Page 13 - La Gatineau 4 juin 2015
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CLINIQUE DE SANTÉ
Renouvèlement de l’appui
La Gatineau 4 juin 2015 13 sur la rencontre d’information à propos de ce
règlement dans notre édition de cette semaine pour plus de détails.
Étude pour fusion(s)
Certains ont évoqué la possibilité de former une municipalité avec l’ensemble des municipalités du nord de la MRC. «Les membres du conseil de Grand-Remous sont contre cette solution, a spécifié le maire Coulombe. Par exemple dans Aumond, il y a des gens de la partie nord qui ont des affinités avec Grand-Remous, mais dans la partie sud, il y a beaucoup plus d’affinités avec les gens de Déléage et Maniwaki. On en est très conscients. Par contre, selon ce qu’ont sent, il y a beaucoup plus d’affinités dans notre population pour les gens de Montcerf-Lytton et Bois-Franc. Ils veulent finaliser leur étude entre ces deux municipalités au préalable et je respecte ça. Nous leur avons fait savoir que nous serions prêts à nous joindre à une étude avec eux après.»
Office municipal d’habitation
Le budget originalement prévu pour l’Office municipal d’habitation était de 12 000$ et il a été augmenté à 17 000$. Les élus de Grand-Remous ont entériné cette modification. La municipalité est responsable de 10% des déficits de l’office. Par ailleurs, devant le risque de régionalisation des offices municipaux d’habitation à la grandeur de l’Outaouais, les élus de Grand-Remous ont abandonné le projet de proposer de prendre la responsabilité de la gestion et l’entretien de l’Office municipal d’habitation de Grand-Remous.
FRANÇOIS ROBERT
frobert@lagatineau.com
GRAND-REMOUS- Au cours des derniers jours, les citoyens de Grand-Remous et leurs élus ont renouvelé leur appui au financement de la clinique de santé de la municipalité.
Lors d’une consultation publique tenue le 26 mai, la très vaste majorité des citoyens présents se sont prononcés en faveur de la poursuite du soutien de la municipalité au financement de la clinique de santé. «La plupart des gens sont venus nous dire de continuer de la même façon avec la clinique, a relaté le maire Gérard Coulombe. Les gens dans la salle sont venus dire qu’ils étaient prêts à continuer à payer pour la clinique. Je pense que sur une soixantaine de personnes, on a fait un sondage à la fin, et il y avait deux personnes qui souhaitent voir une autre façon de financer la clinique. J’ai lancé l’idée de mettre sur pieds une fondation qui aurait comme mission d’organiser des activités de
financement pour aider à payer les frais de fonctionnement de la clinique ou pour acheter de l’équipement additionnel. Une personne est venue me voir après la rencontre pour dire qu’elle était intéressée à s’impliquer dans ce projet.»
On se rappellera que l’an dernier il en a coûté environ 62 000$ à la municipalité pour aider aux frais de fonctionnement de la clinique et permettre aux médecins d’avoir accès à un local gratuit.
Les élus de Grand-Remous ont confirmé lors du conseil du 1er juin que la municipalité continuerait d’aider au financement de la clinique et de fournir un local gratuit aux médecins.
On se souviendra également que le maire de Grand-Remous avait réclamé une rencontre au ministre de la Santé, Gaétan Barrette, pour lui demander de participer au financement de la clinique. Finalement, il n’y aura pas de rencontre et une lettre a été transmise à ce sujet au ministre de la Santé par le biais de la députée de Gatineau, Stéphanie Vallée.
Exploitation d’une carrière
«C’est un projet qui est là depuis un certain temps, a commenté le maire Coulombe. Le promoteur Simon Désabrais avait le droit de faire une carrière et une permission pour extraire de la pierre dans cette zone de villégiature. Il voulait aussi avoir la possibilité de mettre des titres miniers.» Mais depuis la refonte de la loi sur les mines en 2013, le gouvernement a enlevé la possibilité de détenir des claims miniers dans les zones de villégiature. «Dans le fond, ce qu’il a demandé au conseil c’est un appui pour avoir le droit de détenir des claims miniers dans ce secteur. Et il demande de changer le zonage de ce secteur pour le zoner F c’est-à-dire forestier.» Les élus de Grand-Remous ont adopté deux résolutions pour l’appuyer dans ses démarches.
Interrogé sur les types de minerais qui se trouvent dans ce secteur, le maire a eu du mal à le préciser. «Ce serait comme un genre de mine à ciel ouvert, a indiqué le maire Coulombe. Les minerais qu’il y a dedans, je ne les énumèrerai pas parce que je peux me tromper. Je ne sais pas exactement ce qu’il y a comme minerai là-dedans. Ce n’est pas de l’uranium, c’est sûr. Il n’y a pas de minerai dangereux dont les gens auraient peur. Il y a de la pierre qui ressemble à du marbre et du granit et quelques autres minerais. Ce n’est pas très près des habitations. Nous avons appuyé la demande et ensuite c’est la MRC qui va faire l’analyse du dossier.»
Règlement sur les roulottes
Des modifications ont été apportées au règlement sur les roulottes : retrouvez le texte
CHEMINS À DOUBLE VOCATION Demande d’appui aux autres MRC
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
LA GATINEAU - Afin de trouver une solution à l’épineux problème des chemins à double vocation, les élus du conseil des maires de la MRC ont résolu de réitérer leur soutien à l’avis émis par le CRRNTO (Commission régionale sur les ressources naturelles et le territoire public de l’Outaouais) et demandent l’appui des autres MRC à cet effet.
Le conseil des maires avait déjà adopté une résolution auparavant affirmant son adhésion à l’avis de la CRRNTO concernant la gestion du réseau routier municipal à double vocation. Le programme d’aide à l’entretien du réseau
routier local comporte un volet double vocation avec une enveloppe annuelle de 700 000$ pour l’ensemble du Québec. Cette enveloppe est appliquée uniformément pour les réseaux routiers municipaux se qualifiant, sans avoir égard au volume de passage.
Mais certaines municipalités concernées par cet enjeu sont nettement sous financées pour garantir un entretien adéquat et une circulation sécuritaire sur leur réseau routier. C’est le cas notamment de Montcerf-Lytton. Ce déficit d’entretien résulte en des infrastructures routières complètement altérées par endroits, causant des enjeux financiers non seulement d’entretien mais aussi de réfection pour les municipalités concernées.
GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES La MRC signe une entente
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
KITIGAN ZIBI ANISHINABEG - Une entente sera signée entre la MRC et Kitigan Zibi pour permettre l’inclusion de la communauté algonquine au Plan de gestion des matières résiduelles 2015-2020 de la MRC.
La communauté de Kitigan Zibi souhaite en effet être desservie par le prochain PGMR de la MRC. En contrepartie, Kitigan Zibi s’engage «à respecter les conditions et obligations de mise en œuvre du PGMR 2015-2020 de la MRC afin de participer pleinement à l’atteinte des objectifs en gestion des matières résiduelles».
RAPPORT FINANCIER DE LA MRC Deux déficits pour 2014
LA GATINEAU - Le rapport financier 2014 de la MRC a été déposé lors de la réunion de mai du conseil des maires. Il fait état d’un déficit de 69 000 $ pour la MRC, 56 000 $ pour ce qui est de la gestion des territoires non-organisés dans la MRC.
Concernant le déficit de la MRC, rien d’alarmant selon les responsables car cette somme n’est qu’une infime partie du budget de 9 millions de dollars. En revanche, le budget des TNO ne s’élève qu’à 400 000$. La MRC explique ce deuxième déficit par une situation ponctuelle.


































































































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