Page 15 - Journal La Gatineau 28 avril 2016
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AZAD LEFEBVRE DE GRACEFIELD «Je paie pour des
services que je ne reçois pas»
La Gatineau 28 avril 2016 15
Encore    de nouvelles !
DÉLÉAGE - Dans notre précédente édition, nous avons publié un article concernant la réunion d’avril du conseil municipal, dans lequel il était notamment question d’une pétition signée par des citoyens. Michel Fortin, résident de Déléage, tient à préciser que «nous, citoyens de Déléage et payeurs de taxes, refusons que notre argent soit dépensé dans la création d’une rampe de mise à l’eau
au lac 31 Milles et dans la réfection du chemin de la Baie noire. Nous n’allons pas contre l’idée de développer un terrain de camping dans notre municipalité, mais les contribuables n’ont pas à payer pour aider à la création de ce terrain de camping. Si le maire n’abandonne pas ce projet, nous allons demander sa démission ainsi que celle de certains conseillers impliqués».
MANIWAKI - Dans le cadre du 23e Grand McDon qui se tiendra le 4 mai, au restaurant de Maniwaki, un dollar sur la vente de chaque
sandwich Big Mac, repas Joyeux festin et boisson McCafé chaude, sera versé à la Maison de la famille de la Vallée-de-la-Gatineau.
L L’ ’ é é c c o o l l e e d d e e M M o o n n t t c c e e r r f f a a l l e e v v e e n n t t dans les tuques
M O N T C E R F- LY T T O N - - D D a a n n s s l l e e cadre de la semaine des comportements positifs, les élèves de l’école ont fait une sortie à la cabane à sucre gratuitement, grâce aux dons des municipalités de Montcerf-Lytton et Bois-Franc.
«Leur projet jeunes entrepreneurs «La Guerre des Tuques» ayant été nommé lauréat dans sa catégorie, nous avons décidé de souligner l’implication de nos jeunes dans leur milieu en leur proposant de vivre une expérience enrichissante, explique Sandee Mayne, enseignante. En effet, juste avant les vacances des fêtes, les élèves avaient bâti une pièce de théâtre rappelant cette histoire québécoise populaire. Du la construction des décors à la préparation des dialogues en passant par l’organisation des répétitions et le déroulement de l’évènement, ces vingt élèves de 6 à 8 ans ont démontré une implication incroyable pour des enfants d’un si jeune âge. Ce sont 100 personnes de notre milieu qui sont venues assister à cette soirée en remplissant notre belle grande école. Ce soir de représentation a été, à lui seul, un beau cadeau pour nos jeunes : ils ont vu leur idée de projet naître, grandir et réussir haut la tuque devant les personnes qui leur sont chères. Quatre mois plus tard, quand
nous avons appris que
notre projet avait été chois
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somme nous était donc attribuée, nous
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avons décidé de les féliciter autrement en leur faisant vivre une sortie à la cabane à sucre La Coulée. Les enfants ont pu non seulement être fiers de leur accomplissement par rapport à ce projet, mais ils ont aussi eu la chance d’en apprendre davantage sur le fonctionnement de l’acériculture.»
Une autre collaboration sera faite avec La Sucrerie Beaubel, de Montcerf- Lytton, qui viendra rencontrer les jeunes en classe. «Nous bâtirons, avec Johanne, un conte québécois portant sur le thème des sucres afin de bien lier les deux facettes de notre grand projet, poursuit Sandee Mayne. Un grand merci aux parents et aux enfants, mais aussi à tous ceux et celles qui se sont impliqués de près ou de loin dans cette fabuleuse aventure.»
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GRACEFIELD - Le contribuable du chemin Lac-des-Îles à Gracefield, Azad Lefebvre, croit que la ville de Gracefield devrait utiliser la formule de l’utilisateur- payeur avant de taxer des contribuables pour des services qu’ils ne reçoivent pas.
«Ce n’est pas une grosse somme mais tout de même. Plusieurs contribuables de mon secteur m’en ont parlé. Voyez-vous, je paie des taxes de services (36,15 $ pour les égouts et 7,73 $ pour l’eau). Ce n’est pas la mer à boire mais c’est tout de même une somme que je ne devrais pas débourser.»
M. Lefebvre affirme que si son puits fait défaut, il doit débourser de sa poche comme ce fut le cas dernièrement. «Il a fallu réparer ma pompe à eau, une facture de 450 $. La Ville ne m’a pas aidé à alléger ma facture. On paie pour la police, l’aéro- port. Ça commence à faire. Je ne blâme personne. La Ville dit qu’elle doit souvent utiliser son eau pour la protection contre les incendies notamment. Mais quand les pompiers viennent dans notre secteur, ils se connectent à la borne-fontaine au pont du Lac des Vases. Cela revient au même. La formule de l’utilisateur-payeur m’apparaît comme une solution valable.».
M. Lefebvre est intervenu sur le sujet au moment de la période de questions des contribuables de la séance ordinaire d’avril
▲ Azad Lefebvre, contribuable du chemin du Lac-des-Îles à Gracefield.
du conseil municipal de Gracefield, qui avait lieu au centre récréatif et communau- taire de l’endroit.
M. Lefebvre est retournée à son siège dans la salle. Un peu plus tard, le conseiller muni- cipal, Michael Gainsford, a laissé savoir que les membres du conseil devraient prévoir une rencontre pour discuter de cette formule de partage des services municipaux entre les anciens secteurs de la Ville de Gracefield.
DENHOLM A FAIT SES DEVOIRS «Le dossier est toujours
entre deux eaux» - Gaétan Guindon
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
DENHOLM - La municipalité de Denholm a lancé, un appel d’offres pour le projet de construction d’un pont sur le chemin Paugan à la hauteur du Parc des Chutes de Denholm à la suite d’une séance extraordinaire du conseil municipal le mercredi 20 avril dernier.
L’appel d’offres a été signifié par le biais du Service électronique d’appels d’offres et, au moment d’aller sous presse, la municipalité attend toujours que le dossier se règle.
«Nous ne savons toujours pas lequel des ministères des Transports, de la Sécurité publique ou du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques prendra le dossier en main. Il est même question qu’un pont temporaire soit aménagé ce qui implique des coûts de 45 000 $ plus 2 000 $ par semaine. Québec épongerait 85 % des coûts reliés à la construction d’un nouveau pont de même que les travaux qui devront être exécutés pour les éboulements de terrain et le remplacement de ponceaux, notamment près de l’Auberge du Petit Paradis. La municipalité a fait ses devoirs. Nous attendons donc la tournure des évènements.»
Le dossier
La municipalité a lancé un appel d’offres pour la construction d’un pont à la suite d’une recommandation du service de génie munici- pal de la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau (MRC-VG). Rappelons que la municipalité a été dans l’obligation de fermer le chemin Paugan à la hauteur du Parc des Chutes suite à l’affaissement du chemin.
Le ministère de la Sécurité publique du Québec pourrait éponger jusqu’à 85 % du coût des travaux. «Il est urgent d’effectuer les travaux afin de rétablir la circulation sur le chemin Paugan dès que possible. La munici- palité dispose déjà des plans et devis pour la construction du pont», ajoute le maire Guindon.
Denholm a donc mandaté le service de génie municipal de la MRC-VG de présenter une demande de certificat d’autorisation au ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques. Le projet, tel que présenté, ne contrevient à aucun règlement municipal.
Le coût de construction d’un pont sur le chemin Paugan serait d’environ 175 000 $, ont laissé savoir les autorités municipales il y a quelques jours.
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