Page 6 - La Gatineau 2 juin 2016
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6 2 juin 2016 La Gatineau
atelier de transFormation collectiF
bois-Franc va de l’avant avec son projet
SyLvIE DEJouy
sdejouy@lagatineau.com
BOIS-FRANC - Durant la réunion de mai du conseil des maires de la MRC, quatre projets structurants ont été approuvés dans le cadre de l’application de la Politique de soutien aux projets structurants pour améliorer les milieux de vie. Parmi eux, l’atelier de transformation collectif à Bois-Franc, pour lequel un montant de 100 000$ a été accordé.
La mairesse Julie Jolivette, qui travaille sur ce projet depuis plusieurs mois, a réalisé elle-même l’étude de marché, le plan d’affaire, un sondage auprès des agriculteurs, avec l’aide de la MRC. «On avait déjà mis de côté un montant pour refaire notre cuisine, ça fait des années que notre cuisine est désuète et qu’on se dit il faut faire quelque chose», explique-t-elle. Puis, de fil en aiguille, est née l’idée d’aménager un atelier de transformation collectif, afin de développer l’agro- alimentaire et changer l’image de municipalité dortoir qui colle à Bois-Franc. Un projet payant «pour la municipalité mais aussi la Vallée-de-la-Gatineau, commente Julie Jolivette. Tant qu’à investir dans notre cuisine, pourquoi pas investir comme il faut pour que ça soit bon et pour
nous et pour la Vallée-de-la-Gatineau.»
Cet atelier, sont il s’agira d’une première dans la région, pourra être loué notamment par les agriculteurs et producteurs de fruits et légumes afin de faire de la transformation, donc développer des produits locaux ; les familles ou organismes souhaitant faire de la cuisine collective ; les traiteurs ; la population pour des réceptions.
Julie Jolivette espère que cet atelier permettra aux producteurs de la région de développer leurs entreprises, d’encourager la relève mais aussi la création de nouvelles petites entreprises artisanales : «Les équipements qu’on va acheter sont faits pour produire en gros. Au lieu d’acheter leur propre équipement qui coûte très cher, ils pourront utiliser cette cuisine.»
Ce nouvel outil permettra de réduire les coûts de transformation grâce à un faible investissement de la part des utilisateurs qui bénéficieront d’un endroit professionnel. Il fait partie des actions inscrites dans le Plan de développement de la zone agricole de la MRC, selon lequel cet outil est très important pour la diversification des produits et le développement du secteur de l’agriculture.
Le coût total du projet est de 257 000$ selon le plan de financement qui a été fait.
▲ LamairessedeBois-Franc,JulieJolivette,estfièredepouvoirallerdel’avantavecsonprojet d’atelier de transformation collectif.
vernissage particUlier à KazabazUa
Une nonagénaire à ses pinceaux
Un chiffre qui devrait être revu à la baisse, car les montants les plus élevés avaient été anticipés, et qui comprend par ailleurs la valeur de ce qui est déjà bâti, donc une somme qui n’est pas à débourser.
Les travaux devraient commencer
prochainement. Une superficie de cuisine de près de 650 pieds carrés sera aménagée. «Pour le mois d’août, je voudrais que ça soit fonctionnel, précise Julie Jolivette. On ferait le lancement la semaine avant notre festival country et la foire gourmande.»
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
KAZABAZUA - Âgée de 96 ans, Pauline Portielje ne peut plus peindre. Elle est aveugle. Mais elle est toujours active. Elle procédait il y a deux semaines au vernissage de certaines de ses œuvres au centre culturel de Kazabazua où elle a été accueillie par des bénévoles de la bibliothèque locale et l’Association sociale, culturelle et de l’Âge d’or de Kazabazua.
Pauline Portielje est née le 13 décembre 1919 dans la maison familiale à Ottawa. Tout au long de sa vie elle a exprimé sa volonté de créer et de participer à des activités créatives. Mais, ce n’est qu’en 1971, lorsque elle et son mari déménagent à Toronto, que son talent et son amour de la peinture sont devenus évidents. Pendant de nombreuses années, elle a suivi des cours de
peinture avec John Smith, un artiste connu et établi de Toronto. C’est dans cet environnement de studio qu’elle aiguise ses talents artistiques.
Elle aimait particulièrement les scènes de peinture de fermes et de paysages de partout dans le monde. Elle vend ses peintures principalement par le bouche à oreille et en a également donné beaucoup en cadeau. Elle a aussi rempli de nombreuses commandes logées par ses fans.
En 2005, elle revient s’établir à Ottawa pour se rapprocher de sa famille. Elle joint la Galerie d’art d’Ottawa où elle développe une nouvelle source d’inspiration. Elle a été fidèle à son style. Elle aime le détail. C’était un défi pour elle de continuer à peindre dans ce style en raison de la perte de sa vue.
Le fait qu’elle soit aveugle ne l’empêche aucunement de dessiner, toujours avec la même passion.
▲ Pauline Portielje, au centre, a procédé, tout récemment, au vernissage de certaines de ses œuvres au centre culturel de Kazabazua. Elle est entourée de membres de sa famille et de bénévoles de la bibliothèque de Kazabazua et de l’Association sociale, culturelle et de l’Âge d’or de Kazabazua.
poUr la maison de la Famille
plus de 2 700$
en dons
MANIWAKI - Grâce au Grand McDon 2016, ce sont 2 716$ qui ont été versés à la Maison de la famille Vallée- de-la-Gatineau. Le chèque a été remis à la directrice de l’organisme Joëlle Martel.