Page 17 - La Gatineau 19 novembre 2015

La Gatineau 19 novembre 2015 17
ANCIEN DÉPOTOIR
Des barils
d’huile
retrouvés
ensevelis
GRACEFIELD - «Je trouve ça aberrant. Ce type de situation est inacceptable.» Mauvaise découverte pour la mairesse Joanne Poulin sur le site de l’ancien dépotoir dans le secteur Wright. Alertée par d’anciens employés municipaux, elle y a trouvé des barils d’huile enterrés.
Il y en aurait 8 à 10, de 45 galons chacun. «On a pas fini de tout déterrer, précise Joanne Poulin. On ne voulait pas les percer.» Dans ces barils, probablement de l’huile à moteur, selon la mairesse. Le contenu a été envoyé pour analyse. Ce qui est sûr, c’est que ce sont des matières toxiques.
Même si elle n’est pas responsable, la municipalité doit nettoyer et remettre en ordre le site. «La Ville ne doit pas laisser ça là, ça pourrait atteindre la nappe phréatique et les puits des résidence situées aux alentours», commente la mairesse.
Un inspecteur en environnement va se rendre sur place. Il faudra ensuite vider les barils et les enlever. Ce que déplore Joanne Poulin, c’est que la facture de la décontamination sera refilée aux contribuables.
Cette dernière est déterminée à mener une enquête interne pour tenter de retrouver les coupables. Seul indice pour le moment : cela aurait été fait sous l’ancienne administration municipale.
Bien que tout le monde connaisse la signification du mot pollution de nos jours, Joanne Poulin tient à rappeler sa définition : «Détruire la pureté, contaminer, en particulier avec les déchets de l’homme. Oui l’environnement, à savoir l’endroit où nous vivons, est rendu impur par nos propres activités. Les polluants que nous produisons ne touchent pas seulement nos propres vies mais aussi celles des autres êtres vivants, les plantes et les animaux avec lesquels nous partageons notre environnement. Tous les êtres vivants dépendent pour survivre de la terre, l’air et l’eau. Ce sont ces trois éléments qui sont touchés par la pollution.»