Page 30 - La Gatineau 28 mai 2015
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30 28 mai 2015 LaGatineau
JOURNÉE PÊCHE EN HERBE
Initiation pour les jeunes
La quête du «like»
Personne ne m’a appris ce qu’était un «like», un «J’aime» sur Facebook. C’est bizarre, mais c’est comme ancré dans moi. Ça n’existait pas et puis tout à coup c’était acquis. Pourtant, j’ai appris à des personnes plus âgées dernièrement de quoi il s’agissait et la «valeur» que le like avait: «Ça veut dire qu’il a vu ta photo et qu’il trouve ça cool!». J’en reviens pas! J’invente une
définition, je vulgarise le like!
Tapis rouges de films et popcorns géants à 12$. La plage du Mexique. Le grand verre de smoothie vert un mardi matin. Photos de bal. Commentaires sociaux et politiques: «Pourquoi dans ma ville c’est si compliqué de vouloir composter?» «Très hâte de voir ce qu’il va faire du Québec, PKP...». Photos de chiens, selfies avec des homards vivants devant une casserole d’eau bouillante. 20 likes. 30 likes. 40 likes.
Future mère à la bedaine grosse comme une planète. Futur papa heureux. 60 likes. Bébé naissant très cute mais avec à peine 3 minutes de vie: 200 likes.
On regarde ça et on juge, on envie, on souhaite ces vies-là. «Il est vraiment riche lui! Je le sais parce que
j’ai vu son nouveau char sur Facebook...». Et puis puisqu’on semble oublier que derrière l’écran cathodique, il y a certainement une partie moins le fun, une face cachée,
un autre côté à la belle médaille, on souhaite le like! Du moins, moi je le souhaite et je m’en rends compte avec un petit sourire en coin à chaque pouce en l’air d’une cyber-connaissance décroché. Pas sans gêne, en y pensant...
Les moments ordinaires que je vis sont parfois maquillés par une belle photo aux couleurs un peu retouchées que j’ai recommencée à quelques reprises. Pourquoi? Pour le like, pour le «J’aime»! Peut-être inconsciemment sur le coup, mais le buzz qu’un grand nombre de likes peut créer peut parvenir à dépasser celui de 3-4 cafés! C’est quand même incroyable, très peu respectable et assez pathétique...!
Et les moments en famille ou entre amis deviennent des moments où on est seul avec soi-même et son iPhone, autour d’une table, et la grosse dinde de Noël devient un objet, pire que la femme dans les films pour adultes, alors qu’on l’aura tous photographiée et postée sur notre compte Facebook dans le plus grand des silences que la fête de Noël aura connu! «Awignahan».
Je me confesse, je suis à la quête du like!
LAC SAINTE-MARIE - La municipalité accueillera le 5 juin environ 60 jeunes filles et garçons pour une journée d’initiation à la pêche dans le cadre du programme Pêche en herbe. Les jeunes participants et parents iront en autobus au Lac à la Garlette, que la municipalité a ensemencé de truites à l’automne dernier.
Cette activité proposée par la municipalité de Lac-Sainte-Marie a été sélectionnée parmi les projets offrant le meilleur encadrement et les meilleures activités de formation auprès des jeunes adeptes de la pêche. Avec l’autorisation du MFFP, chaque jeune recevra un certificat Pêche en herbe qui lui servira de permis de pêche pour les espèces autres que le saumon d’Atlantique, jusqu’à ce qu’il atteigne 18 ans. La Fondation de la faune remet
également à chaque jeune une brochure éducative «Moi je pêche avec ... Guliver !» et un ensemble de pêche pour débutant.
«C’est grâce à la qualité des activités présentées aux jeunes et à l’engagement d’organismes comme la municipalité de Lac-Sainte-Marie que nous pouvons chaque année atteindre nos objectifs de recrutement de nouveaux adeptes de la pêche, commente André Martin, président-directeur général de la Fondation de la faune du Québec. Dans la même lignée, j’en profite pour convier les gens de la région à participer à la Fête de la pêche les 5, 6 et 7 juin. En effet, encore cette année, la règlementation de pêche en vigueur demeure modifiée pour permettre à tous et à toutes de pêcher sans permis lors de ces trois jours de festivités tenues aux
quatre coins du Québec.»
Initié par la Fondation de la faune du Québec pour favoriser la relève à la pêche, le programme Pêche en herbe reçoit la collaboration du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP), et le soutien financier de son principal partenaire, Canadian Tire.
La fondation compte rejoindre cette année environ 17 000 nouveaux adeptes, notamment par l’entremise des organismes locaux qui prennent en charge la journée de Pêche en herbe, qui inclut une formation sur la pêche, la sécurité, la règlementation ainsi que sur l’habitat et la biologie du poisson, suivie d’une activité de pêche supervisée. Depuis sa création en 1997, le programme Pêche en herbe a permis d’initier plus de 220 000 jeunes.
CONCOURS DE CHANT
Deux jeunes font honneur à la région
LA GATINEAU - Samedi 16 mai, deux jeunes chanteuses de la région ont participé au concours «La Voix du D.O.Q. (District Ouest du Québec) 2015». Cet évènement se tenait à St-Lin, lors de la journée jeunesse organisée par le Club Optimiste de l’Ouest du Québec. Cette soirée était animée par Sylvie Jasmin, qui a elle-même ravi le public avec quelques chansons.
Les participantes de la région sont Rosalie Guérette, 7 ans, d’Aumond et Annabelle Gagnon Hanlan, 9 ans, de Déléage. Rosalie a chanté «Différent» de Marie-Mai et Annabelle «Le ciel est à
moi» de Marie-Elaine Thibert. Les deux jeunes filles représentaient le Club Optimiste d’Aumond. Elles ont reçu chacune un prix de participation de 50$. Annabelle a aussi gagné un prix de participation de 250$, tiré parmi les participantes de l’Outaouais.
Les deux jeunes filles ont été splendides et elles ont su montrer leur magnifique talent. Ce fut toute une expérience pour ces merveilleuses chanteuses. Elles ont adorée leur expérience. Félicitations Rosalie et Annabelle.
▲ Rosalie Guérette et Annabelle Gagnon Hanlan ont représenté le Club Optimiste d’Aumond au concours «La Voix du D.O.Q. (District Ouest du Québec) 2015».
Cloutier et Tyffannye Lyrette ; bureau d’accueil touristique de Low, Suzanne Portelance et Brittany Ramsay.
Les élus ont par ailleurs décidé que ces préposés seront formés par Réseautact, au coût de 7 000 $, dont 85 % des frais seront remboursés par le Centre local d’emploi.
survivants à se présenter dès 15h30 sous le préau de la Cité étudiante de la Haute- Gatineau puisque le souper sera servi plus tôt qu’à l’habitude.
ACCUEIL TOURISTIQUE
Huit préposés embauchés
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
LA GATINEAU - Suite à l’intégration des services de développement touristique au sein de la MRC, le conseil des maires a autorisé l’embauche de huit préposés à
l’accueil touristique pour la saison estivale 2015, qui seront répartis ainsi sur le territoire : bureau d’information touristique de Maniwaki, Paul Montpetit et Annie- Claude Leclair ; bureau d’accueil touristique d’Aumond, Christine Larivière et Sandrine Proulx ; bureau d’accueil touristique de Grand-Remous, Marjolaine
RELAIS POUR LA VIE
Message aux survivants
MANIWAKI - Le Relais pour la vie de la Vallée-de-la-Gatineau arrive à grands pas. Comme à chaque année, l’organisation accueillera chaleureusement les survivants
de la région lors du traditionnel souper spaghetti.
À noter que, contrairement aux années passées, le comité organisateur invite les
PLUS DE SOINS PALLIATIFS
34 000 cartes postales au ministre
LA GATINEAU - La Société canadienne du cancer a remis au ministre de la Santé, le Dr Gaétan Barrette, 34 000 cartes postales réclamant plus de soins palliatifs pour tous, partout et plus tôt dans le parcours de la maladie.
Plus de 60 000 Québécois décèdent chaque année et le cancer en est la première cause. Il y a trop peu de soins palliatifs à domicile, trop d’attente et de références tardives, des patients meurent encore dans les corridors des urgences. «Les gens qui ont participé à
cette campagne avaient des choses essentielles à dire, explique Chani Gagnon-Warren, agente de services à la communauté à la SCC. Ils déplorent l’expérience de proches qui n’ont reçu des soins palliatifs que quelques heures avant leur décès ou pas du tout et insistent sur l’impact positif de la présence des soins palliatifs, lorsque c’est le cas. Tous les Québécois devraient y avoir accès et nous sommes persuadés que le Dr Barrette a entendu ce message.»
La SCC estime que rendre les soins
palliatifs disponibles à tous serait une solution humaine et ce, à moindre coût pour le système de santé. Le gouvernement travaille actuellement à un plan, à la suite de l’adoption de la Loi concernant les soins de fin de vie, qui devrait viser le rehaussement de l’offre des soins palliatifs. Pour la SCC, ce plan, en autant qu’il soit complet et financé adéquatement, pourrait bien être la pièce manquante du casse-tête pour permettre d’offrir des soins palliatifs à tous les Québécois qui en ont besoin.


































































































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