Page 11 - La Gatineau 8 octobre 2015

La Gatineau 8 octobre 2015 11 Un levier pour développer le tourisme
CULTURE AUTOCHTONE
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
KITIGAN ZIBI ANISHINABEG - Vingt-et-un Français, âgés de 25 à 30 ans, étaient de passage dans la région dernièrement. Ils sont venus découvrir la culture et les traditions des Autochtones. Une belle façon de combattre les préjugés qui collent à la peau de ces derniers de l’autre côté de l’Atlantique.
Ce groupe avait pour guide Pierre Desjardins, propriétaire depuis une trentaine d’années du Domaine Minakichi, à Gracefield. Il ne reçoit pas d’individuels, uniquement des groupes de touristes à qui il fait profiter d’activités de plein air. «Depuis une quinzaine d’années, je les emmène dans les communautés autochtones, explique-t-il. C’est la première année que je viens de
manière aussi soutenue à Kitigan Zibi.»
Pierre Desjardins a emmené les touristes français au musée de l’histoire à Gatineau, leur a fait faire un périple de trois jours en canots rabaska avec nuits sous la tente, une journée de ski nautique avec Joanne Lafrenière, une journée trappage, découverte des jeux et de l’artisanat amérindien, atelier de survie en forêt, fabrication de capteurs de rêves, visite des boutiques et du centre culturel de Kitigan Zibi, un atelier de fabrication de canots d’écorce.
«Si tous les Québécois pouvaient vivre ce qu’ils vivent pendant deux semaines, cela changerait les relations, commente Pierre Desjardins. Ils font de vraies rencontres, de vraies découvertes des communautés, loin des clichés. Souvent, la seule image qu’ils ont c’est le village Huron à Québec, qui est bien mais il ne faut pas que la vision des étrangers
se limite à ça.» Pierre Desjardins est par ailleurs accompagné de Steve Conty, un Micmac, qui parle aux touristes de son enfance, sa culture et raconte des légendes.
GUIDE PROFESSIONNEL DE CHASSE ET PÊCHE
▲ Une partie du groupe de Français, sortant de la hutte, avec à gauche Crazy Horse, qui les recevait chez lui, et leur guide Pierre Desjardins.
▲ CrazyHorsedanslahutteavecunepartiedesFrançais,ensueur.
amérindienne, au même titre que d’autres attraits touristiques. Mais il faut trouver un
PRÉPOSÉ À L’ENTRETIEN
D’UN SITE RÉCRÉOTOURISTIQUE
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0 heures de formati
AEP en Guide de chasse et pêche reconnue par le ministère de l’Éducation
INSCRIS-TOI
MAINTENANT la formation débute le 3 décembre 2015 et se termine le
3 juin 2016
ion
DEmploi en demande sur le territoire faunique de l’Outaouais
D7
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DPlusieurs cours reconnus avec cartes de compétence
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Hutte de sudation
Au total, le groupe sera resté durant 9 jours dans la région, avant de partir pour Québec. Parmi les temps forts de leurs découvertes, il y aura eu leur rencontre avec Crazy Horse, membre de la communauté de Kitigan Zibi, passionné par la médecine ancestrale à base de plantes. Il leur a fait découvrir sa hutte de sudation, qu’il a lui même fabriquée.
AEP en Guide de chasse et pêche
Par petits groupes, les touristes ont été invités à y entrer, légèrement vêtus car il y fait aussi chaud que dans un sauna. Au centre,
équilibre entre l’efficacité, comme par
exemple commencer une activité à une heure
précise qui est prévue, et le mode de vie
amérindien qu’il ne faut pas perdre. Sans en
NOUVEAU DANS LA RÉGION EN 2015
NOUVEAU DANS LA RÉGION EN 2015
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0 heures de formati
ion
des pierres, qui sortent de la braise, sur
DEmploi en demande sur le territoire faunique de l’Outaouais lesquelles de l’eau est versée afin de faire arriver à un tourisme de masse qui viendrait
dégager les huiles essentielles contenues dans mettre à mal leur culture, il y a moyen de
les graines de cèdre blanc placées au plafond bien faire les choses pour que ça soit bon pour
reconnue par le ministère de l’Éducation
de la hutte. Les personnes ressortent de là en sueur mais libérées de leurs toxines. C’est l’occasion aussi, selon la tradition, de méditer.
la communauté et pour les touristes. Il y a du potentiel car c’est une culture authentique, à quelques kilomètres d’Ottawa.»
INSCRIS-TOI
Entre la musique, les danses, l’artisanat,
etc. Pierre Desjardins reconnaît que la culture
MAINTENANT
Formations o ertes à l’Auberge de l’Apprenti
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Formations o ertes à l’Auberge de l’Apprenti
autochtone est un formidable atout pour
la formation débute
développer le tourisme dans la région : «Il y a un terrain à exploiter mais il faut que ça soit
le 3 décembre 2015
structuré car c’est fragile, selon lui. Les gens
et se termine le
sont prêts à venir découvrir la culture
3 juin 2016
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(propane, carte, boussole, nautique, etc.)
TAUX DE PLACEMENT DE 90% DANS LES 9 DERNIÈRES ANNÉES
INSCRIS-TOI
MAINTENANT la formation débute le 2 novembre 2015