Page 12 - La Gatineau 2 juin 2016
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12 2 juin 2016 La Gatineau
Psychoéducateur
Le baccalauréat spécialisé en psychoéducation s’adresse aux étudiant(e)s qui souhaitent acquérir une formation de base en psychoéducation. Le programme permettra soit de travailler en tant qu’intervenant psychosocial, soit de poursuivre des études de maîtrise afin d’obtenir le titre de psychoéducateur.
Celui-ci offre des services d’évaluation, de consultation, d’intervention préventive et de rééducation préventive aux personnes qui éprouvent des difficultés d’adaptation psychosociale, en vue de favoriser leur autonomie et de résoudre ou de prévenir les conflits.
Qualités et aptitudes
Aimer travailler en contact avec le public, avoirunbonsensdel’organisation,avoirune facilité à communiquer et une capacité d’écoute, être capable de s’adapter à tous les types de milieux et de clientèles, faire preuve d’imagination et de créativité, faire preuve d’initiative et être autonome, savoir observer et analyser les situations et les personnes.
Perspectives
Selon Emploi-Québec, en Outaouais elles sont favorables, donc un taux de chômage faible.
Où exercer le métier
Écoles primaires, secondaires et centres
d’éducation aux adultes ; centres de services de santé et de services sociaux ; centres hospitaliers ; centres jeunesse ; centres de réadaptation ; centres de la petite enfance ; organismes communautaires ; pratique privée.
Études
La formation en psychoéducation s’échelonne sur trois ans à temps complet (sur six sessions). Les activités pédagogiques en milieu universitaire alternent avec des stages dans les milieux d’intervention, dès la première année. Le bac permet de poursuivre à la maîtrise afin d’exercer à titre de psychoéducateur(trice) ou encore de travailler en tant qu’intervenant psychosocial dès l’obtention du diplôme de premier cycle. Il faut noter que la maîtrise est obligatoire pour être
membre de l’Ordre professionnel des psychoéducateurs(trices) du Québec.
Notons que les services de Complicité Emploi sont disponibles grâce à la participation du Centre local d’emploi de Maniwaki et de la MRC Vallée-de-la-Gatineau.
«Avoir la passion d’aider les autres»
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Aider les gens. C’était l’objectif de Michèle Rozon, intervenante psychosociale. C’est le métier dont nous vous parlons cette semaine dans le cadre de notre chronique emploi, présentée en collaboration avec Mélanie Marchand, agente d’accueil, d’intégration et de rétention de la stratégie Complicité emploi Vallée-de-la-Gatineau.
Après son secondaire, Michèle Rozon, aujourd’hui âgée de 25 ans, est d’abord allée au Cegep de Hull, en Sciences humaines, pour ensuite décro- cher son bac en psychoéducation à l’uni- versité du Québec en Outaouais. «Avec mes expériences, comme par exemple au camp de jour, j’avais vu des gens ayant des problématiques, explique-t-elle. Ça m’a donné le goût de travailler dans ce domaine. Pendant mes études, j’ai fait un stage au CLSC de Gracefield puis au Pavillon du parc où j’ai travaillé pendant deux étés sur la déficience intellectuelle. Après l’université, j’ai eu un emploi comme travailleuse de milieu à Hull. Puis j’ai été embauchée en septembre
dernier au Carrefour jeunesse emploi comme intervenante jeunesse.» La jeune femme tenait par ailleurs à revenir dans sa région natale afin «d’aider mon monde à moi».
Au CJE, Michèle Rozon a en charge deux programmes : Jeunes en action, pour les 18-24 ans, qui a pour but d’ai- der les participants à reprendre le contrôle de leur projet de vie au niveau personnel, social et professionnel ; IDEO 16/17, un programme d’accom- pagnement personnalisé qui vise les jeunes âgés de 16 et 17 ans vivant diverses difficultés (économiques, sociales, familiales et scolaires). Pour le premier, elle travaille notamment «l’au- tonomie, on fait de la cuisine, j’ai des plans d’intervention pour travailler leurs objectifs. Je les guide, c’est beaucoup de soutien. Si je peux, je les réfère à d’autres organismes». Pour le second, «on tra- vaille la motivation et la persévérance, je les aide à faire leur CV».
En tant qu’intervenante psychoso- ciale, la jeune femme accompagne les gens selon leur problématique. «Au car- refour c’est différent du Pavillon du parc par exemple, précise-t-elle. Ça dépend donc de la clientèle. Mais en gros c’est du soutien, travailler différents aspects
▲ Michèle Rozon en compagnie de Mélanie Marchand, agente d’accueil, d’intégration et de rétention de la stratégie Complicité emploi Vallée-de-la-Gatineau.
de leurs problématiques en général.»
Selon elle, les aptitudes nécessaires pour exercer cette profession sont «l’écoute, l’esprit d’analyse, avoir la pas- sion d’aider, être ouvert d’esprit et ne pas juger, s’adapter à la situation et au client».
Aux jeunes qui envisageraient de choisir cette profession, Michèle Rozon leur conseille «d’aller chercher le plus d’expérience possible pendant les jobs d’été. C’est sur le terrain que tu sais si c’est ton domaine ou pas».
Encore de nouvelles !
Le CFER aux olympiades
MANIWAKI - Jeudi 19 mai a eu lieu la séance de reconnaissance des efforts des élèves du Centre FGA Notre-Dame-du- Désert (CNDD) de Maniwaki. Ce moment est toujours tant attendu par les élèves, car la reconnaissance de leurs efforts est soulignée publiquement par la remise des «certificats de bons coups».
Cette fois, la période de janvier à avril 2016 était visée. Cinq catégories de bons coups sont prédéfinies par le centre. Excellence académique : obtenir 80 % de points et plus en anglais ou en mathématiques et 75 % de points et plus en français, en sciences humaines ou en sciences. Amélioration : augmenter sa note de 5% d’un sigle inférieur à un sigle supérieur. Changement de niveau : réussite d’un niveau complet. Assiduité : être présent au centre à 100 % du temps. Travail
constant : travailler constamment en classe, ne pas déranger les autres et être présent au centre 90 % du temps ou plus.
Cette cérémonie de remise de certificats de bons coups est un important moment de socialisation pour les élèves du centre, leurs enseignants, leur technicienne sociale, leur conseiller en orientation et les accompagnatrices de certains élèves. Elle permet de stimuler les élèves, de mettre en évidence leur persévérance, leur assiduité, leur travail constant et de développer le sentiment d’appartenance au centre.
Sinaseli Tshibwabwa, responsable du centre, a tenu à féliciter tous les récipiendaires pour les efforts fournis dans chaque catégorie. Il a aussi sou ligné la grande disponibilité et l’excellence du corps enseignant et de tout le personnel du centre.
MANIWAKI - Comme chaque année, le Centre de formation en entreprise et récupération (CFER) Vallée-de-la-Gatineau participe aux olympiades «Réussite-Jeunesse - Réseau CFER» qui se déroulent du 30 mai au 2 juin à l’Université Bishop’s de Sherbrooke. Ces compétitions interrégionales regroupent vingt-deux CFER à travers le Québec. Cette année, huit élèves ont été sélectionnés selon les quatre savoir-faire suivants : expression orale, habiletés manuelles, génie en herbe et habiletés sportives.
Jeudi 26 mai, le CFER Vallée- de-la-Gatineau a lancé une
invitation amicale au CFER du Sommet de Mont-Laurier afin de pratiquer les différentes épreuves, de voir les progressions des participants et de socialiser. Plaisir et complicité étaient au rendez- vous. La journée s’est terminée par une joute de soccer sur le terrain de football des Mustangs de Maniwaki.
Les enseignants du CFER Vallée-de-la-Gatineau désirent remercier le CFER de Mont- Laurier d’avoir accepté leur invitation et souhaitent la meilleure des chances à leurs huit représentants ainsi qu’aux élèves de Mont-Laurier.
Remise de prix au Centre Notre-Dame-du-Désert