Page 7 - Journal La Gatineau 28 avril 2016
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La Gatineau 28 avril 2016 7 Attente du résultat de l’étude préliminaire
LOGEMENT EN SANTÉ VALLÉE-DE-LA-GATINEAU
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
GRACEFIELD- Depuis fin novembre, le projet «Logement en santé Vallée-de-la- Gatineau» est dans la phase de l’analyse préliminaire. Le conseil d’administration espère avoir prochainement une réponse positive pour aller de l’avant avec ce projet de logements à prix abordables, essentiel pour la région.
Dernièrement, le programme AccèsLogis a subi des changements de la part du gouvernement : moins de nouvelles unités seront accordées par année et des coupures ont été imposées à une subvention supplémentaire accordée aux régions rurales comme la nôtre. Il faut par ailleurs composer avec des critères resserrés. Les initiateurs de «Logement en santé» espèrent donc que cela n’aura pas d’impacts sur leur projet.
«Pour l’instant c’est à l’étude, explique le président du conseil d’administration, Daniel Daouts. Ils ont eux aussi subi des coupures à la SHQ (Société d’habitation du Québec) et ils reçoivent beaucoup de projets donc le système est engorgé. Tous les documents ont été envoyés, donc on est en attente pour l’attribution d’une subvention.»
Maude Lafrenière, ancienne chargée de projet de l’ASEC Haute-Gatineau, espère que les villes ne seront pas privilégiées au détriment des régions rurales : «C’est plus facile et moins risqué pour la SHQ de faire un projet par exemple à Gatineau, parce que la Ville y a un fond d’habitation et la contribution du milieu c’est la Ville de Gatineau qui la fournit tout de suite en partant grâce à ce fond d’habitation. Nous ici en région on a pas ce fond et c’est certain que la Ville de Gracefield ne pourra jamais fournir toute la contribution
du milieu car ce sont des montants importants.»
Néanmoins, un argument qui peut peser dans la balance, c’est le réel besoin : «On leur a envoyé des documents, des statistiques, poursuit Maude Lafrenière. J’ai fait la tournée de toutes les municipalités, des organismes communautaires, des CLSC, pour avoir un portrait, c’est clair qu’il y a un grand besoin en logements abordables.»
Le coût total du projet est évalué à environ 3 millions de dollars. La SHQ pourrait subventionner 50%. La Ville de Gracefield apportera une contribution importante en achetant trois terrains et en fournissant les services d’égoût et d’aqueduc. «À date, juste en achats, on en a pour environ 235 000$», précise la mairesse de Gracefield, Joanne Poulin.
La contribution du milieu est de 15%, dont l’apport de Gracefield, et le 35% restant ce sont des hypothèques garanties par la SHQ.
Le projet prévoit 26 unités de une ou deux chambres à coucher, pour toute personne de la Vallée-de-la-Gatineau âgée de 45 ans et plus, seule ou en couple. Il y aura des logements adoptés pour des personnes à mobilité réduite.
Tous les logements seront à prix abordables et la moitié d’entre eux seront subventionnés selon le revenu du locataire. «Si le loyer est normalement de 450$ par exemple mais que la personne ne peut payer que 200$, le reste sera assumé à 10% par la Ville de Gracefield et 90% par la SHQ», précise Maude Lafrenière.
Le conseil d’administration a bon espoir que ce projet voit le jour. «On ne voit pas pourquoi ça se réaliserait pas, avec les besoins qu’il y a, et on veut pas faire juste un projet mais plusieurs dans la Vallée-de-la-Gatineau, commente Daniel Daoust. Notre région a du retard à rattraper en construction de logements
▲ De gauche à droite : Maude Lafrenière, ancienne chargée de projet de l’ASEC Haute-Gatineau ; Joanne Poulin, mairesse de Gracefield et administratrice sur le conseil d’administration de Logement en santé ; Daniel Daoust, président du conseil d’administration. Le CA est aussi composé de Alain Fortin, vice-président ; Dorothy St-Marseille, trésorière ; Alain Labelle, Danielle Beaudry, Andrée Bertrand et Claire Lafrenière, Chantal Lamarche. L’organisme sera à la recherche d’un nouveau chargé de projet prochainement, dès qu’une réponse aura été donnée.
sociaux.» Le CA espère cependant qu’une réponse positive viendra rapidement car des offres d’achat ont été faites sur les terrains. Comme l’explique Maude Lafrenière, «si on avait une réponse de la SHQ au printemps, d’ici deux ans les logements pourraient voir le jour. Il y a beaucoup de gens et de municipalités impliqués qui veulent que ça soit un projet Vallée-de-la-Gatineau et c’est du jamais vu».
D’UNE IMPORTANCE CAPITALE DANS LA RÉGION
Cayamant appuie le système d’éducation public québécois
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
CAYAMANT - La municipalité de Cayamant demande au premier ministre Philippe Couillard et au ministre de l’Éducation et de l’Enseignement
supérieur, Sébastien Proulx, de reconnaître les commissions scolaires comme des partenaires privilégiés à l’amélioration du système d’éducation public québécois et de l’école publique québécoise.
Les commissions scolaires de l’Outaouais ont su relever les défis auxquels elles ont été confrontées malgré les
importantes compressions budgétaires subies depuis quelques années. Le budget global des commissions scolaires francophones de l’Outaouais se chiffre à plus de 400 millions $ et constitue un maillon important de l’essor économique de toute la région de l’Outaouais.
La Concertation des commissions scolaires de l’Outaouais (CCSO) travaille activement avec les commissions scolaires à la promotion du développement social, culturel et économique de la région de l’Outaouais. Il faut également considérer l’importance d’une gouvernance locale, imputable à la communauté dont elle est issue qu’elle dessert, qu’elle connaît et à qui elle rend des comptes.
La municipalité de Cayamant apprécie le travail des 5 400 employés des commissions scolaires francophones de l’Outaouais auprès des 43 500 élèves, jeunes et adultes, répartis dans les 115 établissements scolaires du territoire. Elle réaffirme l’importance d’une instance démocratique élue au suffrage universel qui continue d’administrer les commissions scolaires du Québec et d’assurer à la population du Québec un pouvoir d’influence de proximité.


































































































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