Page 7 - Journal La Gatineau 4 février 2016
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La Gatineau 4 février 2016 7 FEMMES AUTOCHTONES DISPARUES OU ASSASSINÉES
«Prendre en compte les racines de la violence»
KITIGAN ZIBI ANISHINABEG - Les représentants de différentes instances de l’Organisation des Nations unies (ONU) ont rencontré lundi les ministres chargés de définir les paramètres de l’enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues ou assassinées. Ils ont insisté sur le fait que la commission d’enquête devra absolument prendre en
compte les racines profondes de cette violence, à commencer par les facteurs socio-économiques.
L’objectif : briser le cycle de la violence en s’attaquant aux racines du problème, que ce soit le désavantage économique subi par les membres des Premières Nations ou les stéréotypes laissés par l’héritage colonial.
Dans la région, Maisy et Shannon manquent toujours à l’appel.
Le chef de Kitigan Zibi, Jean Guy Whiteduck, insiste sur l’importance de maintenir le dossier en vie : «On cherche toujours quelqu’un qui pourrait avoir été témoin de quelque chose. Peut-être qu’il y a quelqu’un qui ne s’est pas prononcé et qui peut être important pour régler le dossier.»
Projet Windmill : les chefs algonquins prendront «les actions nécessaires»
KITIGAN ZIBI ANISHINABEG - Les chefs et les représentants de neuf Premières nations algonquines ont tenu une rencontre spéciale le 27 janvier, alors qu’ils assistaient à une réunion des chefs membres de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et Labrador pour discuter du dévelopement prévu sur Lebreton Flats et leur opposition au projet de construction de condos proposé par
Windmill Development sur les terres sacrées des Algonquins sur la rivière des Outaouais, et désignées sous le nom algonquin de Akikodjiwan.
Les chefs, tant au niveau de l’organisation régionale (APNQL) que nationale (APN), ont dûment adopté des résolutions d’appui entérinant la position des neuf Premières nations algonquines qui s’opposent au projet de condos désigné de
façon inapproprié sous le terme algonquin de «Zibi», qui signifie rivière.
Une seule Première nation algonquine, Pikwàkanagàn, soutient le projet de condos sur les dix communautés qui forment la nation algonquine. Les neuf Premières nations algonquines souhaitent que les terres sacrées, formant les rives et le secteur des îles entre Gatineau et Ottawa sur la rivière des Outaouais, soient placées sous la gestion de la nation algonquine comme un site du patrimoine culturel algonquin pour maintenir une présence permanente dans la région de la capitale nationale. Ce secteur fait partie du territoire algonquin, lequel n’a jamais été cédé ou abandonné.
Les chefs de la Nation algonquine se rendront à Ottawa le 5 février pour participer à une réunion avec la Commission de la capitale nationale concernant l’utilisation des terres des Plaines LeBreton.
Pensionnats
autochtones :
5 300
agresseurs
présumés
identifiés
KITIGAN ZIBI ANISHINABEG - Des milliers de personnes soupçonnées d’avoir agressé physiquement et sexuellement des enfants ayant fréquenté les pensionnats autochtones, ont été repérées par des enquêteurs privés embauchés par le gouvernement fédéral.
Ils seraient 5 315 agresseurs présumés. Ottawa n’envisage pas de porter des accusations criminelles contre eux. Le but était de leur demander s’ils accepteraient de participer aux audiences du processus d’évaluation indépendant, un programme fédéral visant à déterminer la compensation qui sera versée aux victimes des pires cas d’agression.
Mais la participation à ces audiences n’est pas obligatoire et sur les 5 315 personnes identifiées, 4 450 ont refusé d’y participer.
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