style épuré. La boutique propose de la massothérapie, des soins esthétiques, coiffure. Il y a aussi les soirées Cosmo bar à ongle : «On peut accueillir jusqu’à 8 filles, avec 4 en pédicure et 4 en manucure, ou soirée brushing maquillage», expliquent Anne Paul et Magali Trépanier.
Après l’ouverture mardi 5 mai, les propriétaires ont organisé un 5 à 7 le vendredi suivant afin de faire découvrir leurs services mais aussi remercier leurs clientes qui les suivent depuis plusieurs années.
▲ De gauche à droite : Magali Trépanier, Anne Paul, Laurie Marinier, Amélie Rivet.


































































































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