Page 4 - La Gatineau 23 juillet 2015
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4 23 juillet 2015
LaGatineau
CKWE 103,9 FM
La radio demandera
FRANÇOIS ROBERT
frobert@lagatineau.com
KITIGAN ZIBI - La station de radio communautaire de Kitigan Zibi, CKWE 103,9 FM, demandera au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) l’autorisation d’augmenter sa puissance de diffusion lors des audiences pour le renouvèlement de sa licence au mois d’août, a confirmé l’animateur et
directeur de la programmation, Charles «Geezer» Morin.
Depuis son entrée en ondes au milieu des années 80, la station fonctionne avec une antenne d’une puissance de 5000 watts, ce qui ne permet pas au signal d’être capté très loin. Par exemple, les auditeurs de Gracefield doivent se résoudre à entendre un son peu clair ou se rabattre sur la diffusion Internet pour bien entendre. Mais tout cela pourrait être chose du passé bientôt si la station obtient l’autorisation désirée.
▲ Dans les studios de CKWE, Charles «Geezer» Morin peut compter sur une vaste sélection de musique dont plusieurs vieux classiques du country et du rock.
▶ Charles «Geezer» Morin au micro de la station CKWE 103,9 FM.
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LETTRE D’OPINION
fondées, présentées hors contexte, au lieu de mettre l’accent sur les politiques porteuses de progrès dans notre pays. Les partis politiques se chicanent entre eux au lieu de se battre pour les Canadiens. Je vous le dis, si je n’avais pas autant à coeur la défense de l’intérêt public et l’imputabilité du Gouvernement, j’aurais bien pu moi aussi faire la sourde à l’oreille comme bien d’autres.
En un an et demi, j’ai frappé à la porte de quasiment 10,000 foyers. Et ça ne s’arrêtera pas là, avec mon équipe électorale, nous essaierons d’atteindre le chiffre de 30,000. Il s’agit bien sûr de gagner honnêtement la confiance des électeurs, mais il y a aussi que c’est le genre de démarche démocratique qui, un jour, inspirera mes enfants. À vous que je suis sur le point de rencontrer, je ne vous dis pas que nous serons d’accord sur tout. Non, ce que je vous dis c’est que vous pouvez compter sur moi pour vous écouter, pour comprendre votre point de vue et pour apporter des réponses.
Nos députés fédéraux doivent passer moins de temps sur la colline Parlementaire et être plus présents dans les cafés du coin, les clubs de l’âge d’or, les pubs, les librairies ou encore dans les réunions des conseils municipaux. Les gens doivent mieux connaitre leur représentant à Ottawa. Chose certaine, si je suis élu, je vais continuer de me présenter chez vous pour que vous me disiez comment vous voyez ce que le gouvernement fédéral est en mesure de
faire pour vous, votre famille et votre communauté. Je voudrai vous entendre sur vos priorités et voir comment je serai en mesure de vous aider. Un bon député c’est bien plus qu’un élu réputé pour son assiduité à la Chambre des communes et la facilité avec laquelle il coupe les rubans inauguraux.
Je suis bien conscient du fait que c’est un privilège que d’être candidat à une élection fédérale, un privilège qui vient avec des responsabilités. En fait, et pour tout vous dire, je suis assez fier de mon fils de quatre ans qui s’est mis à m’imiter lorsque je vais chez les gens en lançant à la blague «C’est William Amos et c’est pour un meilleur Canada». Je vous invite à prendre une petite minute pour essayer de vous rappeler la dernière fois qu’un politicien s’est présenté à votre porte pour vous demander de lui donner votre point de vue. Je serai très satisfait de ma campagne électorale, que je la gagne ou que je la perde, si elle aura été l’occasion d’une multitude d’échanges riches sur ce qu’ensemble nous pouvons faire pour améliorer les relations entre la population et la classe politique. C’est l’essence même de la démocratie directe.
William Amos est le candidat du Parti libéral du Canada dans la circonscription de Pontiac.
Espace publicitaire payé par William Amos, candidat du Parti libéral du Canada dans la circonscription de Pontiac.
La démocratie,
c’est bien plus que cela
Si je suis candidat à l’élection du mois d’octobre, c’est que j’aspire à être la voix de l’Haute-Gatineau et de la circonscription de Pontiac au Parlement.
Pourquoi? Parce que bien que nous soyons tout près de la colline Parlementaire, nos politiciens ne nous ont jamais paru aussi loin. Je crois en un Canada qui a à sa tête un gouvernement ouvert, transparent et juste. Et quant à moi, je veux être responsable à l’endroit de la population, qu’elle connaisse enfin une véritable démocratie de proximité.
Ma famille, mes voisins et mes amis m’ont dit n’avoir jamais rencontré un candidat en chair et en os. C’est peu dire, aucun d’entre eux n’en a vu un seul qui aurait pu avoir l’air de vouloir les écouter. Et bien sûr, personne ne se souvient d’un élu faisant encore du porte-à-porte après son élection. C’est tout simplement déplorable et ça doit changer, surtout que cela en dit long sur de plus grands problèmes à Ottawa.
Mais par quel problème commencer? La période des questions est dominée par les députés qui crient le plus fort. Les médias alimentent le cynisme ambiant en faisant leurs choux gras de déclarations qu’ils présentent comme maladroites et en ne s’intéressant qu’à des affirmations non


































































































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