Page 24 - La Gatineau 15 octobre 2015
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24 15 octobre 2015 LaGatineau SUICIDE DÉTOUR
Sensibilisation aux
maladies mentales
DANY OUELLET
redaction@lagatineau.com
MANIWAKI - Dans le cadre de la Semaine de sensibilisation aux maladies mentales, Suicide-Détour, organisme communautaire présent depuis maintenant 20 ans dans la région, a organisé un midi vin et fromage la semaine dernière. La participation fût bonne selon Cathy Marinier, une des coordonnatrices de l’organisme, une trentaine de personnes ayant défilé dans les locaux, dont des membres du groupe de motocyclistes
«Les Daltons». Ces derniers s’impliquent régulièrement dans des activités de financement destinées à l’organisme.
L’occasion a aussi servi de tribune pour le dévoilement de la gagnante du concours destiné à trouver un nom à la mascotte de Suicide Détour. Valérie D’Heure avait proposé Tavie et c’est sa suggestion qui a remporté la palme.
Les intervenantes de Suicide-Détour agissent directement auprès de personnes en crise à au moins une vingtaine de reprises par an, en plus de rejoindre plusieurs centaines de
personnes par la sensibilisation. L’organisme tient également des activités comme de la thérapie par l’art le mercredi de 13h à 15h.
L’objectif de la Semaine de sensibilisation aux maladies mentales est de faire la promotion de bonnes habitudes de vie et de déstigmatiser les préjugés liés à la santé mentale. Il y a malheureusement chaque année de 5 à 6 décès par suicide dans la Vallée-de-la-Gatineau. C’est beaucoup et un seul décès par suicide est un décès de trop, comme le spécifie Marie-Ève Tessier, autre coordonnatrice de l’organisme. Elle envisage de mettre sur pieds un groupe de soutien pour les personnes endeuillées.
Le personnel de l’organisme a plein de projets en vue, dont l’un visant la sensibilisation à la cyber intimidation avec la troupe de théâtre Parminou, en collaboration avec la Sûreté du Québec et le club Les Daltons. Il y a aussi deux programmes de promotion destinés aux enfants : les amis de Zippy pour les petits de 7 ans et le «Passeport s’équiper pour la vie» destiné aux jeunes de 9 à 11 ans. Il y aura également une formation pour les bénévoles à la fin du mois d’octobre. À ce titre, l’organisme en recherche toujours, pour donner votre nom il suffit d’appeler Suicide-Détour au 819 441 1010.
À noter que Suicide-Détour vit
▲ Les trois coordonnatrices de l’organisme d’aide Suicide-détour. De gauche à droite : Marie- Ève Tessier, Cathy Marinier et Josianne St-Amour, stagiaire.
▲ La mascotte Tavie en compagnie de la gagnante du concours visant à lui trouver un nom, Valérie d’Heure.
présentement des changements structuraux au niveau de ses ressources humaines afin d’optimiser l’efficacité du personnel. Il n’a pas encore subi de coupures financières en raison des politiques d’austérité du gouvernement, mais Cathy Marinier s’attend à ce que l’organisme goûte au couperet gouvernemental dans un futur pas si lointain.
Mécanicien de petits moteurs et matériels légers
Description.
Il travaille sur des moteurs et du matériel à essence ou diesel de petite taille. Il entretient et répare des petits appareils motorisés, leurs moteurs à deux ou quatre temps, y compris des systèmes de carburation et d’électricité. Il effectue également des répa- rations de véhicules récréatifs de différents modèles et peut réparer des tracteurs de jardin, des scies à chaîne et des tondeuses à gazon.
Perspectives d’emploi.
Selon Emploi-Québec, en Outaouais elles
sont favorables.
Aptitudes et compétences. Ces profession- nels, qui aiment la mécanique et possèdent une bonne dextérité manuelle, utilisent div- ers appareils de diagnostic et d’essai pour déceler les problèmes de petits moteurs. Effectuer une variété de tâches tout au long de leur journée de travail leur plaît et ils ont une forme physique leur permettant de sou- lever des objets lourds, de se pencher et de rester debout longtemps. Ces mécaniciens se tiennent au fait de la nouvelle technologie dans leur domaine, et ils ont de bonnes apti- tudes pour lire et interpréter divers docu- ments dans le but d’appliquer les codes et les normes en matière de performance. Bons communicateurs, ils discutent avec leurs superviseurs et leurs clients pour les
conseiller quant aux travaux à effectuer, ils font rapport de l’état de fonctionnement de l’équipement et ils fournissent des devis esti- matifs pour les coûts des réparations.
Où exercer le métier.
À l’intérieur ou à l’extérieur pour des ate- liers d’entretien de concessionnaires, des garages ou des entreprises indépendantes de service. Bon nombre d’entre eux sont tra- vailleurs autonomes. Leur travail peut être saisonnier, selon leur spécialisation.
Les études.
Le Diplôme d’études professionnelles D.E.P. en mécanique de véhicules légers et récréatifs a une durée totale de 1 800 heu- res. Ce cours se donnera en janvier 2016 au Centre de formation professionnelle de la
Vallée-de-la-Gatineau. Pour
vous inscrire, vous pouvez con- tacter Jennifer Richard au 819-449- 7922 poste 19265.
Notons que les services de Complicité Emploi sont disponibles grâce à la participa- tion du Centre local d’emploi de Maniwaki et de la MRC Vallée-de-la-Gatineau.
Son moteur : résoudre les problème mécaniques
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Il y a 50 ans, les Équipements Maniwaki voyaient le jour. Aujourd’hui, ça reste une affaire familiale et parmi la relève il y a Dominique Blais, mécanicien spécialisé dans les petits moteurs. C’est le métier dont nous vous parlons cette semaine dans le cadre de notre chronique emploi, présentée en collaboration avec Mélanie Marchand, agente d’accueil, d’intégration et de rétention de la stratégie Complicité Emploi Vallée-de-la-Gatineau.
Après son secondaire, Dominique Blais a suivi son cours de mécanique automobile au Centre de formation professionnelle de la Vallée-de-la-Gatineau, durant un an et demi. Sorti en 1991, il a commencé à
travailler dans l’entreprise familiale lancé par son père, Équipements Blais à Kazabazua. En fait, bien avant d’avoir son diplôme il aimait venir donner un coup de main. «Dès 12-14 ans, j’étais toujours ici avec mon père, explique-t-il. J’ai appris sur le tas. En regardant mon père, qui était là-dedans jours et soirs, j’ai pris le goût. J’aime savoir comment ça marche, défaire pour voir ce qui ne marche pas et pourquoi, je suis curieux.» Une passion qu’il transmet à son tour aujourd’hui à son fils.
Après un incendie en 2000 qui a ravagé le magasin à Kazabazua, tout le personnel a été rapatrié à Maniwaki. Ici, on vend et répare des motoneiges, VTT et bateaux, trois acti- vités qui passionnent Dominique Blais. L’enseigne travaille pour des particuliers mais aussi des pourvoiries. Plutôt rare aujourd’hui, ils proposent de se déplacer
pour faire les réparations.
Avec l’évolution du métier et le dévelop- pement technologique, Domique Blais est devenu plus technicien que mécanicien. Tous les ans, il doit suivre des formations pour se mettre à jour et garder ses certifica- tions de compagnies comme Ski-Doo ou Can-Am. Aujourd’hui, s’il fait encore quelques réparations, il s’occupe surtout de superviser les six mécaniciens : «Dès qu’ils ont un problème et qu’ils ne sont pas sûrs, ils viennent me voir.»
Selon Dominique Blais, les aptitudes nécessaires pour exercer ce métier sont «être minutieux, précis, avoir de la patience. Être bilingue est aussi un atout». Il faut égale- ment être passionné au point de travailler plusieurs heures sur un problème, sans lâcher avant de le résoudre.
▲ Dominique Blais et Mélanie Marchand.


































































































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