Page 8 - Journal La Gatineau 10 Mars
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8 10 mars 2016 LaGatineau
300 AMATEURS RÉPONDENT À L’INVITATION
Au fond la caisse au UFest
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JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
MANIWAKI - Les artistes de la région ont laissé libre-cours à leur passion pour la musique lors de la 6e édition de l’UFest présentée en fin de semaine à l’Hôtel Chez Martineau à Maniwaki.
«Nous avons atteint notre objectif de réunir des artistes de chez nous qui ont démontré leur savoir-faire aux 300 amateurs qui ont assisté à cette fin de semaine toute musicale. Pour nous, c’est un succès qui augure bien pour la 7e édition en 2017», lance Mélanie Marchand du comité organisateur.
Pour tous les goûts
Le tout a débuté vendredi soir dernier alors
que 125 personnes ont participé à la soirée du disk-jockey Kevin Volpato, qui, à sa manière, a fait sauter la baraque lançant la 6e édition de l’UFest sur la bonne note.
Puis le rock a défoncé le UFest samedi soir dernier alors que cinq groupes locaux ont envahi la scène Chez Martineau, une scène finement apprêtée par Luc Paradis et son équipe, qui se sont également occupés du son tout au long de la fin de semaine.
Le groupe Bad Chicken Wings, composé de l’excellent chanteur soliste, Martin Lampron, Jonathan D’Amour, Michel Bédard, Marc Delorme et Frank Carpentier, a brisé la glace d’une admirable façon. Ce fut pour les amateurs, une découverte.
Puis le groupe de l’expérimenté Paul Diamond, flanqué de Mario Ducharme,
▲ Le comité organisateur composé de Mélanie Marchand, Jérémy Gamache, Michelle Côté de la Ville de Maniwaki, Maxime Raymond ainsi que Sébastien Joly-Cross et Roger Gauthier qui étaient absents.
▲ Le groupe Bad Chicken Wings composé du chanteur soliste, Martin Lampron, et les musiciens Jonathan D’Amour, Michel Bédard, Marc Delorme et François Carpentier.
▲ Le groupe de Paul Diamond composé de Mario Ducharme, Shannon Johnson, Tuss et Méo.
ARTISTE INVITÉ AU UFEST
Shannon Johnson, Tuss et Méo, avec une carte de chansons variées, a poursuivi la fête applaudi par les 150 amateurs qui suivaient de près le déroulement de la soirée en savourant une bière ou en faisant cul sec aux shooters et aux verres de bière dans une ambiance de franche camaraderie.
Puis ce fut au tour de l’étonnant Francis Faubert de présenter quelques pièces de son album intitulé «Maniwaki». La prestance de Faubert et de ses deux musiciens a été grandement appréciée par les amateurs.
Puis ce fut au tour du groupe Strange Brew composé de Corey Whiteduck, Wayne Brascoupé, Mike Miljour et Craig. Les jeunes algonquins ont offert une excellente performance à la grande joie des amateurs.
Et les vieux routiers sont entrés sur scène. Les Danny Thibault, Luc Paradis, Bruce Gauvreau et Martin Pilon, Les Improvistes, ont suggéré une belle salade de tunes rock qui ont subjugué les fans regroupés Chez Martineau.
C’est au groupe Madwe, qui réunit les Frédéric Mercier, Daniel Daoust, Kevin Guy, Étienne Guy et Brandon Johnson, qu’est revenu l’honneur de clôturer la soirée rock de l’UFest 2016.
La musique country
La musique country, très populaire dans la région, a tenu l’affiche de 13h à 18h dimanche après-midi, toujours Chez Martineau. Les amateurs fidèles du genre ont pu entendre en succession les Raymonde Tremblay, John
▲ René Grondin, bien connu dans la région, figurait parmi les artistes invités de l’après- midi country du U Fest dimanche à l’Hôtel Chez Martineau.
Tenasco, Eddy Côté, Monique Villeneuve, Maurice Lacroix, Hector Brazeau, René Grondin, Gisèle Mathews, Marie-Rose Pétrin, et plusieurs autres.
Plusieurs partenaires financiers dont Complicité Emploi Vallée-de-la-Gatineau, Chez Martineau, les Studios Vesprée, la Ville de Maniwaki et la MRC de la Vallée-de-la- Gatineau, contribuent au succès de l’évènement qui reviendra l’an prochain.
«Ce fut un succès et j’aimerais remercier tous ceux et celles qui, de près ou de loin, ont contribué au succès de l’édition 2016», conclut Mélanie Marchand.
▲ Francis Faubert a interprété quelques pièces de son album «Maniwaki».et de la culture de Blue Sea, Éric Lacaille, n’en reviennent toujours pas de cette suberbe aubaine.
«Maniwaki, ça sonne «rough» - Francis Faubert
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
MANIWAKI - Il se sent bien sur scène. Mieux que nulle part ailleurs. En la foulant, sa timidité maladive disparaît automatiquement. Il se concentre et livre son produit en toute liberté.
Ce jeune homme de 34 ans a fait son service militaire. «La musique, c’est un peu la guerre mais sans tirer sur son prochain», d’indiquer celui qui a débuté dans des groupes et qui, un bon jour, a décidé qu’il avait des choses à dire. Il s’est donc mis à composer ses propres «tunes» jusqu’à la
production de son album le plus récent intitulé «Maniwaki».
Les origines
Francis Faubert est un artiste rural. Il est né à Duclos près de Ste-Cécile-de- Masham dans la municipalité de La Pêche. Au début, il se considérait comme un artiste au profil bas «avec une voix d’marde». «J’avais envie de faire tripper l’monde. Tant qu’à faire, autant bien le faire. Je me suis inscrit à l’École nationale de la chanson où j’ai apprivoisé l’art d’écrire des chansons. Ce fut une véritable décou- verte. Mais la vie et le spectacle sont deux mondes très différents. La scène représente l’évasion, le partage avec le public. Une
vraie drogue.»
Il se substitue au monde qui n’a pas de voix. Il est un véritable prolétaire qui recherche constamment l’équilibre dans sa vie. «Je suis le fils d’un syndicaliste. J’ai vécu une quinzaine d’années à Montréal. J’étaisdoncbienaufaitdecequisetramait dans le monde du travail».
Quant à la condition humaine, il consi- dère qu’il est très difficile de ne pas paraître pessimiste face à tout ce qui se passe sur la planète.
Finalement, il était très heureux de contribuer au succès de l’UFest. Il affirme aimer beaucoup la région et il ne se fera pas prier pour y revenir.


































































































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