Page 26 - La Gatineau 28 mai 2015
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26 28 mai 2015 LaGatineau CAMP LE TERRIER
Mieux équipé que jamais
FRANÇOIS ROBERT
frobert@lagatineau.com
LA GATINEAU - Les visiteurs lors de la journée portes ouvertes samedi dernier au Camp Le Terrier ont pu voir une partie du matériel acquis au cours de la dernière année, dont de nouveaux canots plus solides.
«Nous avons eu une subvention plein air qui est une collaboration entre l’Association des camps de vacances du Québec, la Fondation Bon départ de Canadian Tire et le ministère des Loisirs qui nous a permis de nous doter d’environ 4000$ de matériel vendu au prix coûtant, a précisé Caroline Marinier la directrice du Camp Le Terrier. Nous devions débourser 25% de la somme. Cela nous a permis de nous équiper de nombreux items notamment pour les sports.»
«Parmi les achats, plein de sacs à dos pour nos séjours d’hiver, des réchauds pour le camping, des ensembles de badminton et de volleyball, a poursuivi Mme Marinier. Un télescope pour que les jeunes puissent faire de l’observation et des jumelles. Nous avons
aussi acheté plusieurs ballons et de nouvelles flèches pour le tir à l’arc. Sans oublier des canots extrêmement résistants, des kayaks, etc.»
Lors de notre visite au camp samedi un peu avant 14h, déjà plus de quarante visiteurs avaient répondu à l’invitation pour cette journée portes ouvertes dont un groupe de la Maison de la Famille de Maniwaki et des gens de Gatineau qui découvraient l’endroit. La directrice était satisfaite de la réponse du public.
«Nous sommes vraiment en consolidation de services en ce moment, a souligné la directrice du Camp, Caroline Marinier. Du côté des 6 à 12 ans avec les séjours de cinq nuits, ça va bien. De même pour les 13 à 17 ans avec les séjours expédition/aventure de douze nuits qui vont très bien. Mais on veut développer plus de services pour la famille d’ici l’an prochain.»
Les jeunes sont présents durant la semaine et environ 90% des fins de semaines de l’été, ils sont remplacés par des groupes familiaux ou des fêtes de bureau.
Pour mieux accueillir les groupes familiaux
▲ La directrice du camp, Caroline Marinier montre une partie du nouvel équipement nautique.
▲ Le moniteur surnommé Brocoli enseigne quelques rudiments du tir à l’arc à de jeunes visiteurs.
et les fêtes de bureaux qui viennent lorsque les jeunes ne sont pas là et qu’il n’y a pas d’animateur, un meilleur balisage des sentiers de randonnée devrait être réalisé au cours de l’été.
La directrice du camp confirme avoir reçu plus d’inscriptions que l’an dernier à pareille date.
Électrification du camp
Le projet d’électrification du camp continue de progresser. «Nous tentons de ramasser 160 000$ pour nous doter de l’électricité d’ici un an, a indiqué Mme Marinier. Nous avons eu 80 000$ du Pacte rural et le Club Optimiste de Maniwaki organise plusieurs activités de financement pour nous aider. Il y a notamment eu un spectacle en hommage à Elvis dernièrement qui a permis de recueillir environ 2 000$. Nous sommes à 2km du dernier poteau, alors il faut prolonger la ligne et ensuite procéder à l’installation dans nos bâtiments, ce qui est évalué à 160 000$. En ce moment, nous sommes alimentés par une génératrice qui nous coûte près de 4000$ de combustible chaque été. Et l’électrification s’inscrit aussi dans nos projets d’hiver et notamment celui
de construire un chalet quatre saisons. Nous faisons des démarches auprès du ministère des Ressources naturelles à qui appartient le fond de terrain pour agrandir notre site afin de construire un chalet ouvert à l’année. Et nous avons depuis l’an dernier nos tentes chauffées.»
▲ Les monitrices surnommées Pirouette et Jujube profitent d’un moment de détente dans les balançoires.
identifier la chaîne de distribution (financière et matérielle) des organismes oeuvrant en sécurité alimentaire ; dresser un portrait des attentes ainsi que des besoins de la population en lien avec les services offerts ; préparer une journée de réflexion dans le but d’élaborer un plan d’action local.
ont pris l’initiative de venir s’adresser aux élus municipaux. «Plusieurs maires me posaient des questions au sujet du maintien des petites écoles, explique Diane Nault. Alors au lieu de rencontrer chaque maire individuellement on a décidé d’aller leur présenter le dossier à la table des maires. La CSHBO a une politique de maintien des petites écoles. Tant qu’il y aura des élèves dans nos petites écoles de villages, on ne les fermera pas. Tant que la CSHBO existera, on ne fermera pas d’écoles de villages.»
SÉCURITÉ ALIMENTAIRE
Un mandat confié à la Maison de la famille
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
LA GATINEAU - Durant la réunion de mai du conseil des maires de la MRC, une résolution a été adoptée afin que la MRC remplace le Centre de santé et de services
sociaux de la Vallée-de-la-Gatineau à titre de requérant pour le projet de Portrait et plan d’action en sécurité alimentaire dans la Vallée-de-la-Gatineau. Il a par ailleurs été décidé que la Maison de la famille Vallée-de-la-Gatineau sera le mandataire financier de ce projet.
Le programme de subvention en sécurité
alimentaire 2015-2018 du Centre intégré de santé et services sociaux de l’Outaouais vise à soutenir les initiatives communautaires qui permettent de créer des conditions favorables à l’alimentation saine et accessible pour tous et d’agir sur des déterminants de la sécurité alimentaire.
Le CISSSO accorde 20 000 $ pour :
COURS D’ARMURERIE
Toujours pas de réponse du ministère
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
LA GATINEAU - Durant la réunion de mai du conseil des commissaires de la Commission scolaire des Hauts-Bois-de- l’Outaouais, il a notamment été question du cours d’armurerie du Centre de formation professionnelle de la Vallée-de- la-Gatineau, qui est censé fermer. «C’est encore le statut quo, explique la présidente de la CSHBO, Diane Nault. On a pas encore de réponse du ministre.»
Alors que la dernière cohorte doit faire sa rentrée en juin, Diane Nault espère encore que le gouvernement reviendra sur sa décision de mettre fin à cet unique cours d’armurerie au Canada, qui attire des élèves de partout au pays et même d’Europe. «On va probablement faire une autre relance avec madame Vallée, note la présidente. Là on a assez d’inscriptions pour deux cohortes mais on attend tout le temps. Et avec les changements de ministres les dossiers sont plus longs.»
Durant la réunion du conseil des commissaires, il a aussi été question de
règles budgétaires. «On les a reçues et la directrice des ressources financières est là-dessus, explique Diane Nault. On ne sait pas le montant exact qui sera coupé car elle est en train de faire les calculs. Donc au prochain conseil on aura les montants exacts.»
À noter que durant la réunion de mai du conseil des maires de la MRC, Diane Nault est venue faire une intervention avec le directeur de la CSHBO, Harold Sylvain, et le directeur des ressources éducatives, Stéphane Rondeau. Ce sont les responsables de la commission scolaire qui


































































































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