Page 12 - La Gatineau 03 décembre 2015
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12 3 décembre 2015 LaGatineau
FOIRE DE NOËL AU PRESBYTÈRE DE BLUE SEA
Une belle vitrine pour les artistes locaux
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
BLUE SEA - Ça sentait bon Noël samedi et dimanche au Presbytère de Blue Sea. Entre 200 et 250 personnes ont franchi ses portes pour venir rencontrer les artistes et artisans locaux qui exposaient dans le cadre de la Foire artisanale de Noël, dont il s’agissait de la quatrième édition. L’occasion de dénicher de très beaux cadeaux fabriqués dans la région.
Parmi les exposants, le public a pu découvrir le sculpteur Raymond Warren et ses petits personnages d’argile ; Chantal Michaud et ses cabanes à oiseaux artisanales ; Jean-Charles Bonin et ses décorations de Noël sculptées sur bois ; Yuri Rousseau et ses bijoux faits à partir de matériaux recyclés ; Céline Tremblay et sa viande bio ; Micheline et Nicole Lacroix, Danielle Novak, Claire Bénard et Francine Labelle, avec leurs décorations de Noël faites à la main ; Wendy Courtney et ses produits de soins faits à la main ; Jane Courtney avec ses pâtisseries, confitures et gelées ; Denis Côté, des Fruits du sommet, avec ses vinaigres, gelées et mistelle du terroir ; Joanne Chatel et ses bijoux ; Judy Funk et sa poterie.
Cette foire était aussi l’occasion de voir ou revoir l’exposition de douze tableaux signés par l’artiste-peintre Marc Grégoire sur le thème «Clés, l’exposition qui s’ouvre à vous». Des œuvres commentées par le poète Stéphane-Albert Boulais.
L’activité baisse le rideau sur la saison du presbytère qui rouvrira ses portes en mai. Comme l’explique Nathalie Boileau, vice- présidente de l’Association des amis du Presbytère de Blue Sea, ce fut «une excellente saison. On s’était fixé des objectifs très clairs en fin d’année et nous les avons tous atteints. Nous avons maintenu l’achalandage avec 2 000 visiteurs. Nous avons augmenté le membership avec 145 membres contre 125 l’an passé. Une trentaine d’artistes et artisans ont exposé leurs œuvres au presbytère. Nous avons organisé trois vernissages, toujours d’expositions inédites, et nous le referons l’an prochain. Les incontournables reviendront aussi.»
La saison a été marquée par plusieurs nouveautés : l’agrandissement du jardin de Reine, qui compte 80 espèces végétales (plantes, fleurs, fruits et légumes) ; les conférences estivales qui ont connu un succès et qui reviendront l’an prochain ; les ateliers
▲ Une partie du conseil d’administration avec, de gauche à droite : Chantal Bonin, Sylvie Grégoire, Pierre Dénommé, Danielle Novak, Micheline Lacroix, Nathalie Boileau, Claire Bénard.
DOUZE JOURS D’ACTION CONTRE LA VIOLENCE ENVERS LES FEMMES Les hommes font aussi partie de la solution
d’art pour les enfants de la région, animés par l’artiste Sylvie Grégoire et rendus possibles grâce à une subvention de Loisir, Sport, Outaouais.
Ce succès est le résultat d’un beau travail d’équipe de la part des plus de 60 bénévoles, dont les 9 membres du conseil d’administration : Larry Rousseau, président
; Nathalie Boileau, vice-présidente ; Chantal Bonin, trésorière ; Micheline Lacroix, secrétaire ; Stéphane-Albert Boulais, Danielle Novak, Claire Bénard, Pierre Dénommé, Sylvie Grégoire, administrateur(trice)s.
La prochaine saison du presbytère sera lancée en mai par la quatrième édition du Printemps est arrivé au presbytère.
rencontré tous les organismes communautaires de l’Outaouais en août dernier et a confirmé qu’ils ne sont pas coupés cette année, explique Marianne Lyrette. Mais il a dit qu’il ne peut pas prendre d’engagement à long terme».
Par ailleurs, les coupures dans le réseau de la santé et des services sociaux ont un impact sur les services d’organismes comme celui-ci. «Une femme qui ne peut plus voir autant qu’avant le psychologue ou une travailleuse sociale va se tourner plus vers Halte-Femme», donne comme exemple Marianne Lyrette. Or, si la clientèle augmente, le financement lui n’a connu qu’une hausse de 1% cette année.
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Les douze jours d’action contre la violence envers les femmes se terminent dimanche 6 décembre, journée nationale de commémoration de la tuerie de Polytechnique. Afin de souligner cette campagne de sensibilisation, la maison d’hébergement Halte-Femme Haute- Gatineau organise vendredi 4 décembre un déjeuner, au resto-pub Le Rabaska de 8h à 11h. «Des invitations ont été lancées à des femmes et des hommes, précise Marianne Lyrette, directrice. Des partenaires, des personnes qui utilisent nos services, des hommes de la communauté et leurs collègues de travail. Nous pensons qu’il est important que des hommes d’influence s’engagent clairement et fassent la promotion de la lutte contre les violences envers les femmes.»
Les hommes sont invités car, bien sûr, cette lutte ne peut se faire sans eux. Comme l’explique Marianne Lyrette, «dans les
communautés où ils ont été impliqués, ça a eu des impacts positifs». Ce sera l’occasion pour les participant(e)s de discuter des violences envers les femmes et les enfants mais aussi d’égalité entre les deux sexes.
Ce déjeuner se veut être un rendez-vous d’échange en toute convivialité. Durant le repas, les hommes seront invités à répondre, de manière confidentielle s’ils le souhaitent, à deux questions : pourquoi ont-ils accepté de participer au déjeuner et qu’est-ce que les hommes peuvent faire collectivement afin que cessent les violences envers les femmes ?
À noter que ce déjeuner se veut un prolongement de celui organisé par la Fédération des maisons d’hébergement pour femmes, qui a eu lieu à Montréal le 27 novembre. Il a rassemblé une trentaine d’hommes d’influence issus de différents domaines : sportifs, policiers, pompiers, journalistes, artistes, entrepreneurs, etc.
Selon les responsables de Halte-Femme Haute-Gatineau, les évènements semblables qui s’organisent ailleurs représentent un
véritable momentum dans le dialogue sur les violences envers les femmes, en rassemblant des acteurs que l’on entend généralement peu sur le sujet et en décloisonnant cette problématique malheureusement internationale qui touche tous les milieux de la société.
Halte-Femme Haute-Gatineau offre hébergement et soutien aux femmes victimes de violence conjugale ou vivants de multiples problématiques sociales, avec ou sans enfants. L’organisme a reçu la confirmation que son financement ne sera pas coupé cette année. «Jean Hébert (PDG du Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais) a
PROFESSIONNELS DU GOUVERNEMENT Grève les soirs et fins de semaine
LA GATINEAU - Le comité exécutif du Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ ) a adopté un mandat de grève générale qui sera appliqué les soirs et fins de semaine. Effectif du 27 novembre au 22 décembre, ce mandat résulte de «l’absence de négociation de bonne foi dans le contexte des négociations des pro- fessionnels de la fonction publique».
«Sur recommandation du comité de négo- ciation de la fonction publique, le comité exé- cutif du SPGQ a opté pour ce type de mandat, car il a été priorisé par les instances, explique Richard Perron, président du SPGQ. Ce man- dat constitue un premier coup de semonce qui fera mal au gouvernement. Le gouvernement peut prêcher dans le désert de l’austérité, mais il doit savoir qu’aucune graine ne peut germer dans le sable.»
Ce mandat sera utilisé tous les jours ouvrables,deminuità6h59etde18h31à minuit. Les membres du SPGQ seront égale- ment en grève tous les samedis et dimanches.
Rappelons que le 12 novembre, les membres du SPGQ ont entériné un mandat de grève historique à la suite d’une tournée de vote tenue du 13 octobre au 9 novembre à travers le Québec. Le taux de participation des membres
aétéde69%,dujamaisvudepuis30ansau SPGQ , et le vote pour la grève a recueilli une adhésion de 75,8 %.
Selon le syndicat, «le Conseil du trésor ne propose que de modifier légèrement ses demandes initiales aux employés de l’État dans le dossier du gel salarial. Au menu : un gel salarial d’un an, assorti d’une faible augmen- tation de 1 % par an pendant 3 ans. Aucune augmentation ne serait offerte pour la cin- quième année de l’entente».
Le président du SPGQ ajoute que «le gou- vernement propose en plus d’abaisser arbitrai- rement les conditions de travail de ses experts qui, notamment, veillent à la qualité de l’eau, de l’air, de la terre, des aliments, des travaux publics, des finances publiques et des routes, pour ne donner que ces exemples. Avec leurs énormes responsabilités, nos membres ne méritent certainement pas d’être traités avec aussi peu de considération.»
Le Syndicat des professionnels du gouver- nement du Québec, un syndicat indépendant qui n’est pas membre du front commun, repré- sente plus de 24 350 membres, dont environ 17 330 dans la fonction publique, 4 520 à Revenu Québec et 2 500 en santé, en enseignement supérieur et dans les sociétés d’État.


































































































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