Page 4 - La Gatineau 8 octobre 2015
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4 8 octobre 2015 LaGatineau TRAVAUX
Les galeries se refont une beauté
DANY OUELLET
douellet@lagatineau.com
MANIWAKI - Les Galeries de Maniwaki font l’objet de travaux importants depuis quelques temps. Il y a d’abord la façade qui bénéficie d’un traitement esthétique, un véritable «facelift» pour reprendre l’expression du gérant du centre d’achats, Daniel Smith. Comme il le souligne, le bâtiment a été construit en 1985 et a subi l’usure du temps. Il est normal qu’après un certain temps on doive procéder à des rénovations.
Outre la façade, les portes et la fenestration font également l’objet d’une mise à niveau. Les travaux touchent principalement la section entre la Pharmacie Jean Coutu et l’entrée de la Caisse populaire Desjardins. Du coté du mur extérieur, la brique rongée par le sel au niveau du sol sera remplacée par de la pierre, plus résistante aux éléments et à l’usure du temps.
L’administration a un projet d’ensemble visant la réfection du bâtiment qui se déroule
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par étapes. Les travaux en cours sont une de ces étapes. Un revêtement extérieur similaire à ce qui a été fait pour la bâtisse du palais de justice sera posé et l’affichage sera mis au goût du jour.
Les travaux sont sous la responsabilité des entreprises Ma-Mi, qui engagent des ressources locales en sous-contrat. Le moment choisi pour réaliser ces travaux tombe à point, permettant la création d’emplois de qualité dans une région qui en a besoin. L’investissement s’élève à environ 700 000 $.
Pour Dan Smith, il est important de faire preuve de dynamisme dans la communauté d’affaires, pour que celui-ci resplendisse sur la région. Il trouve d’ailleurs les gens du milieu val-gatinois très dynamiques. Aujourd’hui, avec la compétition occasionnée par les chaines et magasins à grande surface, les commerçants doivent faire preuve d’imagination et s’attendre à
Courrier du lecteur
relever constamment de nouveaux défis. Selon lui, les consommateurs du secteur Maniwaki bénéficient du meilleur des deux mondes, ayant à proximité une diversité de commerces pouvant accommoder leurs besoins et une grande ville centre (Gatineau) à moins d’une heure trente de route pour réaliser des achats particuliers ou avoir recours à des services spécialisés.
La clientèle des Galeries est diversifiée villégiateurs, résidents saisonniers, touristes, adeptes de chasse de pêche, en plus des résidents réguliers. Les commerces doivent donc avoir la capacité de répondre à leurs besoins, de se distinguer et d’offrir une expérience de consommation pour maintenir l’intérêt de la clientèle.
Les travaux en cours s’inscrivent donc dans un plan d’investissement à long terme afin de remodeler l’esthétique des Galeries et rafraichir leur apparence, à la mode d’aujourd’hui.
▲ Une équipe de travailleurs à l’œuvre. Les travaux ont été confiés aux entreprises Ma-Mi, qui engagent des ressources locales en sous-contrat.
La Maison de la Culture, un grand défi à relever
À la lecture de l’article paru dans le journal de l’édition du 17 septembre, on lisait en conclusion «la balle est désormais dans le camp du ministère» et plus haut on notait «suspension, opération au ralenti, mise à pied». Ces mots ont suscité en moi la ferme conviction que la balle lancée au ministère est et demeurera toujours dans le camp de la Maison de la Culture, car le défi actuel est de bien cibler sa capacité de lancer et de recevoir. Je crois que l’organisme possède cette détermination et qu’elle doit la partager avec la collectivité.
Si nous nous référons aux années antérieures, la Maison a pu assurer sa survie en s’oxygénant auprès des partenaires parfois silencieux, mais toujours présents. Le territoire linéaire de la Vallée favorise un développement culturel assumé par de petits noyaux qui s’activent avec passion. La Maison n’est donc pas seule, mais elle demeure le cœur dont le battement ne doit pas souffrir d’arythmie. En ruralité, nous devons agir maintenant, ensemble et surtout ne rien laisser tomber.
Le conseil d’administration a actuellement
dans sa mire la rénovation de la salle et il assume avec rigueur la préparation d’un tel projet, en partenariat avec la Commission scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais. Mais le Ministère receveur tarde, le rebond se fait attendre. Et comme dans tout projet, le maître d’œuvre doit sans cesse réaffirmer sa volonté en la nourrissant parfois de gestes d’impatience exprimés. Le milieu s’inquiète et il craint. Je demeure convaincue que la salle sera rénovée, mais les multiples exigences gouvernementales, telles le concours d’architecture, l’analyse du concept choisi, l’appel d’offres sans oublier les multiples dédales de construction ralentiront le processus de réalisation. On peut envisager au moins deux ans.
Que faut-il faire maintenant ? La cessation d’activités culturelles et le ralentissement des opérations administratives m’apparaissent un parcours dangereux. Affaiblir ce qui existe déjà, c’est accentuer la faiblesse de participation que l’on déplore. Au contraire, le battement culturel doit être maintenu et mieux adapté au rythme des pulsations d’une collectivité rurale qui vit des moments difficiles.
N’oublions surtout pas que la gestion d’une mise en chantier et l’encadrement de son évolution repose sur une présence administrative constante du maître d’œuvre. Il devra répondre rapidement aux exigences décisionnelles requises par le chargé de projet, aux demandes du ministère et fournir les documents de preuves adéquats dans les plus brefs délais.
En tant que diffuseur, la Maison pourrait donc envisager une programmation restreinte de bons spectacles en partenariat avec la communauté, les municipalités, organismes et entreprises. Suite à l’élaboration d’un plan précis de développement et de mise en marché, de nouvelles avenues pourraient s’offrir. Il n’est pas trop tôt. Une belle salle et le confort de ses sièges ne règleront pas tout. L’organisme doit se donner une vision globale des objectifs atteignables et faire alliance avec le milieu pour mieux répondre à ses besoins et à sa capacité de participer.
Le défi est grand, mais la confiance et la vivacité que l’on peut y mettre demeure un gage de réussite.
Agathe Quévillon
sommes présentés au bureau de campagne de Will Amos, candidat libéral dans Pontiac. Réticents comme toujours, nous nous attendions à de bons vœux, une bonne volonté et une écoute expéditive. Ça été tout le contraire.
Nous avons appris deux choses. d’abord, que ce candidat a une connaissance intime des revendications des Premières Nations et de la Nation Métisse. Deuxièmement, que le Parti libéral du Canada a une position détaillée sur la reconnaissance de la Nation Métisse et de son droit à s’autogouverner.
Alors, nous avons le choix : subir quatre autres années de silence sur les revendications des Métis avec le gouvernement actuel ou talonner le Parti Libéral pour qu’il donne suite à son engagement électoral à notre égard.
J’invite tous Métis de la Haute-Gatineau à réfléchir attentivement sur cette rare ouverture, à se prononcer le 19 octobre prochain puis à militer pour que les mesures de reconnaissance de la Nation Métisse aboutissent à du concret.
Serge Paul, Chef de la Communauté Métis Autochtone de Maniwaki.
Les Métis dans la campagne électorale
Trop d’élections fédérales se passent sans que les candidats ne disent un seul mot sur le sort des Métis au Canada. Encore bien moins sur celui des Métis de la Haute-Gatineau. Au nom de la
Communauté Métis Autochtone de Maniwaki, cette fois, nous avons décidé d’interroger les candidats qui aspirent à nous représenter.
Mercredi le 23 septembre dernier, nous nous
Madame Denise Lacourcière, directrice générale du
Journal La Gatineau, a le plaisir d’annoncer la nomination de madame Mélanie L’Écuyer au poste de conseillère publicitaire.
Possédant de nombreuses années d’expérience au service à la clientèle, elle saura vous accompagner adéquatement à chaque étape de vos projets publicitaires. Elle se fera un plaisir de vous offrir un service de qualité supérieure. Originaire de la région, madame L’Écuyer fait un retour aux sources après un long séjour à l’extérieur de la Vallée-de-la-Gatineau.
Mélanie L’Écuyer,
conseillère publicitaire


































































































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