Page 15 - La Gatineau 27 août 2015
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LIVRE DE DAVID GIDMARK
«Speak to me in indian»
La Gatineau 27 août 2015 15
SYLVIE FILION
sfilion@lagatineau.com
LA GATINEAU - David Gidmark est écrivain depuis plus de 43 ans. Dans sa vie, il a enseigné l’anglais comme langue première et comme langue seconde dans les écoles de la région... mais il a surtout écrit.
Originaire du Wisconsin, David Gidmark a habité Montcerf-Lytton pendant une trentaine d’années, une région boisée qui lui a permis d’approfondir ses connaissances sur la culture algonquine. «Je parle la langue. C’est une langue extrêmement belle» dit-il, formulant une phrase avec fluidité et aisance... un dicton sans doute ?
Auparavant, il a écrit une quinzaine de livres qui n’ont jamais été publiés. Toutefois, une dizaine d’écrits ont vu le jour dans des maisons d’édition professionnelles. «Speak to Me in Indian» est donc son dixième livre publié aux éditions Baraka Books de Montréal. Le lancement se fera le 29 octobre 2015 à la bibliothèque JR L’Heureux de Maniwaki.
«C’est une histoire d’amour entre une jeune femme d’origine cris et un jeune homme d’origine algonquine qui se rencontrent à une université montréalaise et qui fondent ensemble le rêve de s’accomplir professionnellement pour retourner dans leur peuple», de raconter David Gidmark.
«Speak to Me in Indian» parle de la vie de Theresa Wawati désirant devenir avocate et de Shane Bearskin étudiant pour devenir enseignant. Tous deux cheminent dans cette même direction qui les mènera à construire la maison de leur rêve et à vivre
▲ David Gidmark, un écrivain de la région, voit son roman «Speak to Me in Indian» être finaliste pour le Prix du Gouverneur général.
au milieu de la forêt à la manière de leurs ancêtres. Néanmoins, Theresa apprend qu’elle est atteinte d’un cancer, la leucémie, et qu’elle mourra d’ici un an.
Ce roman, une fiction tirée d’un amalgame entre beauté et réalité, vient remettre ces deux vies en évidence dans un monde et une culture aux nombreux attraits et défis. Accompagné de ses personnages, David Gidmark, à sa façon, met en perspective solitude et désirs, courage et dépit, sang et appartenance. Un roman de 203 pages à lire à tout prix!
SCHÉMA D’AMÉNAGEMENT Adoption du premier projet
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
LA GATINEAU - La MRC a franchi une étape importante à l’occasion de la réunion d’août du conseil, en adoptant le premier projet de nouveau schéma d’aménagement.
Comme l’a expliqué la directrice générale Lynn Kearney, «on est pas à l’adoption d’un schéma ni à l’entrée en vigueur de notre schéma. La loi sur l’Aménagement et l’urbanisme prévoit une panoplie d’étapes.
On en est à la première et ça prend un minimum de 18 mois avant qu’il entre en vigueur. Mais c’est une étape importante car le compte à rebours commence à partir du moment où le premier projet est adopté. C’est un projet qui va être soumis à des consultations municipales et des consultations publiques.»
De son côté, le préfet Michel Merleau a ajouté que «chaque municipalité doit s’assurer que le prochain schéma d’aménagement corresponde à ses aspirations, à ses visions et objectifs de développement. Vous avez 120 jours pour le faire».
CONSEIL DES ARTS ET DES LETTRES Entente de partenariat
LA GATINEAU - Durant la réunion d’août du conseil des maires de la MRC, les élus ont autorisé le préfet Michel Merleau à signer l’Entente de partenariat territorial portant sur la création artistique et sa diffusion en lien avec la collectivité de l’Outaouais. La MRC apportera une contribution de 6 000 $ par année dans le cadre de cette entente.
Le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ ) peut signer des ententes régionales en vue d’offrir des subventions aux artistes et aux organismes de l’Outaouais. Ces ententes étaient auparavant négociées
avec la Conférence régionale des élus de l’Outaouais. Depuis la fermeture de celle-ci, les MRC doivent signer individuellement les ententes régionales avec le CALQ.
Le CALQ peut apporter une contribution pouvant aller jusqu’à 60 % de l’entente. L’objectif est d’obtenir une entente d’environ 500 000 $ pour trois ans.
À noter que dans le cadre d’une entente régionale, il n’y a pas de clauses indiquant que les subventions devront être réparties équitablement sur le territoire de l’Outaouais. Le jury du CALQ attribuera les subventions en fonction de la qualité des projets.


































































































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