Page 22 - La Gatineau 26 novembre 2015
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22 26 novembre 2015 LaGatineau
RESTAURANT MAISON LA CRÉMAILLÈRE
Le couple Dompierre lègue sa passion
MESSINES - Pour l’amour de la région et la passion du métier, la cheffe de renommée Andrée Dompierre, accompagnée de son conjoint et fidèle assistant André, aussi sommelier, donnent en héritage à leur coin de pays les secrets les plus intimes du restaurant Maison la Crémaillère à Messines, maintenant fermé. Une histoire d’amour de vingt ans à la barre de l’un des meilleurs restaurants, à gâter les gens de l’Outaouais, est dévoilée aux amateurs de cuisine à l’occasion d’ateliers.
Quel héritage extraordinaire à donner à leur région. Les techniques et les mets qui ont fait la renommée de La Crémaillère sont
enseignés avec générosité, pour le plus grand plaisir des épicuriens et des gastronomes. Ainsi, Andrée et André continuent de faire vivre le restaurant à travers ce transfert de connaissances et de compétences.
Le 21 novembre dernier, sous la direction de la cheffe cuisinière Andrée Dompierre, 8 cuisiniers amateurs se sont rencontrés dans les magnifiques cuisines, celles-là mêmes qui ont donné de la notoriété à la MRC par ce restaurant haut de gamme plusieurs fois primé.
Pour ce dîner presque parfait, Andrée Dompierre a enseigné les techniques et les recettes de ses meilleures charcuteries : terrine
de canard à l’orange, terrine de porc pistache et cognac, rillette Sarthoise, mousse de foie de poulet, mousse de saumon fumé et foie gras en torchon.
Au terme de la formation, les participants ont dégusté leurs créations en compagnie des maîtres. Le groupe, baptisé la Société des toques blanches, se redonne rendez-vous au printemps 2016 pour une seconde formation : cette fois la cheffe Andrée Dompierre abordera les entrées et les tapas.
▲ De gauche à droite : Charles Sirois, Lucille Major, Élianne Lafrenière, Céline Sirois, André Dompierre, Andrée Dompierre, Suzy Lafrenière, Jacinthe Sirois, Roch Carpentier, Louise Major.
Technicien en laboratoire médical
Les techniciens de laboratoire médical effectuent des tests courants de laboratoire médical et règlent, nettoient et entretiennent le matériel de laboratoire médical. Ils travaillent dans des laboratoires médicaux de centres hospitaliers, de cliniques, d’instituts de recherche, d’universités et des laboratoires de recherche gouvernementaux.
Qualités et aptitudes
Aptitude pour les sciences (chimie, biologie) ; curiosité intellectuelle et rigueur professionnelle ; sens de l’organisation et des responsabilités ; grande capacité de concentration et d’analyse ; adaptation au changement et respect de l’éthique professionnelle ; capacité à fonctionner en situation d’urgence ou en contexte de garde
Perspectives d’emploi
Selon Emploi-Québec, les perspectives d’emploi dans la région de l’Outaouais dans cette profession sont favorables donc, la demande de main-d’œuvre est élevée.
Études
Le diplôme d’études collégiales en technologie des analyses biomédicales D.E.C. a une durée totale de 3 ans, il est offert à temps complet. Après la première année complétée, il est possible d’obtenir un emploi d’été rémunéré en milieu hospitalier en tant qu’assistant(e) technique en laboratoire médical, ainsi qu’en tant qu’externe en technologie médicale ou assistant(e) technique en laboratoire médical après avoir complété les 2 premières années du programme.
Notons que les services de Complicité Emploi sont disponibles grâce à la participation
du Centre local d’emploi de Maniwaki et de la MRC Vallée-de-la-Gatineau.
Un maillon essentiel en attendant un diagnostic
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Produire des images du corps humain de la meilleure qualité possible afin qu’un diagnostic puisse être effectué par le médecin. Telle est la mission du technologue en imagerie médicale. C’est le métier dont nous vous parlons cette semaine dans le cadre de notre chronique emploi présentée en collaboration avec Mélanie Marchand, agente d’accueil, d’intégration et de rétention de la stratégie Complicité Emploi Vallée-de-la-Gatineau.
Cindy Houle, 31 ans, originaire de la région, exerce cette profession à l’hôpital de Maniwaki depuis 9 ans. Ne sachant pas quelle voie emprunter après son secondaire, la jeune femme s’était dans un premier temps inscrite à St-Jérôme en DEC Sciences de la nature. «Ensuite, je suis allée à Montréal, au Collège Ahuntsic, pour faire un DEC en technologie de radiodiagnostic pendant trois ans, explique-t-elle. Quand j’y étais allée pour les journées portes-ouvertes, j’avais eu un coup de cœur pour ce département. Après ma formation, j’ai travaillé pendant trois mois à l’Hôtel Dieu, à Montréal, où j’avais fait un stage pendant un an. Puis je suis revenue dans la région.»
Cindy Houle a choisi cette profession car «j’étais très intéressée par le milieu médical. Je ne connaissais pas vraiment ce métier mais les explications des
professeurs à la journée portes-ouvertes m’avaient décidée à appliquer».
Au quotidien, Cindy Houle, comme les six autres professionnels qui exercent ce métier à l’hôpital de Maniwaki, accueille les patients, reçoit les requêtes des médecins, fait des rayons X, des mammographies, des scanners et des échographies. Son rôle n’est pas de donner des diagnostics mais «de produire les images qui vont permettre au médecin de donner ce diagnostic».
Son horaire de travail s’étale aussi bien les jours, soirs et fins de semaine, en plus des gardes de nuit qui se font à tour de rôle. Dans ce cas-ci, le technologue peut être appelé par exemple si une personne qui a subi un accident est admise à l’hôpital.
En plus de ses fonctions quotidiennes, Cindy Houle est assistante-chef, c’est-à- dire qu’elle coordonne le département en soutien au chef de celui-ci, soit des tâches essentiellement bureaucratiques.
Les aptitudes nécessaires pour être technologue en imagerie médicale, selon Cindy Houle, sont de «savoir travailler en équipe. Il faut aussi gérer la pression car il y a beaucoup de patients, les fins de semaines on est seul et on peut recevoir plusieurs demandes en même temps de l’étage et des urgences. Il faut être efficace et définir les priorités, avoir le sens des responsabilités, l’esprit d’initiative».
Cela nécessite aussi d’être capable de s’adapter aux changements d’horaires et
▲ Cindy Houle, technologue en imagerie médicale à l’hôpital de Maniwaki, en compagnie de Mélanie Marchand, agente d’accueil, d’intégration et de rétention de la stratégie Complicité Emploi Vallée-de-la-Gatineau.
d’être polyvalent car, comme le souligne Cindy Houle, «dans les petits centres on faitdetout.Cen’estpasunjobde8à4 du lundi au vendredi».
Mais surtout, le technologue doit aimer travailler avec les gens et avoir de l’empathie pour les patients. Par
exemple, il mettra en confiance ceux qui doivent passer un scanner mais souffrent de claustrophobie. Le technologue rencontre par ailleurs les personnes malades bien souvent à un moment délicat de leur vie, alors qu’elles sont en attente d’un diagnostic.


































































































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