Page 15 - Journal La Gatineau 10 Mars

LA GATINEAU - «La bataille pour la défense des services de garde éducatifs doit se poursuivre.» C’est le message que livrent le Conseil central des syndicats nationaux de l’Outaouais, la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) et la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN). Depuis la semaine dernière, ils prennent part à une campagne régionale d’information et de sensibilisation auprès des parents et de la population sous le thème «Un réseau qui fait grandir!»
À l’instar d’autres régions, ils veulent obliger le gouvernement Couillard à «cesser ses attaques contre les services de garde et, notamment, à réinvestir pour en assurer la qualité». Julie Charron, présidente du Syndicat des travailleurs(euses) en centre de la petite enfance de l’Outaouais-CSN, explique que «nous sommes présents près des centres commerciaux, des salles de cinéma, dans les CPE et dans les écoles pour informer les parents. Nous avons déjà rejoint des milliers de citoyens et nous sommes heureux de voir que la réception est très bonne. Partout où l’on passe, les gens sont indignés des compressions budgétaires dans les services de garde éducatifs».
En CPE et en milieu familial régi, la contribution parentale est passée de 7$ par enfant par jour, en 2014, à un maximum de 20$ en 2015, notamment en raison de la
modulation des tarifs selon le revenu familial. En milieu scolaire, la contribution est passée durant la même période de 7$ à 8$. C’est sans compter que le gouvernement a procédé depuis le 1er janvier dernier à l’indexation de tous les tarifs, entraînant des hausses chaque année.
Les syndicats estiment que «au fils des ans, les gouvernements libéraux successifs ont mis en place des mesures pour favoriser le développement de garderies commerciales : pour certaines, en leur accordant des places à contribution réduite et, pour d’autres, par le biais de la bonification du crédit d’impôt versé aux parents pour frais de garde. En 2003, les garderies commerciales représentaient 16% du total des places régies, contre 35% aujourd’hui».
Ils considèrent aussi que les compressions budgétaires auront des impacts sur la qualité des services : «En CPE : diminution des heures consacrées à l’alimentation, à la désinfection et à l’entretien sanitaire, à l’accompagnement des enfants aux besoins spécifiques ainsi que non-remplacement du personnel. En milieu familial reconnu : baisse des ressources dédiées à l’aide pédagogique et à l’aide aux enfants ayant des besoins spécifiques. En milieu scolaire : réduction des achats de matériel ainsi que du temps de planification et de préparation au détriment de la diversité des activités offertes aux enfants.»
DEMAIN 2.0
C’est aujourd’hui dans la Vallée-de-la-Gatineau
La Gatineau 10 mars 2016 15
SERVICES DE GARDE ÉDUCATIFS
La CSN en campagne
L’église St-Gabriel en tourmente. Pourquoi ?
Quelques explications pour mettre au point certains faits rapportés dans l’article du 25 février 2016.
1. L’article dit : L’évêque du diocèse a informé les paroissiens (nes).
La réalité : Non il nous a fait connaître sa décision de fusionner trois paroisses pour en faire une seule paroisse Ste-Marie de l’Incarnation. À la rencontre du 17 janvier à Gracefield est-ce pour démontrer la procédure Mgr. Lortie a lu : considérant qu’une réunion de l’assemblée des paroissiens en l’église de Point Confort a été tenue le 26 novembre 2005 et qu’une résolution unanime a été tenue le 27 mai 2009, en faveur de l’annexion, la décision a été effective le 1er janvier 2010. Nous à Bouchette cela s’est passé sans consultation publique sans explication locale, sans décision de la Fabrique.
2. L’article du 25 février 2016 dit : après l’information de Mgr. Lortie la grogne s’est faite sentir.
La réalité : La grogne s’est manifestée quand on a appris « à travers les branches » qu’on voulait nous regrouper. Une pétition a circulée du 11 janvier au 14 janvier. « Mgr. Lortie venant donner sa décision le dimanche 17 janvier. » 216 personnes ont signé et l’accusé de réception a eu lieu à l’archevêché le 15 janvier.
3. L’article dit : Il faut travailler plus fort.
La réalité : Rien de nouveau n’a été mis en place depuis deux ans. On se souvient que l’ex-président et son équipe depuis 2006 avaient obtenu deux octrois pour réparer la pierre de l’église et un autre pour repeindre le toit. La fabrique vit selon son budget et paie son dû.
4. L’article du 25 février parle d’anciennes disputes entre les deux paroisses.
La réalité : Le bon sens fait voir que l’eau ne se mélange pas à l’huile. Pourquoi essayer de
regrouper des paroisses qui fonctionnent différemment. Bouchette le bénévolat c’est sa force.
5. L’article dit : On pourrait continuer dans le statu-quo mais pour combien de temps ? Mgr l’évêque le sait... par quel pouvoir ? Est-ce parce qu’on a pas de vieux gagné comme il nous a dit à Gracefield. Mgr. Lortie nous a aussi dit : « Il ne faut pas s’attacher aux pierres et aux bois mais peut-on oublier les sacrements reçus, les funérailles, les cérémonies et le partage requis que nos ancêtres ont vécus pour nous laisser cette église en pierre. »
6. L’article dit : Présentement plusieurs personnes boudent leur église et n’y vont plus.
La réalité : Ce ne sont pas des bouderies, mais pourquoi continuer dans un chemin sans issue ? Nous avons la chance de profiter de dix ans d’expérience que d’autres paroisses ont vécus. Plus d’appartenance, plus d’enthousiasme, plus d’argent sont les résultats d’une fusion. Est-ce que le regroupement a aidé à remplir les églises ou à les vider ?
7. L’article dit : La paroisse venait de connaître deux années de déficit.
Les faits : En 2013, le budget est en novembre et les réservoirs d’huile ont été remplis pour le chauffage 2014. Cela explique une partie du déficit. (2 018$.) Le budget 2014, on a fait peindre la couverture de l’église et le dernier remboursement de l’octroi n’était pas entré. Voilà ce qui explique le 17 000$ de surplus en 2015.
8. L’article marque 15 000$ de surplus à Gracefield à vérifier, car le passé n’est-il pas la trace de l’avenir. Le 15 janvier à la rencontre avec l’évêque on nous a dit que la situation financière des trois paroisses était précaire. On a parlé du déficit de Bouchette, du déficit de Blue Sea, mais on a omis celui de Gracefield.
9. L’article dit les dépenses de la nouvelle paroisse seront payées au prorata (selon la population) par chacune des paroisses.
Répartition des dépenses administratives communes
Paroisse
Population considérée
Pourcentage
Bouchette
787
21,07%
Gracef ield
2307
61,77%
Blue Sea
641
17,16%
Cayamant
0?
Total des 4 paroisses
3735
100%
Répartition projetée pour 2016, selon les chiffres de Monseigneur
Paroisse
Population considérée
Pourcentage
Bouchette
787
19,50%
Gracef ield
2307
45%
Blue Sea
641
17,16%
Cayamant
0?
Total des 4 paroisses
3735
81,66%
Remarque 1 - Où va la contribution de Cayamant ? Remarque 2- Comment expliquer la baisse importante pour Gracefield ?
Répartition selon nos chiffres
Paroisse
Population considérée
Pourcentage
Bouchette
784
17,25%
Gracef ield
2301
50,64%
Blue Sea
620
13,64%
Cayamant
839
18,46%
Total des 4 paroisses
4544
100%
Cet écart entre les chiffres retenus par Mgr l’évêque et les nôtres illustre clairement les craintes et les objections formelles de paroissiens de Bouchette au regard du regroupement avec Gracefield.
Est-ce qu’on n’est pas déjà commencer à payer ? Ce prorata a été travaillé, calculé, analysé et présenté à l’assemblée de la Fabrique.
Depuis quelques années nous travaillons dans l’entraide et la paix. Notre équipe de bénévoles est
formidable. Voilà le tourbillon du regroupement qui arrive détruisant les rêves embrouillant l’esprit secouant l’appartenance, éparpillant l’enthousiasme et soufflant un air difficile à respirer.
Le regroupement, l’évêque a exercé son pouvoir mais nous, nous avons conservé notre pouvoir de participation.
Ex-marguillère, Diana Paul Lefebvre
Cet espace publicitaire est payé par Diana Paul Lefebvre
MANIWAKI - La SADC Vallée-de-la- Gatineau donne rendez-vous, les 15 et16 mars au Château Logue de Maniwaki, aux gens d’affaires de la région. Au menu, le développement des affaires par l’innovation. C’est un« Rendez-vous 2.0 ».
La première journée sera consacrée au numérique, notamment à l’utilisation des médias sociaux, au développement de votre page Facebook et à l’intégration de la mobilité à vos opérations pour faciliter la gestion de votre entreprise. À l’heure du lunch l’évolution du comportement du consommateur 2.0 et les enjeux d’adaptation des entreprises à cette réalité seront traités.
La deuxième journée sera, tant qu’à elle, orientée vers l’initiation à l’innovation et l’innovation par le marketing: comment développer sa clientèle à l’intérieur du marché actuel ou alors comment développer de nouveaux marchés. Cette fois-ci, l’heure du lunch sera l’occasion,
pour les participants, de découvrir les caractéristiques du marché de la villégiature, secteur fort important pour la Vallée-de-la-Gatineau avec ses 6 427 résidences secondaires.
Ces 2 jours seront animés par des conférenciers d’expérience et de qualité, dont monsieur Michel Zins, de Zins Beauchesne et associés, monsieur Michel Landry, de LTech solutions, et madame Andréanne Jutras, de Wink Stratégies, pour ne nommer que ceux-là. «Peu importe la taille de l’entreprise ou sa localisation, le changement, l’innovation, la modernisation et l’adaptation aux marchés changeant sont des facteurs importants influant sur la survie de chacune d’entre elles», a souligné le directeur général de la SADC, M. Pierre Manette. C’est pourquoi la SADC Vallée- de-la-Gatineau a jugé important d’offrir cette série d’activités portant sur l’innovation aux entreprises du territoire.
C’est donc une invitation que l’équipe de la SADC lance à toutes les entreprises de la Vallée-de-la- Gatineau.»
Pour y participer, vous devez obligatoirement vous inscrire avant le 11 mars à midi. Pour en faire un Rendez-vous 2.0 accessible, les activités sont gratuites mise à part le coût des dîners qui a été fixé à 18$ par personne. Pour plus d’information, on peut visiter le site web de la SADC, www.sadc-vg.ca, ou appeler au 819-449-1551.