Page 17 - La Gatineau 17 septembre 2015
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La Gatineau 17 septembre 2015 17 Adopter des bonnes pratiques pour ne pas perdre sa place
COURS DE CHASSE
SYLVIE FILION
sfilion@lagatineau.com
LA GATINEAU - La fin de semaine des 12 et 13 septembre, à l’église Assomption de Maniwaki, avait lieu le dernier cours de chasse de l’année pour la région de l’Outaouais. «C’était la dernière chance d’obtenir son permis de chasse, puisque ça prend du temps pour recevoir son permis, environ 4 à 6 semaines», explique Luc Bélisle, moniteur de chasse pour le PESCOF (Programme d’éducation en sécurité et en conservation de la faune).
Trente-quatre personnes ont suivi le cours. Les néophytes amateurs de chasse sportive étaient âgés entre 12 et 60 ans. Le cours comprend un volet de préparation pour la manipulation des armes et un volet pour la chasse en tant que tel.
Normalement, les personnes âgées de 12 à 17 ans peuvent suivre le cours de chasse avec une personne qui a son permis et ne peuvent chasser dans le bois qu’à portée de bras de cette même personne. Celles âgées de 18 ans et plus n’ont pas besoin de supervision pour suivre le cours.
Pour s’inscrire à un cours de chasse ou pour s’enquérir des nouvelles lois et règlementations, on peut se rendre sur le site www.fedecp.com
L’éthique sportive
Début septembre, le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, Laurent Lessard, invitait les chasseurs à adopter le code des bonnes pratiques pour la chasse à l’orignal dans les zecs (Zones d’exploitation contrôlées). Faire preuve de civisme et avoir de bonnes manières n’est qu’un des aspects de ce code, qui met surtout en valeur l’importance de se respecter entre chasseurs et de ne pas limiter le libre accès des terrains de chasse ou terres publiques.
«De plus, empêcher l’accès à d’autres utilisateurs est illégal», notait le ministre Lessard, qui met en avant non seulement le patrimoine exploité, mais aussi le moteur économique et social développé autour de ce sport. En tout, annuellement, on parle de 503 millions de dollars pour pratiquer la chasse. Ces dépenses génèrent près de 665 millions de retombées économiques, revenus et salaires compris dans les entreprises québécoises. Cela équivaut à la création et au maintien de 4 500 emplois.
Luc Bélisle, qui justement enseigne ce volet de l’éthique sportive, explique qu’une loi sur la chasse, arrivée en 1998, légiférait sur cette problématique des terrains dont les limites étaient matière à conflits : «Depuis cette loi, les chasseurs du Québec ont à changer leur mentalité sur leur façon de chasser. Par exemple, si des chasseurs ont construit des caches sur un terrain, il faut aussi qu’ils laissent le droit de passage aux autres
chasseurs qui voudraient aller sur ce même territoire et utiliser les caches. Cette façon de chasser correspond au civisme que l’on doit acquérir.»
Il existe aussi le code de bonnes pratiques qui s’applique aux terres privées. L’important, c’est de demander la permission aux propriétaires de ces dernières pour aller chasser le gibier sur lesdites terres, mais aussi de s’assurer qu’on peut récupérer un gibier blessé qui ira mourir sur une autre terre pour laquelle il est important d’avoir la permission de récupérer l’animal mort.
Le braconnage
Les actes de braconnage sont sévèrement réprimandés selon les cas. Les amendes peuvent aller de plusieurs milliers de dollars à perdre l’équipement et les véhicules ayant servi au braconnage. On peut aussi perdre son
permis de chasse pendant plusieurs années.
Pour la région, il n’y a que neuf agents de la faune qui arpentent le territoire, ce qui rend la tâche plus ardue, surtout avec les nouvelles coupures budgétaires.
Le braconnage peut se pratiquer sous différentes façons et en différents temps de l’année. Il est possible cependant de dénoncer les actes de braconnage en appelant au 1.800.463.2191 à S.O.S. braconnage.
Les accidents de chasse
Selon Luc Bélisle, les accidents de chasse surviennent moins souvent que les accidents de pêche : «Ils fluctuent d’année en année. Parfois, ce peut être .6 ou .4 accidents pour un territoire donné. Dans les années 70, il y avait beaucoup plus d’accidents causant la mort. C’était moins règlementé. Maintenant, ça n’arrive que très rarement. La plupart du
temps, les accidents surviennent lorsque les personnes montent dans leur mirador ou dans leur cache. Les chasseurs transportent leurs bagages, ce qui fait en sorte qu’ils trébuchent. Il faut haler les bagages plutôt que de les transporter à dos de mulet.»
Animaux tués sur la route
Dans la Vallée-de-la-Gatineau, on voit souvent des chevreuils ou d’autres animaux tués sur la route. Il est interdit par la loi de prendre la bête et de l’emporter pour la débiter et la consommer. Lorsqu’on frappe un chevreuil ou un orignal, ce sont les agents de la faune qui viennent prendre la bête pour la débiter et en faire don aux centres alimentaires de la région.
Chaque année au Québec, 6 000 accidents sont causés par des animaux qu’on frappe, lièvres, perdrix, canards, chevreuils, orignaux.
Année académique 2015-2016
(ATTENTION: PREMIÈRE RONDE POUR LES BOURSES DE LA RELÈVE: 2001415- 2-2010516 LES DEMANDES DOIVENT PARVENIR AU SIÈGE SOCIAL POUR le 198 septembre 20145)
Les bourses de la relève sont attribuées
depuis l’année académique 2007-2008 dans le
cadre du plan d’action du « projet Complicité
Emploi de la Vallée-de-la-Gatineau » créé par
la table de développement social de notre région
et présidée par le préfet de la MRC, Monsieur
Michel Merleau. Le conseil d’administration
organise la campagne et recueille les fonds qui serviront aux bourses de la relève et aux activités de Complicité Emploi.
La « Fondation des Bourses de la relève » reçoit les demandes de bourses et en gère la distribution. Cette fondation est présidée par M. Jean-Paul Gélinas. La fondation prévoit deux remises de bourses par année : en automne et au printemps.
La fondation des bourses de la relève rappelle aux futurs candidats et candidates que les demandes de bourses doivent parvenir au siège social de la fondation avant
le troisième vendredi de septembre ou le troisième vendredi de janvier. Le comité de sélection se réunit dans le courant du mois d’octobre et dans le courant du mois de février afin d’analyser les dossiers. Les dossiers qui auront du retard ou qui sont incomplets ne seront pas pris en considération. Une seule demande par année académique est acceptée.
Pour les nouvelles candidatures, la demande doit être accompagnée d’une lettre de présentation, d’un curriculum vitae, d’une lettre d’un employeur éventuel, d’une preuve d’inscription pour la session d’automne 20145 ou pour la session d’hiver 20165 et d’une preuve de réussite de la session précédente s’il y a lieu.
Les étudiants et étudiantes qui ont déjà bénéficié d’une bourse de la fondation peuvent faire une autre demande. Dans ces cas, ils ou elles doivent envoyer avec leur demande leur relevé de notes attestant de leur réussite et une preuve d’inscription au programme pour la session suivante.
La fondation des bourses de la relève précise que les études visées sont les études professionnelles (DEP) offertes à l’extérieur du territoire de la MRC (500$), les études collégiales techniques (500$) et les études universitaires (1000$).
Les participants au projet Complicité Emploi signeront un contrat d’honneur qui repose sur un engagement moral à revenir travailler dans la Vallée de la Gatineau pour le nombre d’années pendant lesquelles ils ont été supportés par le projet Compli- cité Emploi.
La fondation Bourses de la relève tient à préciser que cette initiative a pour but d’encourager la persévérance scolaire chez nos jeunes et le retour aux études chez nos adultes et le projet Complicité Emploi vise aussi à encourager
l’attraction et la rétention de jeunes et adultes dans notre MRC.
L’adresse du siège social de la fondation où les demandes doivent être adressées est la suivante :
Fondation des bourses de la relève 331 rue du Couvent
Maniwaki J9E 1H5
Pour plus d’informations : 819 449 7866 poste 17251
Source : Jean-Paul Gélinas, Président de la « Fondation des bourses de la relève »
Les critères d’admissibilité sont les suivants :
La candidate ou le candidat doit poursuivre des études à temps plein
La candidate ou le candidat ou ses parents doivent posséder une adresse permanente sur le territoire de la Vallée-de-la- Gatineau; les candidatures de la région de la MRC de la VG seront traitées prioritairement; pour les autres candidatures venant d’autres MRC, elles pourront être considérées selon la disponibilité des fonds et les besoins de main-d’œuvre.
La candidate ou le candidat doit avoir fait une prise de contact avec un employeur potentiel qui identifie un besoin de relève dans la Vallée-de-la-Gatineau ou participer aux séjours exploratoires de PAJQ.
La candidate ou le candidat doit démontrer le sérieux de son projet d’étude et la qualité de son dossier.
La candidate ou le candidat doit démontrer sa motivation à demeurer en région.
Dans le cas où le nombre de demandes dépasse l’offre du montant d’argent disponible, l’ensemble du dossier
sera considéré et analysé.
Les bourses sont octroyés à la condition que tous les cours soient réussis à la session précédente s’il y a lieu
La décision du comité de sélection est sans appel.
135-B, route 105, Egan Sud, J9E 3A9
819-449-1725
www.lagatineau.com


































































































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